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Les applications métiers seront-elles le décisionnel de demain ?


Rédigé par le 8 Janvier 2006



Les applications métiers seront-elles le décisionnel de demain ?
C’est en tous cas ce que semblent en penser les professionnels du décisionnel que nous avons interrogés, qu’ils soient utilisateurs en entreprise ou prestataires. Pour 68 % d’entre eux, le décisionnel verticalisé dans les applications métiers serait la prochaine évolution du décisionnel ; Ils se décompensent en 57 % qui pensent que cette évolution sera générale, et 11 % qui la voient en revanche limitée à certains secteurs d’activité. Alors que le « décisionnel » a longtemps été considéré comme une technologie transversale, vous n’êtes plus que 28 % à penser que le décisionnel doit rester transversal pour toute l’entreprise.
Cette dualité s’explique certainement par l’élargissement du décisionnel, dont la définition peut aujourd’hui revêtir plusieurs acceptions : le décisionnel stratégique, fortement transversal car répondant aux principes du pilotage et donc de la centralisation des données provenant de sources hétérogènes et multi-thématiques, et le décisionnel opérationnel, immergé au sein des applications métiers, et dont le rôle est d’aider à la prise de « petites décisions » très proches du quotidien. Mais notre enquête montre clairement le rôle en devenir du décisionnel opérationnel, au cœur même des applications métiers. Cette évolution fera partie des projets dès 2006. Les éditeurs traditionnels du décisionnel, au discours très transversal, sont-ils préparés à cette évolution ? Où bien, focalisés sur leur interlocuteur habituel, le DSI, oublieront-ils les projets métiers, initiés par les directions fonctionnelles, mais qui ne porteront peut-être pas les mots habituels de « décisionnel », « data warehouse », « business intelligence »…




Commentaires

1.Posté par Andreguy DUBAR le 09/01/2006 15:28
Inevitable.Je pense que le savoir-faire de notamment l'ellaboration budgetaire dans le workflow analyse décision communication suivi va irriguer les produits de demain en décisionnel.

2.Posté par Amin Morin le 09/01/2006 22:38
Difficile de considérer les systèmes verticaux comme l'avenir du décisionnel. En effet, force est de constater qu'ils constituent l'histoire du décisionnel depuis plus de 15 ans, et ce malgré les discours commerciaux et les témoignages d'entreprise qui relevaient plus de l'incantation que de la réalité. A l'inverse, le data warehouse unique d'entreprise relève de l'utopie pour nombre d'entreprises et plus particulièrement des grands comptes.Il est vrai que la démocratisation de l'information, l'avènement du pilotage opérationnel et la croissance des projets de reporting budgétaire nécessitent des systèmes d'information décisionnels de plus en plus sophistiqués, avec une qualité et une fiabilité proche de la production.Pourtant le système d'information de pilotage doit constituer une brique cohérente du système d'information au même titre que les référentiels, les systèmes de distribution ou de production. Face à cette enjeu et aux difficultés rencontrées par les 2 méthodes précédentes, il existe une 3ème méthode qui émerge et intéresse de plus en plus les DSI : c'est l'urbanisation des systèmes d'information décisionnels. Celle-ci, avec une méthode et une organisation adaptées permet d'allier l'évolutivité et la pérennité du (des) data warehouse(s) à la souplesse et la réactivité des systèmes verticaux.

3.Posté par Cyprien Dendiével le 16/01/2006 16:08
Orientation très saine : elle est liée à l'alignement des métiers sur le « potentiel information » des entreprises : on a fréquemment une orientation métier des sources de données (verticalisation), suivie d'un alignement sur les moyens qui assurent la bonne performance de ces métiers. Ces moyens sont de plus en plus corrélés au « potentiel information » de l'entreprise, car la donnée (et l'information) prend de plus en plus d'ampleur dans les décisions et stratégies. Le décisionnel ayant une construction naturelle « sujet », il est cohérent de voir se rapprocher l’organisation métier de l’organisation « sujet », c’est même très sain en matière de capitalisation sur la connaissance de l’entreprise. Reste qu’il ne faudra pas oublier que la vision « sujet » n’a de sens que lorsqu’on centralise, conforme, enrichit et transforme la donnée en information . . .



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