La collaboration des DRH avec les autres fonctions est encore limitée : les indicateurs RH sont partagés en majorité avec la Direction Générale (75%) et beaucoup moins avec les managers de terrain (46%). De même, les DRH obtiennent difficilement de la part des autres directions les données nécessaires à leur mission : seuls 17% d’entre eux considèrent que les processus de remontée d’information sont efficaces et respectés. Pourtant, 85% des DRH sont membres du Comité Exécutif et 89% considèrent qu’ils sont aujourd’hui des business partners à l’égal d’un DAF ou d’un DSI.
C’est ce qui ressort d’une enquête menée auprès des directions Ressources Humaines des entreprises françaises menée par Qlik®, leader en matière de solutions d'analyse visuelle des données, en partenariat avec l’EBG et CGI, CGI, 5ème acteur mondial indépendant des services en technologies de l’information.
Cette étude s’intéresse aux défis des DRH pour accompagner les mutations de leur entreprise : évolution des modes de formation, organisation plus horizontale et travail en mode projet, développement de l’entreprise frugale, dans un contexte d’automatisation et de robotisation, sans oublier l’accompagnement des collaborateurs dans la transformation numérique que vivent tous les secteurs. L’étude montre que les DRH n’ont souvent pas les moyens et les outils à leur disposition pour piloter leurs activités.
51% des DRH ne sont « pas vraiment » ou « pas du tout » satisfaits des outils informatiques utilisés pour élaborer leurs indicateurs. 65% pensent qu’il n’est pas possible d’intégrer des données émanant de leur système informatique existant pour piloter les indicateurs qu’ils voudraient mettre en place.
· Plus de la moitié des entreprises ne disposent pas de système d’information RH permettant de remonter automatiquement les informations du terrain vers la DRH groupe. 37% transmettent encore des fichiers, et 35% effectuent les consolidations manuellement.
· Cette tâche est tellement fastidieuse qu’une entreprise sur dix ne consolide pas les données remontées par le terrain.
· Les entreprises encore soumises aux saisies et consolidations manuelles perdent du temps et s’exposent au risque d’erreurs humaines et donc à l’obtention d’indicateurs moins fiables que ceux obtenus avec un système de pilotage centralisé et automatisé.
· Pour le futur, 41 % anticipent un système unifié dans le Cloud qui permettra à la RH d’obtenir toutes les informations en temps réel.
Les solutions de Business Intelligence (BI) sont peu répandues pour l’instant. Or les DRH sont convaincus à 90% de l’utilité de ces systèmes.
· 22% des entreprises interrogées ne bénéficient pas d’outils de BI RH à l’échelle du groupe
· 28 % n’ont pas de BI RH du tout.
· Parmi la moitié équipée, 42% possèdent des outils qui ne sont pas partagés par tous.
· La BI permettrait de traiter les informations issues des différentes briques du système d’information RH, voire d’intégrer des données externes que les services RH élaborent et stockent souvent sur leur tableur, pour calculer les indicateurs RH utiles au pilotage affiné des activités.
Enfin, 20 % des DRH interrogés prévoient qu’à moyen terme les progrès de l’intelligence artificielle seront si puissants que le système saura directement chercher et trouver les données dont il a besoin pour répondre aux problèmes posés.
Pour l’instant 72% des répondants suivent moins de 10 indicateurs pour piloter leurs activités. Ces indicateurs sont encore très classiques et répondent souvent à des exigences légales.
Les chiffres les plus fréquemment mis à jour concernent les effectifs (76%), le recrutement (60%) et la paie (51%). Les informations concernant la formation ou la gestion des carrières ne remontent qu’une fois par trimestre au plus.
« Face aux transformations de plus en plus rapides que vivent leurs entreprises, les DRH doivent bénéficier d’outils de pilotage modernes, qui leur procurent une vision instantanée de leurs activités. Les entreprises qui ont mis en place des solutions d’analyse visuelle obtiennent des indicateurs fiables, automatisés et contextualisés, et peuvent mener leurs analyses librement pour prendre des décisions « data-driven », pilotées par la donnée." Angélica Reyes, Directrice Marketing Europe du Sud, Qlik.
« La DRH de demain n’occupera plus une fonction de support et d’expertise : cette fonction sera sûrement automatisée, voire réalisée par des robots logiciels de plus en plus intelligents. Mais rien ne pourra remplacer son rôle de régulateur, y compris sur l’utilisation même de la technologie dans l’entreprise, et dans le même temps de facilitateur de la transformation des pratiques et des compétences. C’est à ce titre que la DRH sera un « Business Partner » à part entière. » Samuel Hassoun, Directeur en charge des offres dédiées à la Direction des Ressources Humaines, CGI.
Méthodologie : l’étude a été conduite en ligne aux mois de février et mars 2017 auprès de 267 répondants, membres de l’Ebg. Les résultats quantitatifs ont fait l’objet d’analyses complémentaires lors d’une série d’entretiens avec un échantillon de répondants choisi dans différents métiers et secteurs d’activités de grandes entreprises françaises.
C’est ce qui ressort d’une enquête menée auprès des directions Ressources Humaines des entreprises françaises menée par Qlik®, leader en matière de solutions d'analyse visuelle des données, en partenariat avec l’EBG et CGI, CGI, 5ème acteur mondial indépendant des services en technologies de l’information.
Cette étude s’intéresse aux défis des DRH pour accompagner les mutations de leur entreprise : évolution des modes de formation, organisation plus horizontale et travail en mode projet, développement de l’entreprise frugale, dans un contexte d’automatisation et de robotisation, sans oublier l’accompagnement des collaborateurs dans la transformation numérique que vivent tous les secteurs. L’étude montre que les DRH n’ont souvent pas les moyens et les outils à leur disposition pour piloter leurs activités.
51% des DRH ne sont « pas vraiment » ou « pas du tout » satisfaits des outils informatiques utilisés pour élaborer leurs indicateurs. 65% pensent qu’il n’est pas possible d’intégrer des données émanant de leur système informatique existant pour piloter les indicateurs qu’ils voudraient mettre en place.
· Plus de la moitié des entreprises ne disposent pas de système d’information RH permettant de remonter automatiquement les informations du terrain vers la DRH groupe. 37% transmettent encore des fichiers, et 35% effectuent les consolidations manuellement.
· Cette tâche est tellement fastidieuse qu’une entreprise sur dix ne consolide pas les données remontées par le terrain.
· Les entreprises encore soumises aux saisies et consolidations manuelles perdent du temps et s’exposent au risque d’erreurs humaines et donc à l’obtention d’indicateurs moins fiables que ceux obtenus avec un système de pilotage centralisé et automatisé.
· Pour le futur, 41 % anticipent un système unifié dans le Cloud qui permettra à la RH d’obtenir toutes les informations en temps réel.
Les solutions de Business Intelligence (BI) sont peu répandues pour l’instant. Or les DRH sont convaincus à 90% de l’utilité de ces systèmes.
· 22% des entreprises interrogées ne bénéficient pas d’outils de BI RH à l’échelle du groupe
· 28 % n’ont pas de BI RH du tout.
· Parmi la moitié équipée, 42% possèdent des outils qui ne sont pas partagés par tous.
· La BI permettrait de traiter les informations issues des différentes briques du système d’information RH, voire d’intégrer des données externes que les services RH élaborent et stockent souvent sur leur tableur, pour calculer les indicateurs RH utiles au pilotage affiné des activités.
Enfin, 20 % des DRH interrogés prévoient qu’à moyen terme les progrès de l’intelligence artificielle seront si puissants que le système saura directement chercher et trouver les données dont il a besoin pour répondre aux problèmes posés.
Pour l’instant 72% des répondants suivent moins de 10 indicateurs pour piloter leurs activités. Ces indicateurs sont encore très classiques et répondent souvent à des exigences légales.
Les chiffres les plus fréquemment mis à jour concernent les effectifs (76%), le recrutement (60%) et la paie (51%). Les informations concernant la formation ou la gestion des carrières ne remontent qu’une fois par trimestre au plus.
« Face aux transformations de plus en plus rapides que vivent leurs entreprises, les DRH doivent bénéficier d’outils de pilotage modernes, qui leur procurent une vision instantanée de leurs activités. Les entreprises qui ont mis en place des solutions d’analyse visuelle obtiennent des indicateurs fiables, automatisés et contextualisés, et peuvent mener leurs analyses librement pour prendre des décisions « data-driven », pilotées par la donnée." Angélica Reyes, Directrice Marketing Europe du Sud, Qlik.
« La DRH de demain n’occupera plus une fonction de support et d’expertise : cette fonction sera sûrement automatisée, voire réalisée par des robots logiciels de plus en plus intelligents. Mais rien ne pourra remplacer son rôle de régulateur, y compris sur l’utilisation même de la technologie dans l’entreprise, et dans le même temps de facilitateur de la transformation des pratiques et des compétences. C’est à ce titre que la DRH sera un « Business Partner » à part entière. » Samuel Hassoun, Directeur en charge des offres dédiées à la Direction des Ressources Humaines, CGI.
Méthodologie : l’étude a été conduite en ligne aux mois de février et mars 2017 auprès de 267 répondants, membres de l’Ebg. Les résultats quantitatifs ont fait l’objet d’analyses complémentaires lors d’une série d’entretiens avec un échantillon de répondants choisi dans différents métiers et secteurs d’activités de grandes entreprises françaises.
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