Elissa FINK, Chief Marketing Officer chez Tableau Software
L'année 2013 promet d'être BIG (Business Intelligence Growth). Ces tendances s'appuient sur les avancées considérables de 2012 : les données ont proliféré, de nouvelles entreprises se sont créées, la découverte et la visualisation des données sont de plus en plus reconnues comme des catégories à part entière, les outils d'analyse basés sur le Web se connectent à des données orientées Web et, au final, tout devient mobile.
Au début de l'année, cela aurait été inimaginable, mais il est clair pour Tableau que 2012 n'était qu'un échauffement préalable à l'avalanche de nouvelles avancées prévues au cours de l’année à venir.
Grâce à toute l'attention que portent les entreprises à l'innovation en matière de données, le volume des changements ne peut qu'aller crescendo. Alors, à quoi devons-nous nous attendre en 2013 ?
1. Prolifération des entrepôts de données Il était une fois une entreprise qui possédait différents types de données. GRC, point de ventes, messagerie, etc. Les dirigeants de cette entreprise ont travaillé très dur et ont au final rassemblé toutes leurs données dans un entrepôt de données rapide…
En 2013, nous admettrons que cette histoire n'est qu'un conte de fées. Une entreprise dans laquelle toutes les données sont au même endroit n'existe pas. De plus, pourquoi le vouloir ? Les données volumineuses peuvent être hébergées sur des systèmes comme Teradata et Hadoop. Les données transactionnelles peuvent être stockées dans des systèmes Oracle ou SQL Server. Stockons les données voulues dans les entrepôts de données appropriés et la charge de travail associée sera considérée comme l'une des caractéristiques d'une grande entreprise informatique, non comme un problème à résoudre.
2. Hadoop est une réalité En 2008 et 2009, Hadoop représentait un projet scientifique. En 2010 et 2011, certaines organisations avant-gardistes ont commencé à valider le principe Hadoop En 2012, nous avons observé de nombreuses implémentations de Hadoop à l'échelle de la production, et un certain nombre d'entreprises cherchant à résoudre leurs points faibles en travaillant avec Hadoop.
En 2013, Hadoop permettra enfin de manipuler des données volumineuses ou non structurées. Hadoop se prête également davantage à une expérience analytique plus rapide.
3. L'autonomie va remplacer le libre-service Les solutions décisionnelles en libre-service reposent sur le principe qu'un utilisateur commercial peut analyser les données voulues pour prendre une décision mieux éclairée. L'autonomie est le passage obligé de ce concept : cela signifie les utilisateurs professionnels ont accès aux données appropriées, que les données sont dans un lieu et un format qu'ils peuvent utiliser, et qu'ils possèdent les solutions qui permettent d'effectuer des analyses en libre-service. Quand ces conditions sont réunies, les utilisateurs deviennent autonomes en matière de résolution des problèmes informatiques et le service informatique peut se consacrer à la mise à disposition des solutions et des données sécurisées nécessaires.
4. La valeur des textes et autres données non structurés est (enfin) reconnue Un des facteurs ayant contribué à la montée en puissance de Hadoop est l'augmentation du volume de données non structurées. E-mails, documents, analyses Web et commentaires des clients existent depuis des années, mais la plupart des entreprises ont tellement lutté pour comprendre leurs données structurées qu’elles en ont délaissé leurs données non structurées. En 2011 et 2012, nous avons vu émerger davantage de techniques visant à aider les utilisateurs à gérer des données non structurées et, qui plus est, à trouver un endroit où les stocker (Hadoop). Avec l'explosion des données sociales comme les posts Twitter et Facebook, l’analyse de texte devient encore plus importante.
Attendez-vous à bien des changements en 2013.
5. L'offre décisionnelle sur le cloud augmente L’offre décisionnelle sur le cloud comme principale solution décisionnelle ? Pas question ! Pas en 2012, en tous cas. Il existe des services de solutions décisionnelles sur le cloud, mais avec des limitations importantes qui font qu’il est difficile d'utiliser le cloud comme solution d'analyse principale.
En 2013, nous pensons que les solutions décisionnelles sur le cloud arriveront à maturité, de sorte que les utilisateurs puissent exploiter leurs données sur le cloud de manière collaborative, à l’instar de la façon dont ils collaborent avec leur système de GRC Salesforce ou exploitent les données de leur système d’assistance.
6. Les analyses visuelles se détachent du lot Pendant des années, l'analyse visuelle a représenté la meilleure illustration de ce que sont les solutions, décisionnelles : impressionnantes, mais réservées à une élite et pas au grand public. Mais chacun commence enfin à se rendre compte que l'analyse visuelle permet à quiconque d'explorer, de comprendre et de communiquer au moyen de données. C'est la star des analyses professionnelles et pas simplement un outil pratique pour scientifiques.
7. Les prévisions et les analyses prédictives deviennent monnaie courante Tout comme l’était l'analyse visuelle, les prévisions sont considérées comme relevant du domaine de la science. Mais tout le monde souhaite connaître l’avenir. Les outils de prévision évoluent afin d'aider les entreprises à identifier les tendances émergentes et à mieux anticiper. Les prévisions et les analyses prédictives vont devenir beaucoup plus courantes, car les utilisateurs s’en servent pour valoriser davantage leurs données.
8. La solution décisionnelle mobile prend le l'ampleur : L'année dernière, nous avions prévu que la solution décisionnelle mobile atteindrait un niveau grand public, et elle s'est effectivement généralisée. Désormais tout le monde, des représentants aux experts en assurance, en passant par les chefs d'atelier, utilise des tablettes pour obtenir des données sur leur travail en temps réel. Jusqu'à ce jour, la solution décisionnelle mobile n’a que légèrement impliqué l’utilisation de rapports, avec un peu d'interactivité à la clé.
Mais l’énorme valeur qui a pu être observée comme caractérisant la solution décisionnelle mobile génère aujourd’hui une tendance en faveur d’une capacité accrue à poser des questions et à y répondre.
9. La collaboration n'est pas une fonction, c'est une réalité : Les solutions décisionnelles d'entreprise ont souvent été vantées pour leurs fonctions de collaboration. En 2013, ces fonctions ne suffiront plus. La collaboration doit être au cœur de chaque implémentation de solution décisionnelle professionnelle, car ne s’agit-il pas d’un échange de questions et de réponses au sein d’une entreprise ? En 2013, les entreprises chercheront des solutions visant à mieux faire collaborer leurs salariés, où qu’ils soient, afin d’œuvrer ensemble à la compréhension et à la résolution des problèmes.
10. Les analyses généralisées sont finalement… généralisées : En tant qu'entreprise, nous discutons depuis plusieurs années sur des termes tels que la « solution décisionnelle généralisée » ou « solution décisionnelle pour le grand public ». Il existe un marché pour les données en dehors de celui des « solutions décisionnelles ». Lorsque nous mettons davantage l’accent sur les données, et moins sur les catégories de logiciels comme les solutions décisionnelles, nous nous concentrons sur l'optimisation de la valeur commerciale. En outre, l'analyse visuelle simple et rapide est la clé qui ouvre la porte à la collaboration et à l'adoption des analyses par l'ensemble de l'entreprise.
Voilà donc l'avenir en 10 points.
Il s'agit des tendances que nous observons lorsque nous discutons avec nos clients sur leurs activités actuelles et sur leurs prochains investissements. Point positif : les investissements sont en général inspirés par la volonté de prendre les bonnes initiatives, et non par le sentiment de frustration qui est associé à la prise d'initiatives ayant échoué. Les nouvelles technologies et les nouveaux investissements de ces cinq dernières années commencent peut-être à porter leurs fruits. Quoi qu’il en soit, nous attendons beaucoup de changements en matière de solutions décisionnelles en 2013.
Au début de l'année, cela aurait été inimaginable, mais il est clair pour Tableau que 2012 n'était qu'un échauffement préalable à l'avalanche de nouvelles avancées prévues au cours de l’année à venir.
Grâce à toute l'attention que portent les entreprises à l'innovation en matière de données, le volume des changements ne peut qu'aller crescendo. Alors, à quoi devons-nous nous attendre en 2013 ?
1. Prolifération des entrepôts de données Il était une fois une entreprise qui possédait différents types de données. GRC, point de ventes, messagerie, etc. Les dirigeants de cette entreprise ont travaillé très dur et ont au final rassemblé toutes leurs données dans un entrepôt de données rapide…
En 2013, nous admettrons que cette histoire n'est qu'un conte de fées. Une entreprise dans laquelle toutes les données sont au même endroit n'existe pas. De plus, pourquoi le vouloir ? Les données volumineuses peuvent être hébergées sur des systèmes comme Teradata et Hadoop. Les données transactionnelles peuvent être stockées dans des systèmes Oracle ou SQL Server. Stockons les données voulues dans les entrepôts de données appropriés et la charge de travail associée sera considérée comme l'une des caractéristiques d'une grande entreprise informatique, non comme un problème à résoudre.
2. Hadoop est une réalité En 2008 et 2009, Hadoop représentait un projet scientifique. En 2010 et 2011, certaines organisations avant-gardistes ont commencé à valider le principe Hadoop En 2012, nous avons observé de nombreuses implémentations de Hadoop à l'échelle de la production, et un certain nombre d'entreprises cherchant à résoudre leurs points faibles en travaillant avec Hadoop.
En 2013, Hadoop permettra enfin de manipuler des données volumineuses ou non structurées. Hadoop se prête également davantage à une expérience analytique plus rapide.
3. L'autonomie va remplacer le libre-service Les solutions décisionnelles en libre-service reposent sur le principe qu'un utilisateur commercial peut analyser les données voulues pour prendre une décision mieux éclairée. L'autonomie est le passage obligé de ce concept : cela signifie les utilisateurs professionnels ont accès aux données appropriées, que les données sont dans un lieu et un format qu'ils peuvent utiliser, et qu'ils possèdent les solutions qui permettent d'effectuer des analyses en libre-service. Quand ces conditions sont réunies, les utilisateurs deviennent autonomes en matière de résolution des problèmes informatiques et le service informatique peut se consacrer à la mise à disposition des solutions et des données sécurisées nécessaires.
4. La valeur des textes et autres données non structurés est (enfin) reconnue Un des facteurs ayant contribué à la montée en puissance de Hadoop est l'augmentation du volume de données non structurées. E-mails, documents, analyses Web et commentaires des clients existent depuis des années, mais la plupart des entreprises ont tellement lutté pour comprendre leurs données structurées qu’elles en ont délaissé leurs données non structurées. En 2011 et 2012, nous avons vu émerger davantage de techniques visant à aider les utilisateurs à gérer des données non structurées et, qui plus est, à trouver un endroit où les stocker (Hadoop). Avec l'explosion des données sociales comme les posts Twitter et Facebook, l’analyse de texte devient encore plus importante.
Attendez-vous à bien des changements en 2013.
5. L'offre décisionnelle sur le cloud augmente L’offre décisionnelle sur le cloud comme principale solution décisionnelle ? Pas question ! Pas en 2012, en tous cas. Il existe des services de solutions décisionnelles sur le cloud, mais avec des limitations importantes qui font qu’il est difficile d'utiliser le cloud comme solution d'analyse principale.
En 2013, nous pensons que les solutions décisionnelles sur le cloud arriveront à maturité, de sorte que les utilisateurs puissent exploiter leurs données sur le cloud de manière collaborative, à l’instar de la façon dont ils collaborent avec leur système de GRC Salesforce ou exploitent les données de leur système d’assistance.
6. Les analyses visuelles se détachent du lot Pendant des années, l'analyse visuelle a représenté la meilleure illustration de ce que sont les solutions, décisionnelles : impressionnantes, mais réservées à une élite et pas au grand public. Mais chacun commence enfin à se rendre compte que l'analyse visuelle permet à quiconque d'explorer, de comprendre et de communiquer au moyen de données. C'est la star des analyses professionnelles et pas simplement un outil pratique pour scientifiques.
7. Les prévisions et les analyses prédictives deviennent monnaie courante Tout comme l’était l'analyse visuelle, les prévisions sont considérées comme relevant du domaine de la science. Mais tout le monde souhaite connaître l’avenir. Les outils de prévision évoluent afin d'aider les entreprises à identifier les tendances émergentes et à mieux anticiper. Les prévisions et les analyses prédictives vont devenir beaucoup plus courantes, car les utilisateurs s’en servent pour valoriser davantage leurs données.
8. La solution décisionnelle mobile prend le l'ampleur : L'année dernière, nous avions prévu que la solution décisionnelle mobile atteindrait un niveau grand public, et elle s'est effectivement généralisée. Désormais tout le monde, des représentants aux experts en assurance, en passant par les chefs d'atelier, utilise des tablettes pour obtenir des données sur leur travail en temps réel. Jusqu'à ce jour, la solution décisionnelle mobile n’a que légèrement impliqué l’utilisation de rapports, avec un peu d'interactivité à la clé.
Mais l’énorme valeur qui a pu être observée comme caractérisant la solution décisionnelle mobile génère aujourd’hui une tendance en faveur d’une capacité accrue à poser des questions et à y répondre.
9. La collaboration n'est pas une fonction, c'est une réalité : Les solutions décisionnelles d'entreprise ont souvent été vantées pour leurs fonctions de collaboration. En 2013, ces fonctions ne suffiront plus. La collaboration doit être au cœur de chaque implémentation de solution décisionnelle professionnelle, car ne s’agit-il pas d’un échange de questions et de réponses au sein d’une entreprise ? En 2013, les entreprises chercheront des solutions visant à mieux faire collaborer leurs salariés, où qu’ils soient, afin d’œuvrer ensemble à la compréhension et à la résolution des problèmes.
10. Les analyses généralisées sont finalement… généralisées : En tant qu'entreprise, nous discutons depuis plusieurs années sur des termes tels que la « solution décisionnelle généralisée » ou « solution décisionnelle pour le grand public ». Il existe un marché pour les données en dehors de celui des « solutions décisionnelles ». Lorsque nous mettons davantage l’accent sur les données, et moins sur les catégories de logiciels comme les solutions décisionnelles, nous nous concentrons sur l'optimisation de la valeur commerciale. En outre, l'analyse visuelle simple et rapide est la clé qui ouvre la porte à la collaboration et à l'adoption des analyses par l'ensemble de l'entreprise.
Voilà donc l'avenir en 10 points.
Il s'agit des tendances que nous observons lorsque nous discutons avec nos clients sur leurs activités actuelles et sur leurs prochains investissements. Point positif : les investissements sont en général inspirés par la volonté de prendre les bonnes initiatives, et non par le sentiment de frustration qui est associé à la prise d'initiatives ayant échoué. Les nouvelles technologies et les nouveaux investissements de ces cinq dernières années commencent peut-être à porter leurs fruits. Quoi qu’il en soit, nous attendons beaucoup de changements en matière de solutions décisionnelles en 2013.