L’ère des données secondaires
L’entreprise génère au quotidien des données dites secondaires qui ne sont ni des contenus, ni des données personnelles. « Les données secondaires désignent les données décrivant les actions des utilisateurs sur la plateforme, les interactions des utilisateurs entre eux et avec les informations circulant dans leur environnement de travail comme le nombre d’e-mails envoyés par l’entreprise sur chaque créneau horaire de la journée, la connaissance de l’occupation des salles de réunion ou du volume de documents non utilisés, etc. » précise l’étude. Ces données secondaires retraçant l’activité génèrent de la valeur même quand elles sont décorrélées des identités et des contenus produits. Les données secondaires permettent par exemple à LinkedIn d'orienter des politiques de l'emploi sur des territoires (Ex : Partenariat avec la Région des Hauts-de-France pour cartographier l’économie régionale), à Waze d’éclairer les décisions sur des plans de circulation (Ville de Boston), ou Facebook d’aiguiller les équipes marketing sur les sujets d’intérêt des consommateurs dans chaque domaine.
Les capacités d’analyse des données d’activité des collaborateurs ouvrent un gisement de valeur pour mieux organiser et transformer l’entreprise
Les données secondaires peuvent notamment éclairer l’entreprise sur les flux d’échanges entre les entités : à quel point l’organisation est-elle hiérarchique, cloisonnée ou au contraire en réseau ? Qu’en est-il de la structure effective des équipes ? Sont-elles centrées sur le manager ? Dans quelle mesure ont-elles des liens avec les équipes externes ? Y-a-t-il des liens forts entre tous les membres ? Quelle est l’influence de certains collaborateurs sur certaines thématiques clés ? Combien de temps les équipes passent-elles en réunion ? Quel est leur degré d’attention ? …
Pourtant les entreprises ne sont pas propriétaires de ces données
Microsoft, Google (et les autres) ont la propriété des données secondaires de leurs clients Office 365 ou GSuite. Ces géants du web exploitent ces données avec des technologies IA pour faire progresser leurs outils mais aussi pour proposer des nouveaux services à valeur ajoutée qu’ils seront les seuls à pouvoir fournir. L’exclusivité sur la connaissance du fonctionnement des entreprises les rend à même d’évaluer la performance des équipes et d’orienter les choix des collaborateurs. Google propose déjà des suggestions de réponses aux mails pertinentes grâce à l’apprentissage automatique de nos comportements. Microsoft Delve trie l’information utile au collaborateur.
Les 7 recommandations de Lecko pour redonner la souveraineté aux entreprises sur leurs données secondaires :
· Donner un cadre juridique à ces données ;
· Distinguer l’usage des données lorsqu’elles sont associées à des données personnelles des situations où elles ne le sont pas ;
· Informer les collaborateurs de leur existence ;
· Définir des mécanismes d’anonymisation ;
· Définir les règles d’accès à ces informations.
· L’objectif de Lecko est de
· Faciliter l’accès, la collecte et l’exploitation des données secondaires de l’entreprise en toute autonomie
· Créer des algorithmes traduisant la philosophie recherchée par l’entreprise
« Attention au risque d’une dépendance d’usage si aucun service tiers concurrent ne peut fournir d’analyse équivalente faute d’accès aux données. L’entreprise pourrait tomber sous l’influence des géants du Web qui définiraient à travers leurs algorithmes ce qui est bien ou mal dans le fonctionnement des équipes. N’oublions pas que l’Intelligence Artificielle (IA) n’est pas une intelligence pure et neutre, ce n’est ni plus ni moins qu’une vision du monde codée dans des algorithmes. Il est indispensable que l’entreprise puisse exploiter ses datas indépendamment de tout éditeur et laisser place à des algorithmes alternatifs. » conclut Arnaud Rayrole, DG et fondateur de Lecko.
L’entreprise génère au quotidien des données dites secondaires qui ne sont ni des contenus, ni des données personnelles. « Les données secondaires désignent les données décrivant les actions des utilisateurs sur la plateforme, les interactions des utilisateurs entre eux et avec les informations circulant dans leur environnement de travail comme le nombre d’e-mails envoyés par l’entreprise sur chaque créneau horaire de la journée, la connaissance de l’occupation des salles de réunion ou du volume de documents non utilisés, etc. » précise l’étude. Ces données secondaires retraçant l’activité génèrent de la valeur même quand elles sont décorrélées des identités et des contenus produits. Les données secondaires permettent par exemple à LinkedIn d'orienter des politiques de l'emploi sur des territoires (Ex : Partenariat avec la Région des Hauts-de-France pour cartographier l’économie régionale), à Waze d’éclairer les décisions sur des plans de circulation (Ville de Boston), ou Facebook d’aiguiller les équipes marketing sur les sujets d’intérêt des consommateurs dans chaque domaine.
Les capacités d’analyse des données d’activité des collaborateurs ouvrent un gisement de valeur pour mieux organiser et transformer l’entreprise
Les données secondaires peuvent notamment éclairer l’entreprise sur les flux d’échanges entre les entités : à quel point l’organisation est-elle hiérarchique, cloisonnée ou au contraire en réseau ? Qu’en est-il de la structure effective des équipes ? Sont-elles centrées sur le manager ? Dans quelle mesure ont-elles des liens avec les équipes externes ? Y-a-t-il des liens forts entre tous les membres ? Quelle est l’influence de certains collaborateurs sur certaines thématiques clés ? Combien de temps les équipes passent-elles en réunion ? Quel est leur degré d’attention ? …
Pourtant les entreprises ne sont pas propriétaires de ces données
Microsoft, Google (et les autres) ont la propriété des données secondaires de leurs clients Office 365 ou GSuite. Ces géants du web exploitent ces données avec des technologies IA pour faire progresser leurs outils mais aussi pour proposer des nouveaux services à valeur ajoutée qu’ils seront les seuls à pouvoir fournir. L’exclusivité sur la connaissance du fonctionnement des entreprises les rend à même d’évaluer la performance des équipes et d’orienter les choix des collaborateurs. Google propose déjà des suggestions de réponses aux mails pertinentes grâce à l’apprentissage automatique de nos comportements. Microsoft Delve trie l’information utile au collaborateur.
Les 7 recommandations de Lecko pour redonner la souveraineté aux entreprises sur leurs données secondaires :
· Donner un cadre juridique à ces données ;
· Distinguer l’usage des données lorsqu’elles sont associées à des données personnelles des situations où elles ne le sont pas ;
· Informer les collaborateurs de leur existence ;
· Définir des mécanismes d’anonymisation ;
· Définir les règles d’accès à ces informations.
· L’objectif de Lecko est de
· Faciliter l’accès, la collecte et l’exploitation des données secondaires de l’entreprise en toute autonomie
· Créer des algorithmes traduisant la philosophie recherchée par l’entreprise
« Attention au risque d’une dépendance d’usage si aucun service tiers concurrent ne peut fournir d’analyse équivalente faute d’accès aux données. L’entreprise pourrait tomber sous l’influence des géants du Web qui définiraient à travers leurs algorithmes ce qui est bien ou mal dans le fonctionnement des équipes. N’oublions pas que l’Intelligence Artificielle (IA) n’est pas une intelligence pure et neutre, ce n’est ni plus ni moins qu’une vision du monde codée dans des algorithmes. Il est indispensable que l’entreprise puisse exploiter ses datas indépendamment de tout éditeur et laisser place à des algorithmes alternatifs. » conclut Arnaud Rayrole, DG et fondateur de Lecko.