Le nouveau Mayflower effectuera sa traversée grâce au navigateur autonome « AI Captain ». Développé durant ces deux dernières années et entrainé à partir de plusieurs millions d’images maritimes, ce nouveau système totalement autonome a été conçu par les ingénieurs du Mayflower à partir des systèmes d’IA d’IBM et des technologies Edge. Il devrait désormais avoir des capacités de détection et de réflexion lui permettant de prendre des décisions en mer sans intervention humaine.
Des essais en mer dès mars 2020
Alors que les trois coques du trimaran MAS sont en phase finale de construction à Gdansk (Pologne), un prototype d’AI Captain sera mis à l’eau pour la première fois en mars 2020 sur le Plymouth Quest, un navire de recherche appartenant et exploité par le Plymouth Marine Laboratory au Royaume-Uni.
En mars, les essais en mer– menés sous la supervision de l’équipage du navire – permettront de déterminer comment « AI Captain » se comporte face à des scénarii maritimes réels. Ils fourniront par ailleurs des informations précieuses qui permettront d’affiner davantage les modèles de machine learning du navire.
Un marché important
La mise à l’eau du MAS initie une nouvelle ère dans le milieu des navires autonomes, une décennie marquée par un nouveau marché dont la valeur est estimée à plus de 130 milliards de dollars d’ici 2020 (Allied Research). De nombreux acteurs majeurs sont déjà impliqués dans le domaine – tels que Rolls Royce qui a récemment lancé le premier ferry autonome au monde ou encore Yara, grande chimiste norvégienne qui lancera cette année le premier cargo autonome à zéro émissions. Les grands ports mondiaux investissent déjà pour que leurs systèmes d’amarrage et d’approvisionnement s’intègrent automatiquement à cette nouvelle classe de navires robotisés à l’aide de l’IA. Ces navires pourront par ailleurs traverser des canaux et des voies intérieures navigables, ouvrant la porte à de nouvelles routes maritimes.
Des impacts scientifiques considérables
Le développement de navires autonomes à zéro émissions et sans équipage humain représente un atout majeur pour l’océanographie. La mise à l’eau d’un navire de recherche peut coûter des dizaines de milliers de dollars et est limitée par le temps que l’équipage peut passer à bord – un facteur prohibitif pour de nombreuses missions scientifiques marines actuelles. Ce type de projet représente donc une opportunité plus rentable et adaptable pour la collecte de données, qui contribuera à préserver la santé des océans en faisant progresser la recherche dans des domaines maritimes clés tels que la pollution, le réchauffement climatique et la surexploitation.
Plus d’informations à propos du Mayflower Autonomous Ship sur ce lien : https://newsroom.ibm.com/2020-03-05-Sea-Trials-Begin-for-Mayflower-Autonomous-Ships-AI-Captain
Des essais en mer dès mars 2020
Alors que les trois coques du trimaran MAS sont en phase finale de construction à Gdansk (Pologne), un prototype d’AI Captain sera mis à l’eau pour la première fois en mars 2020 sur le Plymouth Quest, un navire de recherche appartenant et exploité par le Plymouth Marine Laboratory au Royaume-Uni.
En mars, les essais en mer– menés sous la supervision de l’équipage du navire – permettront de déterminer comment « AI Captain » se comporte face à des scénarii maritimes réels. Ils fourniront par ailleurs des informations précieuses qui permettront d’affiner davantage les modèles de machine learning du navire.
Un marché important
La mise à l’eau du MAS initie une nouvelle ère dans le milieu des navires autonomes, une décennie marquée par un nouveau marché dont la valeur est estimée à plus de 130 milliards de dollars d’ici 2020 (Allied Research). De nombreux acteurs majeurs sont déjà impliqués dans le domaine – tels que Rolls Royce qui a récemment lancé le premier ferry autonome au monde ou encore Yara, grande chimiste norvégienne qui lancera cette année le premier cargo autonome à zéro émissions. Les grands ports mondiaux investissent déjà pour que leurs systèmes d’amarrage et d’approvisionnement s’intègrent automatiquement à cette nouvelle classe de navires robotisés à l’aide de l’IA. Ces navires pourront par ailleurs traverser des canaux et des voies intérieures navigables, ouvrant la porte à de nouvelles routes maritimes.
Des impacts scientifiques considérables
Le développement de navires autonomes à zéro émissions et sans équipage humain représente un atout majeur pour l’océanographie. La mise à l’eau d’un navire de recherche peut coûter des dizaines de milliers de dollars et est limitée par le temps que l’équipage peut passer à bord – un facteur prohibitif pour de nombreuses missions scientifiques marines actuelles. Ce type de projet représente donc une opportunité plus rentable et adaptable pour la collecte de données, qui contribuera à préserver la santé des océans en faisant progresser la recherche dans des domaines maritimes clés tels que la pollution, le réchauffement climatique et la surexploitation.
Plus d’informations à propos du Mayflower Autonomous Ship sur ce lien : https://newsroom.ibm.com/2020-03-05-Sea-Trials-Begin-for-Mayflower-Autonomous-Ships-AI-Captain
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