Curt Anderson – CFO, Icertis
Alors que les directeurs financiers se préparent à la reprise progressive des activités commerciales, il leur faut également réfléchir et tirer les leçons de l’année écoulée pour mieux investir dans la croissance de leurs entreprises. Pour la plupart, la pandémie a révélé d’importantes faiblesses opérationnelles, et ce, quasiment du jour au lendemain où ils ont été confrontés à un manque de visibilité et d'information, et où l'automatisation des contrôles et des processus aurait pu les aider à réagir aux changements rapides. Les DAF prévoyants et résolument tournés vers l'avenir priorisent ainsi les investissements dédiés à la transformation de l'entreprise qui les aideront à mieux gérer les risques et à stimuler leur croissance, alors que plus de la moitié (53 %) estiment que la crise aura des répercussions significatives sur leurs résultats, selon une récente étude menée par PWC.
Eliminer les silos pour mieux collaborer
La conjoncture renforce également la nécessité pour les DAF de collaborer avec les autres services pour répondre aux diverses missions qui leur sont confiées et obtenir une visibilité complète de leur activité pour finalement accéder aux données nécessaires aux prises de décisions critiques et être en mesure de fournir les directives stratégiques appropriées.
Ce besoin de collaboration est particulièrement évident au niveau commercial. Si les circuits de vente n'ont pas nécessairement toujours été en tête des préoccupations du directeur financier, leur impact sur les résultats est significatif. La pandémie mondiale a rendu la sensibilisation à ces derniers et la collaboration étroite avec les équipes de vente désormais indispensables pour les DAF chargés d’anticiper la situation financière et les risques de leur entreprise.
De la même manière, nous constatons une influence sur la gestion de l'offre. L'interruption de la chaîne d'approvisionnement peut constituer le risque le plus important pour une entreprise. Le directeur financier et les équipes de gestion de cette chaîne doivent donc collaborer pour gérer les flux de trésorerie et le risque global de l'entreprise. En période de pandémie, tous les domaines de la chaîne d'approvisionnement ont été touchés, laissant derrière eux des obligations non respectées, des coûts plus élevés et d'importantes perturbations financières. Pour compenser les pertes de revenus, il est possible de trouver rapidement d'autres sources d'approvisionnement ou d'adapter les conditions contractuelles. Les entreprises qui opèrent à grande échelle ont donc besoin d'une solution technologique capable de repérer ces opportunités et de s'adapter rapidement à leur situation.
Exploiter le potentiel de la technologie avec l’exemple de l’intelligence contractuelle
La technologie est la clé pour obtenir davantage de visibilité et de contrôle, il est donc encourageant de voir que la même étude de PWC révèle que 48% des directeurs financiers envisagent d'accélérer l'automatisation et autres nouvelles méthodes de travail.
Face à l'évolution rapide de la situation, il est essentiel que le DAF puisse par exemple rapidement comprendre les dispositions et les obligations contractuelles. Pour assurer la continuité des activités, il est crucial de pouvoir introduire rapidement de nouveaux fournisseurs et de conclure des accords étendus avec les existants. De même, un directeur financier peut vouloir comprendre les dispositions contractuelles dans les situations où les clients annulent les livraisons ou lorsque l'entreprise veut annuler ses propres commandes fournisseurs. Et pour finir, les négociations de contrats sont également importantes, à une époque où chaque euro compte. Les directeurs financiers qui peuvent repérer les tendances en matière de négociation et identifier les principaux leviers contractuels qui, s'ils sont appliqués, permettront à l'équipe de remporter des marchés plus rapidement, confèrent à l’organisation un véritable avantage concurrentiel dans un climat particulièrement défavorable.
Ce n'est là qu'un domaine dans lequel le DAF est de plus en plus impliqué. Dans un contexte de crise, ces derniers se penchent d'abord sur l'aspect opérationnel. Ils recherchent la visibilité afin de comprendre leurs activités de manière suffisamment détaillée pour savoir où investir, apporter des améliorations et agir rapidement en toute confiance. Alors que nous évoluons face à la COVID-19, les directeurs financiers qui placent ce processus en tête de leurs priorités seront ceux qui assureront une reprise plus rapide et qui seront en capacité d’anticiper des risques commerciaux similaires dans le futur.
Eliminer les silos pour mieux collaborer
La conjoncture renforce également la nécessité pour les DAF de collaborer avec les autres services pour répondre aux diverses missions qui leur sont confiées et obtenir une visibilité complète de leur activité pour finalement accéder aux données nécessaires aux prises de décisions critiques et être en mesure de fournir les directives stratégiques appropriées.
Ce besoin de collaboration est particulièrement évident au niveau commercial. Si les circuits de vente n'ont pas nécessairement toujours été en tête des préoccupations du directeur financier, leur impact sur les résultats est significatif. La pandémie mondiale a rendu la sensibilisation à ces derniers et la collaboration étroite avec les équipes de vente désormais indispensables pour les DAF chargés d’anticiper la situation financière et les risques de leur entreprise.
De la même manière, nous constatons une influence sur la gestion de l'offre. L'interruption de la chaîne d'approvisionnement peut constituer le risque le plus important pour une entreprise. Le directeur financier et les équipes de gestion de cette chaîne doivent donc collaborer pour gérer les flux de trésorerie et le risque global de l'entreprise. En période de pandémie, tous les domaines de la chaîne d'approvisionnement ont été touchés, laissant derrière eux des obligations non respectées, des coûts plus élevés et d'importantes perturbations financières. Pour compenser les pertes de revenus, il est possible de trouver rapidement d'autres sources d'approvisionnement ou d'adapter les conditions contractuelles. Les entreprises qui opèrent à grande échelle ont donc besoin d'une solution technologique capable de repérer ces opportunités et de s'adapter rapidement à leur situation.
Exploiter le potentiel de la technologie avec l’exemple de l’intelligence contractuelle
La technologie est la clé pour obtenir davantage de visibilité et de contrôle, il est donc encourageant de voir que la même étude de PWC révèle que 48% des directeurs financiers envisagent d'accélérer l'automatisation et autres nouvelles méthodes de travail.
Face à l'évolution rapide de la situation, il est essentiel que le DAF puisse par exemple rapidement comprendre les dispositions et les obligations contractuelles. Pour assurer la continuité des activités, il est crucial de pouvoir introduire rapidement de nouveaux fournisseurs et de conclure des accords étendus avec les existants. De même, un directeur financier peut vouloir comprendre les dispositions contractuelles dans les situations où les clients annulent les livraisons ou lorsque l'entreprise veut annuler ses propres commandes fournisseurs. Et pour finir, les négociations de contrats sont également importantes, à une époque où chaque euro compte. Les directeurs financiers qui peuvent repérer les tendances en matière de négociation et identifier les principaux leviers contractuels qui, s'ils sont appliqués, permettront à l'équipe de remporter des marchés plus rapidement, confèrent à l’organisation un véritable avantage concurrentiel dans un climat particulièrement défavorable.
Ce n'est là qu'un domaine dans lequel le DAF est de plus en plus impliqué. Dans un contexte de crise, ces derniers se penchent d'abord sur l'aspect opérationnel. Ils recherchent la visibilité afin de comprendre leurs activités de manière suffisamment détaillée pour savoir où investir, apporter des améliorations et agir rapidement en toute confiance. Alors que nous évoluons face à la COVID-19, les directeurs financiers qui placent ce processus en tête de leurs priorités seront ceux qui assureront une reprise plus rapide et qui seront en capacité d’anticiper des risques commerciaux similaires dans le futur.