Salesforce, le leader mondial des solutions de gestion de la relation client intégrées à l’IA, dévoile les résultats d’une récente étude intitulée “IA vs. DSI : la grande déconnexion”. L’enquête révèle une fracture grandissante entre directions informatiques et directions métiers à propos de la vitesse d’adoption de l’IA générative dans les entreprises. Le niveau d’exigence très élévé des directions métiers poussent les DSI à une mise en oeuvre accélérée et crée des tensions dans les organisations. L’étude a été conduite par le cabinet Vanson Bourne auprès de 600 DSI répartis dans cinq pays, dont la France.
Levée de bouclier des DSI face à l’IA
Les équipes informatiques manifestent leur opposition à l’accélération des projets d’IA générative en évoquant un manque de ressources et des risques de sécurité et de qualité des données. Près de 3 informaticiens sur 5 estiment que les attentes de leurs directions métiers pour déployer rapidement l'IA sont déraisonnables. Pire : 88% des DSI sont dans l’incapacité de répondre au déluge de requêtes des métiers.
L’émergence de l’IA est à l’origine d’un choc de productivité et d’efficacité opérationnelle. Les entreprises commencent ainsi à enregistrer des gains de productivité, et les cadres entendent donc naturellement engranger les bénéfices. Si les organisations cherchent à conserver un avantage concurrentiel en implémentant rapidement l’IA générative, les retours sur investissements risquent d’être décevants, sans les infrastructures, les ressources et les expertises adaptées.
Principaux enseignements de l’étude : la pression sur les équipes informatiques pour mettre rapidement en œuvre l’IA générative s’est accentuée :
9 DSI sur 10 affirment que l’IA générative les a contraints à réévaluer leur stratégie, et à changer de mentalité quant à la façon d’intégrer et d’utiliser de nouvelles technologies ;
86% estiment que leur métier a gagné en importance avec l’arrivée de l’IA générative ;
68% affirment que leur direction attend d’eux qu’ils soient des experts en matière d’IA générative.
Pour les directions, la rapidité passe avant la sécurité :
La mise en œuvre rapide de l’IA serait surtout une priorité des directeurs métiers. En effet, interrogés sur leurs propres priorités, les DSI citent avant tout la sécurité et la qualité des données, et estiment que leurs directions métiers accordent plus d’importance à la rapidité de mise en oeuvre des projets d’IA.
Contraints de gérer ces divergences, près de la moitié (48%) des DSI reconnaissent avoir du mal à trouver le bon équilibre entre rapidité, valeur et sécurité lors de la mise en œuvre de nouvelles technologies.
Des obstacles à l’implémentation de l’IA :
Mises sous pression, les équipes informatiques doivent faire face à des inquiétudes croissantes quant à leur capacité à se procurer efficacement les budgets et ressources nécessaires à la mise en œuvre de nouvelles technologies telles que l’IA en citant notamment 5 principaux défis :
1. Le manque de compétences en intelligence artificielle au sein de leurs équipes
2. La sécurité des données
3. La qualité des données
4. Le retard pris sur d’autres chantiers IT majeurs
5. La hausse des coûts de développement
En outre, près du tiers (31%) des DSI affirment ne pas avoir suffisamment de temps pour mettre en œuvre et entraîner des modèles et algorithmes d’intelligence artificielle, et près de la moitié d’entre eux estiment que leur infrastructure est incapable de répondre à la demande :
48 % craignent que l’infrastructure de sécurité de leur organisation ne puisse pas répondre à la demande d’innovation
45% craignent que l’infrastructure de gestion de données de leur organisation ne puisse pas répondre à la demande d’innovation
« La course à l'IA générative contraint les équipes informatiques à un équilibre fragile entre rapidité, ROI et sécurité. Il devient crucial d'investir dans la formation et le renforcement des compétences en IA au sein des équipes informatiques, tout en mettant en place des processus rigoureux de gestion des données et de sécurité. Une collaboration étroite entre les directions métiers et les DSI est essentielle pour relever ces défis et exploiter pleinement le potentiel de l'IA tout en minimisant les risques », avertit Frédéric Pozzi, Vice-Président, Mulesoft chez Salesforce France.
Méthodologie de l'étude :
L’étude a été conduite par le cabinet d’études Vanson Bourne, à la demande de Salesforce en janvier 2024. L’échantillon intérrogé concerne 600 professionnels de l'informatique (200 dirigeants informatiques et 400 contributeurs individuels) en Australie, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Levée de bouclier des DSI face à l’IA
Les équipes informatiques manifestent leur opposition à l’accélération des projets d’IA générative en évoquant un manque de ressources et des risques de sécurité et de qualité des données. Près de 3 informaticiens sur 5 estiment que les attentes de leurs directions métiers pour déployer rapidement l'IA sont déraisonnables. Pire : 88% des DSI sont dans l’incapacité de répondre au déluge de requêtes des métiers.
L’émergence de l’IA est à l’origine d’un choc de productivité et d’efficacité opérationnelle. Les entreprises commencent ainsi à enregistrer des gains de productivité, et les cadres entendent donc naturellement engranger les bénéfices. Si les organisations cherchent à conserver un avantage concurrentiel en implémentant rapidement l’IA générative, les retours sur investissements risquent d’être décevants, sans les infrastructures, les ressources et les expertises adaptées.
Principaux enseignements de l’étude : la pression sur les équipes informatiques pour mettre rapidement en œuvre l’IA générative s’est accentuée :
9 DSI sur 10 affirment que l’IA générative les a contraints à réévaluer leur stratégie, et à changer de mentalité quant à la façon d’intégrer et d’utiliser de nouvelles technologies ;
86% estiment que leur métier a gagné en importance avec l’arrivée de l’IA générative ;
68% affirment que leur direction attend d’eux qu’ils soient des experts en matière d’IA générative.
Pour les directions, la rapidité passe avant la sécurité :
La mise en œuvre rapide de l’IA serait surtout une priorité des directeurs métiers. En effet, interrogés sur leurs propres priorités, les DSI citent avant tout la sécurité et la qualité des données, et estiment que leurs directions métiers accordent plus d’importance à la rapidité de mise en oeuvre des projets d’IA.
Contraints de gérer ces divergences, près de la moitié (48%) des DSI reconnaissent avoir du mal à trouver le bon équilibre entre rapidité, valeur et sécurité lors de la mise en œuvre de nouvelles technologies.
Des obstacles à l’implémentation de l’IA :
Mises sous pression, les équipes informatiques doivent faire face à des inquiétudes croissantes quant à leur capacité à se procurer efficacement les budgets et ressources nécessaires à la mise en œuvre de nouvelles technologies telles que l’IA en citant notamment 5 principaux défis :
1. Le manque de compétences en intelligence artificielle au sein de leurs équipes
2. La sécurité des données
3. La qualité des données
4. Le retard pris sur d’autres chantiers IT majeurs
5. La hausse des coûts de développement
En outre, près du tiers (31%) des DSI affirment ne pas avoir suffisamment de temps pour mettre en œuvre et entraîner des modèles et algorithmes d’intelligence artificielle, et près de la moitié d’entre eux estiment que leur infrastructure est incapable de répondre à la demande :
48 % craignent que l’infrastructure de sécurité de leur organisation ne puisse pas répondre à la demande d’innovation
45% craignent que l’infrastructure de gestion de données de leur organisation ne puisse pas répondre à la demande d’innovation
« La course à l'IA générative contraint les équipes informatiques à un équilibre fragile entre rapidité, ROI et sécurité. Il devient crucial d'investir dans la formation et le renforcement des compétences en IA au sein des équipes informatiques, tout en mettant en place des processus rigoureux de gestion des données et de sécurité. Une collaboration étroite entre les directions métiers et les DSI est essentielle pour relever ces défis et exploiter pleinement le potentiel de l'IA tout en minimisant les risques », avertit Frédéric Pozzi, Vice-Président, Mulesoft chez Salesforce France.
Méthodologie de l'étude :
L’étude a été conduite par le cabinet d’études Vanson Bourne, à la demande de Salesforce en janvier 2024. L’échantillon intérrogé concerne 600 professionnels de l'informatique (200 dirigeants informatiques et 400 contributeurs individuels) en Australie, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
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