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La Sacem gagne en efficacité en unifiant ses outils d’éditique avec Jaspersoft


Rédigé par Communiqué de Jaspersoft le 6 Octobre 2009

La Sacem a choisi l’outil JasperReports de Jaspersoft pour mettre en place sa nouvelle solution d’édition centralisée.



Jaspersoft, l’éditeur du logiciel de décisionnel le plus répandu au monde, annonce aujourd’hui que La Sacem (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musiques) a choisi JasperReports pour mettre en place une solution d’édition centralisée.



La Sacem est une société civile à but non lucratif gérée par les créateurs et éditeurs. Sa vocation est de protéger, représenter et servir plus de 130 000 auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ainsi que la création musicale. Elle a pour mission essentielle de collecter les droits d’auteur et de les redistribuer en France et dans le monde entier.



Pour remplir sa mission, la Sacem est amenée à éditer des documents pour répondre à trois principaux types de besoin :

· Les courriers unitaires pour traiter les problématiques quotidiennes.

· Les impressions départementales de factures, petits rapports, mailings, relevés de décompte, courriers d’information représentent quant à eux des volumes d’impression unitaires de 500 à 1000 pages.

· Enfin, les impressions centralisées (et principalement l’édition du feuillet à destination des sociétaires), avec mise sous pli et routage, représentent plusieurs centaines de milliers de pages tous les trimestres.



Au total, plusieurs dizaines de milliers de documents sont ainsi imprimés mensuellement par environ 1500 collaborateurs répartis au siège social et dans les 86 délégations régionales de la Sacem couvrant tout le territoire Français. Jusqu’à présent, l’entreprise s’appuyait sur plusieurs solutions gérées indépendamment les unes des autres pour répondre à l’ensemble de ses besoins.



Afin d’optimiser son Système d’Information et pour réduire les coûts inhérents à cette architecture hétérogène, la Direction de l’Organisation des Systèmes d’Information de la Sacem a confié à Jérôme Duchemin, responsable de la cellule Architecture et Méthodes, le soin de mettre en place un projet de centralisation et de simplification des éditions, baptisé EDITH (pour Editique Homogénéisée).



La Sacem ayant déjà la culture du logiciel libre, elle oriente très rapidement son choix vers l’outil JasperReports de Jaspersoft, libre mais aussi et surtout reconnu pour sa fiabilité et sa stabilité : « il s’agissait alors de l’outil le plus mature existant sur le marché. Il était rapidement intégrable dans notre solution et pouvait facilement évoluer en fonction de nos besoins. De plus, il nous a séduit par sa capacité de montée en charge, ce qui s’avérait primordial pour nous, aussi bien du point de vue du nombre d’utilisateurs que du volume d’impressions à gérer », résume Jérôme Duchemin.



La Sacem s’est donc appuyée sur JasperReports pour en faire le cœur d’une solution de composition et d’impression de documents développée en interne. Pour les courriers unitaires et les éditions départementales, les documents sont composés et imprimés par JasperReports sur les imprimantes des collaborateurs. Pour les éditions centralisées JasperReports génère les documents au format PDF afin de pouvoir les éditer sur des infrastructures adaptées à l’impression, la mise sous pli et le routage. La solution intègre aussi nativement l’archivage en GED des documents, offrant ainsi aux équipes en charge des projets informatiques une solution simple et complète pour toutes les problématiques d’édition.



C’est en termes d’intégration que le choix de JasperSoft s’est révélé le plus intéressant : « nous avons été amenés à faire du développement autour du moteur de notre solution pour mieux répondre à la spécificité de certains besoins. Ceci aurait été beaucoup plus coûteux, voire totalement impossible avec une solution propriétaire », explique Jérôme Duchemin.



La Sacem a également atteint son objectif économique grâce au coût des licences et du support, qui sont devenus faibles tant le produit est simple à utiliser et fiable. Mais le gain le plus notable se situe à terme au niveau du temps gagné trimestriellement par l’organisation mise en place autours de cette solution : « en confiant l’impression à une seule infrastructure, nous avons dégagé du temps au niveau de nos équipes internes, et pouvons désormais les employer à d’autres tâches », se réjouit Jérôme Duchemin.





Commentaires

1.Posté par MATHIOU le 07/10/2009 10:31
Il faut y croire, j'ose espérer que ce logiciel ne leurs à pas couté les yeux de la tête.

2.Posté par Patrick DF le 08/10/2009 17:33
Vous savez quand on peut commencer à soupçonner un logiciel libre d'être devenu un logiciel commercial ?

Peut-être quand on peut lire à son propos dans un article sur Decideo : "logiciel de décisionnel le plus répandu dans le monde".

"Ils n'en mourraient pas tous, mais tous étaient frappés" écrivait La Fontaine. Signe des temps sans doute. Snif.

3.Posté par Philippe Nieuwbourg le 08/10/2009 19:07
@ Patrick
Je me permettrai juste une petite explication de texte. Comme indiqué sous le titre il s'agit d'un "communiqué de Jaspersoft", pas d'un article rédigé par un journaliste qui essaie d'être objectif.
Je ne crois pas en effet que j'aurais employé ce qualificatif "plus répandu dans le monde"... d'ailleurs, je ne suis pas trop "cours de récré" à celui qui a la plus longue... liste de clients.

En revanche votre remarque me donne une idée d'article : "libre et ambitieux : est-ce compatible" ?
On ne peut en effet pas reprocher à une société venant du monde open source de faire du marketing. A moins qu'à vos yeux, le logiciel ouvert doive s'en affranchir totalement ?

4.Posté par Stefan le 09/10/2009 11:11
@Patrick DF

Si par logiciel "libre" vous entendez strictement un logiciel open source gratuit entretenu par une communauté, il faudrait revenir un peu à la réalité. Pour faire un BON logiciel il faut une ORGANISATION. Des chefs de projets, des experts techniques, des architectes etc. etc. etc. donc une structure plus ou moins grande dédiée à cette "cause". Bien entendu ces gens ont des besoins et des familles donc on ne peut pas partir sur une base de 100% "volontariat" donc une forme de rémunération doit exister.

La quasi totalité des modèles open-source de succès impliquent une partie commerciale. Le fait d'avoir un prix n'implique pas forcément de devenir une boite noire comme les autres ou de pratiquer des prix absurdes dans le contexte économique actuel. Pourquoi croyez vous que les projets Actuate/BIRT et Jasper subsistent et se développent alors que JFree sombre dans l'oubli? C'est juste un exemple.

Pour ma part, tant qu'une solution open-source garde son esprit communautaire et redonne des choses consistantes en open source gratuit pour tout le monde de temps en temps, c'est que le respect des "sources" est bien là.

Et je me tiens bien loin du "sectarisme" fanatique de certains qui souhaitent voir tout en open source gratuit, je connais un tas de projets open-source qui sont morts ou ont sombré dans la "Bidouille" à cause d'une simple raison : l'enthousiasme ne paye pas les factures à la fin du mois, intérêt financier et plaisir de faire ce que l'on a envie de faire doivent cohabiter.

C'est peut être un peu triste, mais c'est le monde dans lequel nous vivons, soyons réalistes, il n'y a que les projets viables technologiquement ET économiquement qui survivent.

5.Posté par Patrick DF le 19/10/2009 15:41
@Philippe

Une fois de plus, il n'y a pas grand chose à ajouter après le commentaire tout en nuances et en argumentation de Stephan. Sourire.

Ma remarque était par ailleurs un clin d'oeil qui n'avait aucune prétention militante. Quoique. Si la vision de Stephan est indiscutablement réaliste, il n'en demeure pas moins que je me souviens d'une époque pas si lointaine où ce point de vue aurait été perçu comme avant-gardiste par les pragmatiques et comme un apostat par les dogmatiques du libre.

Pour répondre à votre question, Philippe, je me rangerai sans hésiter du côté de Stephan, avec une pensée pour les professionnels de "talent" qui m'avaient convaincu les premiers de la pertinence de cette approche mixte : on ne peut donc certainement pas reprocher à une société venant du monde open source de faire du marketing. On pourrait en revanche souhaiter que peut-être et parce qu'elle vient précisément de ce monde, qu'elle le fasse avec un esprit "open source", loin des "cours de récré".

Alors "peut-on être libre et ambitieux ?" Oui, sans doucun doute. Reste à savoir comment être "viable économiquement" ET en même temps, rester "libre" c'est à dire ne pas totalement vendre son âme au diable (shareholder sweet shareholder), et se faire aspirer par le trou noir (MySQL sweet MySQL).

6.Posté par Stefan le 20/10/2009 10:03
@ Patrick

Grand Sourire :-)

Entièrement d'accord avec vous sur ces points. Sinon, c'est vrai que j'ai occupé les cases "avant-gardiste" et "apostat" à plusieurs reprises, visiblement j'ai du mal à me sortir certaines idées de la tête. On verra bien entendu si c'est les bonnes, un tas de choses restent à prouver...

Pour MySQL , parait-il que ça coute cher à Oracle ( 100 millions / mois ) et que l'enquête de la Commission Européenne est susceptible de faire ressortir des choses du trou noir. Affaire à suivre :-)


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