Thomas Bourgeois, Président-Directeur Général de Dhatim
L'économie au cœur de la campagne présidentielle
Rarement une élection présidentielle n'a autant fait participer les électeurs à la gestion de notre dette et à la manière de réduire nos déficits. Avec un secteur industriel, laminé par les délocalisations, qui a su capter l'attention de certains candidats, la compétitivité de notre industrie et, plus largement, l'économie s'est invitée au cœur des débats. L'opportunité nous a donc été donnée, notamment lors du débat du deuxième tour, d'assister à la vulgarisation de certaines notions que nous avions oubliées depuis l'Université comme « la place de l'Etat dans la régulation des acteurs économiques », « le protectionnisme et les barrières douanières » ou même « de l'écu à l'euro : l'évolution des échanges monétaires européens ». Vous avez dit pédagogie ?
Les économies budgétaires : cheval de bataille de deux « grands candidats »
Jamais les citoyens n'auront été autant éduqués à la nécessité de renforcer notre compétitivité, élément essentiel pour devenir un acteur global fort, aux côtés de nos partenaires européens et mondiaux. L'autre fait marquant est la manière dont les économies budgétaires, notamment au premier tour, ont été placées au cœur même des débats. La capacité à redresser les finances de notre pays a été utilisée comme un cheval de bataille majeur par deux des « grands » candidats. Des infographies, publiées dans la presse, ont même classé les candidats selon le niveau d'économies publiques qu'ils se proposaient de réaliser au long de leur quinquennat.
Du choc de simplification à la DSN
Ces préoccupations ne sont pas nouvelles. Au travers du choc de simplification, lancé en 2013, l'Etat a choisi de faire de la diminution de la complexité administrative et normative un outil au service de l'amélioration de la relation avec les citoyens et compétitivité des entreprises. Entrée en vigueur en janvier 2017, après une année de phase pilote, la DSN ou déclaration sociale nominative veut simplifier la gestion annuelle des entreprises. Côté entreprise, la mission est complexe car elle conduit les DRH à contrôler chaque mois, pour chaque employé, un volume de données beaucoup plus important, de l'ordre du million de lignes d'écritures. Autre écueil, contrairement aux procédures de simplifications précédentes, le défi de la simplification est ici à double tranchant : chaque donnée erronée étant passible d'une amende de dix euros, en cas de redressement, les entreprises s'exposent à des pénalités exponentielles.
Un nouveau paradigme technologique transformer la DSN en opportunité
La DSN serait-elle un Game Changer ? Peut-être bien car elle préfigure un changement de paradigme où la complexité et l'échelle des données contraignent le gestionnaire RH, pour être efficace, à capitaliser sur une assistance d'outils de nouvelle génération. Dans ce domaine, le potentiel de l'Intelligence Artificielle de machine learning, couplé au Big Data, est gigantesque. Avec ces outils, ce sont des milliards de lignes de données, inaccessibles à l'être humain de par leur nombre et leur diversité, qui deviennent exploitables. En comprenant les données dans le détail, les robots logiciels réalisent des millions de contrôles et d'actions par jour. Déjà utilisés par les fonctions Achat et Comptabilité, ils permettent de réduire les coûts jusqu'à 30% selon les départements et les catégories de dépenses. Les gestionnaires peuvent ainsi se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée et augmenter leur performance. S'agissant de la DSN, les entreprises qui essaient de s'adapter aux exigences de l'administration avec les outils informatiques habituels le font à leurs risques et périls… et en pénalisant potentiellement leurs salariés. En effet, les données transmises via cette DSN serviront de base au futur impôt prélevé à la source et au calcul des retraites. Les erreurs sur chaque déclaration sont donc cumulées de mois en mois, ainsi que les pénalités encourues en cas de contrôles.
Une meilleure compétitivité pour les entreprises à l'ère de la mondialisation
La DSN est un cas unique où une contrainte légale conduit les entreprises à se doter d'outils uniques en leur genre. Les Directions des Ressources Humaines sont ainsi entrées, sans s'en rendre compte, dans l'ère de l'Intelligence Artificielle, du Machine Learning, et du Big data. Désormais familiarisées avec une nouvelle génération d'assistants digitaux intelligents, elles ont tous les atouts en main pour optimiser leurs processus et gagner en compétitivité, un atout essentiel dans cette ère de mondialisation et de concurrence.
Rarement une élection présidentielle n'a autant fait participer les électeurs à la gestion de notre dette et à la manière de réduire nos déficits. Avec un secteur industriel, laminé par les délocalisations, qui a su capter l'attention de certains candidats, la compétitivité de notre industrie et, plus largement, l'économie s'est invitée au cœur des débats. L'opportunité nous a donc été donnée, notamment lors du débat du deuxième tour, d'assister à la vulgarisation de certaines notions que nous avions oubliées depuis l'Université comme « la place de l'Etat dans la régulation des acteurs économiques », « le protectionnisme et les barrières douanières » ou même « de l'écu à l'euro : l'évolution des échanges monétaires européens ». Vous avez dit pédagogie ?
Les économies budgétaires : cheval de bataille de deux « grands candidats »
Jamais les citoyens n'auront été autant éduqués à la nécessité de renforcer notre compétitivité, élément essentiel pour devenir un acteur global fort, aux côtés de nos partenaires européens et mondiaux. L'autre fait marquant est la manière dont les économies budgétaires, notamment au premier tour, ont été placées au cœur même des débats. La capacité à redresser les finances de notre pays a été utilisée comme un cheval de bataille majeur par deux des « grands » candidats. Des infographies, publiées dans la presse, ont même classé les candidats selon le niveau d'économies publiques qu'ils se proposaient de réaliser au long de leur quinquennat.
Du choc de simplification à la DSN
Ces préoccupations ne sont pas nouvelles. Au travers du choc de simplification, lancé en 2013, l'Etat a choisi de faire de la diminution de la complexité administrative et normative un outil au service de l'amélioration de la relation avec les citoyens et compétitivité des entreprises. Entrée en vigueur en janvier 2017, après une année de phase pilote, la DSN ou déclaration sociale nominative veut simplifier la gestion annuelle des entreprises. Côté entreprise, la mission est complexe car elle conduit les DRH à contrôler chaque mois, pour chaque employé, un volume de données beaucoup plus important, de l'ordre du million de lignes d'écritures. Autre écueil, contrairement aux procédures de simplifications précédentes, le défi de la simplification est ici à double tranchant : chaque donnée erronée étant passible d'une amende de dix euros, en cas de redressement, les entreprises s'exposent à des pénalités exponentielles.
Un nouveau paradigme technologique transformer la DSN en opportunité
La DSN serait-elle un Game Changer ? Peut-être bien car elle préfigure un changement de paradigme où la complexité et l'échelle des données contraignent le gestionnaire RH, pour être efficace, à capitaliser sur une assistance d'outils de nouvelle génération. Dans ce domaine, le potentiel de l'Intelligence Artificielle de machine learning, couplé au Big Data, est gigantesque. Avec ces outils, ce sont des milliards de lignes de données, inaccessibles à l'être humain de par leur nombre et leur diversité, qui deviennent exploitables. En comprenant les données dans le détail, les robots logiciels réalisent des millions de contrôles et d'actions par jour. Déjà utilisés par les fonctions Achat et Comptabilité, ils permettent de réduire les coûts jusqu'à 30% selon les départements et les catégories de dépenses. Les gestionnaires peuvent ainsi se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée et augmenter leur performance. S'agissant de la DSN, les entreprises qui essaient de s'adapter aux exigences de l'administration avec les outils informatiques habituels le font à leurs risques et périls… et en pénalisant potentiellement leurs salariés. En effet, les données transmises via cette DSN serviront de base au futur impôt prélevé à la source et au calcul des retraites. Les erreurs sur chaque déclaration sont donc cumulées de mois en mois, ainsi que les pénalités encourues en cas de contrôles.
Une meilleure compétitivité pour les entreprises à l'ère de la mondialisation
La DSN est un cas unique où une contrainte légale conduit les entreprises à se doter d'outils uniques en leur genre. Les Directions des Ressources Humaines sont ainsi entrées, sans s'en rendre compte, dans l'ère de l'Intelligence Artificielle, du Machine Learning, et du Big data. Désormais familiarisées avec une nouvelle génération d'assistants digitaux intelligents, elles ont tous les atouts en main pour optimiser leurs processus et gagner en compétitivité, un atout essentiel dans cette ère de mondialisation et de concurrence.