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LOLF : Business Objects au service de la protection judiciaire de la jeunesse


Rédigé par Business Objects le 14 Juin 2005

Pour une meilleure évaluation de la mesure éducative envers les mineurs délinquants, mineurs en danger et jeunes majeurs protégés



La direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ- ministère de la Justice) a choisi les technologies de Business Objects (NASDAQ: BOBJ ; Euronext Paris, code Sicovam : 12074), le leader mondial des fournisseurs de solutions de Business Intelligence (BI), pour mieux mettre en oeuvre la LOLF (Loi Organique relative aux Lois de Finances), notamment en matière de définition d'objectifs d'activité de ses services.

La DPJJ prend en charge, soit directement par son secteur public, soit en finançant les associations habilitées à cet effet, les mineurs et jeunes majeurs pour lesquels les magistrats ont prescrit une mesure éducative (investigations, l'insertion et hébergement de mineurs délinquants ou en danger). Par sa nature même, la mesure éducative est une activité complexe qui requiert des paramètres de tous ordres pour la définir et la traduire en indicateurs d'objectifs et de résultats.

La LOLF demande désormais de rendre compte de cette activité dans ses nombreux paramètres. Cette nouvelle orientation a amené la DPJJ à faire un saut technologique pour analyser plus précisément son activité à l'aune des nouvelles règles budgétaires. A l'aide des technologies de Business Objects, la DPJJ met progressivement en place des indicateurs destinés à mesurer l'activité des services. Ces informations sont ensuite partagées avec les services déconcentrés, dont les moyens humains, matériels et financiers sont alloués annuellement en relation avec leur activité. En effet, si la LOLF demande la production de tels indicateurs nationaux, le parti a été pris par la DPJJ de les décliner progressivement au niveau régional.

« Les services relevant de la protection judiciaire de la jeunesse ont mission de mettre en oeuvre les mesures éducatives prescrites par l'autorité judiciaire pour des mineurs délinquants ou en danger. Ces services sont très attachés à la dimension éducative de leurs interventions, dans un champ où la quantification des résultats est complexe. La perspective du passage à la LOLF les amène à quantifier et analyser leurs activités différemment. Avec Business Objects, la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ), l'une des trois directions tête de réseau de la Chancellerie en charge de la justice des mineurs, devrait pouvoir modéliser et mettre à disposition de ses services déconcentrés des indicateurs d'objectifs et de résultats. Objectif : doter les structures éducatives de moyens financiers, humains et matériels adaptés à leurs missions. Celles-ci sont déclinées en objectifs nationaux, régionaux et départementaux dans le cadre du dialogue de gestion », Jean Macabies, Chef du bureau de l'informatique et des statistiques (DPJJ/SDL/L3).

Une dizaine de tableaux d'activité détaillés offrent immédiatement une vision dynamique des mesures éducatives et du nombre de jeunes concernés sur l'ensemble du territoire : mesures judiciaires à prendre en charge (enquête, placement, travail d'intérêt général, sursis avec mise à l'épreuve ...), mesures en cours et terminées, prescripteurs (juge des enfants, parquet, tribunal pour enfants), délais de prise en charge des jeunes, suivi par les éducateurs, taux d'occupation des établissements, taux d'activité par catégorie de personnels pour chaque type de mesures, coût complet par journée de prise en charge, etc ...

La meilleure compréhension de ces paramètres et de l'activité des services, ainsi que le partage des informations entre tous les services déconcentrés, permettront à terme l'amélioration qualitative des actions. Pour les justiciables, une meilleure analyse des flux de personnes permettra d'optimiser l'emploi des structures d'accueil. Pour le contribuable, l'emploi des moyens humains, matériels et financiers en sera optimisé. Plus généralement, pour la société, ces actions contribuent à la prévention de la récidive, l'insertion sociale et la protection des jeunes en danger.

D'ores et déjà, la DPJJ envisage le suivi de nouveaux champs d'activité. « Quel jeune, avec quel profil bénéficie de tel ou tel type d'activité (formation en atelier mécanique, horticulture, scolarisation dans un dispositif particulier...), pour quelle durée, avec quel résultat ?... Ce sont là des actions d'intérêt général dont il faut également rendre compte », cite à titre d'exemple Jean Macabies (chef du bureau de la statistique et de l'informatique). La complexité des analyses menées par la direction de la PJJ va aller croissant. Croiser les informations sur les typologies de publics et de mesures éducatives avec les statistiques démographiques, de chômage, de scolarisation de la population des différents départements, constituera un prochain axe d'analyse.

Aujourd'hui utilisés pour analyser l'activité du secteur public (8 000 fonctionnaires répartis entre 700 unités éducatives), les tableaux BusinessObjects seront prochainement employés pour mieux connaître les prises en charge éducatives que les magistrats confient aux 1 300 structures associatives habilitées Justice et à la charge financière du budget de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse.




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