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Les résultats d’une enquête publiés aujourd’hui par BlackLine (Nasdaq : BL), leader mondial des solutions d’automatisation et d’optimisation du contrôle financier basées sur un modèle « Continuous Accounting » révèlent que, même si l’intelligence artificielle est encore considérée comme une technologie émergente, elle n’en joue pas moins déjà un rôle significatif dans la fonction financière. Près d’un tiers (32%) des départements financiers y ont ainsi recours. Et ce n’est pas fini ! Selon l’étude, l’IA devrait gagner encore du terrain : 88 % des directeurs financiers (France : 84%) estiment qu’elle occupera une place prépondérante dans le paysage au cours des dix prochaines années.
Menée auprès de directeurs financiers, responsables financiers et comptables — pour un échantillon total de 900 personnes — à travers le monde, l’enquête, commanditée par BlackLine et opérée par Censuswide, indique sans tergiverser l’ampleur du phénomène IA ainsi que l’importance de ce dernier pour le département financier du futur.
« Notre étude révèle que l’intelligence artificielle constitue déjà un aspect central des processus pour un grand nombre de départements financiers à travers le monde. Bien qu’il soit impossible de savoir aujourd’hui si cette technologie pourra tenir ses nombreuses promesses, elle fera indéniablement partie de l’avenir. Il est donc important pour les entreprises de s’y préparer » déclare Frédéric Huby, Directeur Général de BlackLine France.
La France, le bon élève européen
Concernant l’adoption de l’IA à plus court terme par les entreprises n’y ayant pas encore recours, l’enquête pointe une fracture nette entre les différents pays. Tandis que 20% des répondants britanniques et 18% des américains n’envisagent pas de déployer l’IA l’année prochaine, ce chiffre baisse de façon considérable en Allemagne (10%) et surtout en France (6%), ce qui démontre un plus grand optimisme des entreprises de ces deux pays concernant la maturité de l’IA.
Une tendance qui se confirme lorsqu’on interroge les entreprises à propos des tâches financières qui pourraient être confiées à l’IA à l’horizon dix ans. Alors que les répondants tous pays confondus s’accordent pour dire qu’elle permettra d’automatiser les tâches lourdes et chronophages, il n’en va pas de même pour les opérations à plus haute valeur stratégique pour l’entreprise.
À la question de savoir si l’IA aura suffisamment progressé au cours des dix prochaines années pour prendre des décisions financières stratégiques, les réponses varient. Si la France mène à nouveau la marche, avec 46% des personnes interrogées ayant répondu positivement, elle est bien au-dessus de la moyenne globale de 32%. À titre comparatif, l’Allemagne (35%) et la Grande-Bretagne (31%) oscillent près de cette moyenne tandis que les Etats-Unis (24%) la font carrément chuter. La France, donc, est pour beaucoup dans la compensation de ce taux relativement faible.
Un optimisme qui diffère en fonction du poste occupé
Outre les divergences d’opinion régionales sur l’importance de l’IA et les tâches dont elle aura la charge, on observe aussi un certain désaccord entre les différents membres des équipes financières. Les directeurs financiers sont de loin les plus confiants quant au futur rôle de l’IA au sein de leur département : 42% d’entre eux considèrent qu’il s’agira de la technologie la plus déterminante dans le domaine financier au cours des cinq prochaines années, loin devant la blockchain, la cybersécurité et l’analyse des données. Les comptables et responsables financiers sont, quant à eux, nettement moins convaincus : 23% et 19% d’entre eux, respectivement, étant d’accord avec leur directeur financier.
La responsabilité au centre du débat
Malgré leur enthousiasme à l’égard de l’IA, les directeurs financiers ne sont pas pour autant naïfs. D’après l’enquête, ils ont pleinement conscience des conséquences qu’une Intelligence Artificielle déficiente pourrait engendrer. 43% des directeurs financiers reconnaissent ainsi qu’ils pourraient être tenus responsables en cas de non-conformité à certaines réglementations, de pénalités financières ou de chute de la valeur boursière résultant d’une décision prise par l’IA. Globalement, 23% des sondés estiment que la responsabilité incombera au directeur financier, 19% au directeur général et 14% au développeur du logiciel d’IA.
« La disposition des directeurs financiers à se considérer responsables des problèmes comptables liés à l’Intelligence Artificielle, et de leurs conséquences sur la situation financière ou la réputation de leur entreprise, suggère que l’impact de cette nouvelle technologie ne sera pas le même pour tous au sein de la fonction financière et comptable. Bien qu’elle puisse considérablement améliorer l’efficacité des tâches quotidiennes des équipe et leur permettre de se concentrer sur d’autres activités, l’IA risque d’ajouter une nouvelle responsabilité ainsi qu’un niveau de complexité supplémentaire au rôle des directeurs financiers » conclut Frédéric Huby.
Méthodologie de l’étude
Cette enquête a été menée en ligne par Censuswide au mois d’août 2017 pour le compte de BlackLine auprès de 900 professionnels de la finance (directeurs financiers, comptables et responsables financiers) en Europe (France, Royaume-Uni et Allemagne), aux Etats-Unis et en Australie. Ces professionnels travaillent pour de grandes entreprises réalisant un chiffre d’affaires important :
• France > 50 millions d’euros
• Royaume-Uni > 50 millions de livres
• Allemagne > 50 millions d’euros
• États-Unis > 150 millions de dollars américains
• Australie > 50 millions de dollars australiens
Menée auprès de directeurs financiers, responsables financiers et comptables — pour un échantillon total de 900 personnes — à travers le monde, l’enquête, commanditée par BlackLine et opérée par Censuswide, indique sans tergiverser l’ampleur du phénomène IA ainsi que l’importance de ce dernier pour le département financier du futur.
« Notre étude révèle que l’intelligence artificielle constitue déjà un aspect central des processus pour un grand nombre de départements financiers à travers le monde. Bien qu’il soit impossible de savoir aujourd’hui si cette technologie pourra tenir ses nombreuses promesses, elle fera indéniablement partie de l’avenir. Il est donc important pour les entreprises de s’y préparer » déclare Frédéric Huby, Directeur Général de BlackLine France.
La France, le bon élève européen
Concernant l’adoption de l’IA à plus court terme par les entreprises n’y ayant pas encore recours, l’enquête pointe une fracture nette entre les différents pays. Tandis que 20% des répondants britanniques et 18% des américains n’envisagent pas de déployer l’IA l’année prochaine, ce chiffre baisse de façon considérable en Allemagne (10%) et surtout en France (6%), ce qui démontre un plus grand optimisme des entreprises de ces deux pays concernant la maturité de l’IA.
Une tendance qui se confirme lorsqu’on interroge les entreprises à propos des tâches financières qui pourraient être confiées à l’IA à l’horizon dix ans. Alors que les répondants tous pays confondus s’accordent pour dire qu’elle permettra d’automatiser les tâches lourdes et chronophages, il n’en va pas de même pour les opérations à plus haute valeur stratégique pour l’entreprise.
À la question de savoir si l’IA aura suffisamment progressé au cours des dix prochaines années pour prendre des décisions financières stratégiques, les réponses varient. Si la France mène à nouveau la marche, avec 46% des personnes interrogées ayant répondu positivement, elle est bien au-dessus de la moyenne globale de 32%. À titre comparatif, l’Allemagne (35%) et la Grande-Bretagne (31%) oscillent près de cette moyenne tandis que les Etats-Unis (24%) la font carrément chuter. La France, donc, est pour beaucoup dans la compensation de ce taux relativement faible.
Un optimisme qui diffère en fonction du poste occupé
Outre les divergences d’opinion régionales sur l’importance de l’IA et les tâches dont elle aura la charge, on observe aussi un certain désaccord entre les différents membres des équipes financières. Les directeurs financiers sont de loin les plus confiants quant au futur rôle de l’IA au sein de leur département : 42% d’entre eux considèrent qu’il s’agira de la technologie la plus déterminante dans le domaine financier au cours des cinq prochaines années, loin devant la blockchain, la cybersécurité et l’analyse des données. Les comptables et responsables financiers sont, quant à eux, nettement moins convaincus : 23% et 19% d’entre eux, respectivement, étant d’accord avec leur directeur financier.
La responsabilité au centre du débat
Malgré leur enthousiasme à l’égard de l’IA, les directeurs financiers ne sont pas pour autant naïfs. D’après l’enquête, ils ont pleinement conscience des conséquences qu’une Intelligence Artificielle déficiente pourrait engendrer. 43% des directeurs financiers reconnaissent ainsi qu’ils pourraient être tenus responsables en cas de non-conformité à certaines réglementations, de pénalités financières ou de chute de la valeur boursière résultant d’une décision prise par l’IA. Globalement, 23% des sondés estiment que la responsabilité incombera au directeur financier, 19% au directeur général et 14% au développeur du logiciel d’IA.
« La disposition des directeurs financiers à se considérer responsables des problèmes comptables liés à l’Intelligence Artificielle, et de leurs conséquences sur la situation financière ou la réputation de leur entreprise, suggère que l’impact de cette nouvelle technologie ne sera pas le même pour tous au sein de la fonction financière et comptable. Bien qu’elle puisse considérablement améliorer l’efficacité des tâches quotidiennes des équipe et leur permettre de se concentrer sur d’autres activités, l’IA risque d’ajouter une nouvelle responsabilité ainsi qu’un niveau de complexité supplémentaire au rôle des directeurs financiers » conclut Frédéric Huby.
Méthodologie de l’étude
Cette enquête a été menée en ligne par Censuswide au mois d’août 2017 pour le compte de BlackLine auprès de 900 professionnels de la finance (directeurs financiers, comptables et responsables financiers) en Europe (France, Royaume-Uni et Allemagne), aux Etats-Unis et en Australie. Ces professionnels travaillent pour de grandes entreprises réalisant un chiffre d’affaires important :
• France > 50 millions d’euros
• Royaume-Uni > 50 millions de livres
• Allemagne > 50 millions d’euros
• États-Unis > 150 millions de dollars américains
• Australie > 50 millions de dollars australiens
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