Eric Soares, Vice-président France de Symantec
Les informations migrent des périphériques de stockage traditionnels des datacenters vers des périphériques se trouvant à l'extérieur du pare-feu des entreprises. L'expression « prolifération de l'information » désigne cette nouvelle catégorie d'informations duplicatives non organisées. Le Digital Information Index de Symantec est un baromètre de la prolifération de l'information dans différentes régions du monde. Il montre que sur certains marchés en développement tels que l'Inde et la Chine, la prolifération de l'information est plus importante qu'ailleurs, par exemple en France et au Japon.
La prise de conscience de la prolifération de l'information est importante en raison des effets de grande envergure et souvent négatifs qu'elle peut avoir sur les entreprises. Elle a d'ailleurs été identifiée dans plus d'un quart des réponses à l'enquête comme un « facteur important » des incidents relatifs aux informations. Parmi ces incidents figurent des problèmes tels que l'exposition d'informations confidentielles résultant de la perte ou du vol d'un terminal mobile (ce qui a été vécu par un tiers des entreprises interrogées). D'autres problèmes découlent du fait qu'il est tout simplement difficile de trouver les informations nécessaires en raison d'un manque d'organisation général. De plus, les entreprises n'exploitent pas efficacement leurs ressources de stockage : les taux d'utilisation du stockage sont faibles tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pare-feu.
La prolifération de l'information
L'informatique mobile, y compris le BYOD (Bring Your Own Device), et le cloud computing sont en tête des inducteurs de la prolifération de l'information. L'utilisation des terminaux mobiles à des fins professionnelles a considérablement augmenté la quantité d'informations stockées et accessibles sur des smartphones et tablettes. Les entreprises étendent l'accès des informations à ces terminaux, y compris ceux appartenant à leurs salariés. Globalement, au niveau mondial, 14 % des informations des entreprises sont aujourd'hui stockées sur ces terminaux mobiles. En France, ce taux est de 11 %. Les terminaux mobiles ont aussi un impact sur l'accès aux informations : 28 % des accès aux informations des entreprises en moyenne dans le monde et 21 % en France ont désormais lieu depuis des terminaux mobiles. En d'autres termes, même les informations qui se trouvent toujours derrière le pare-feu sont en danger lorsqu'elles sont transmises.
Le cloud computing procure aux entreprises des applications et de la capacité de stockage à moindres coûts, ce qui facilite la gestion des volumes croissants d'informations. Toutefois, il en résulte aussi une quantité croissante d'informations stockées au-delà des frontières de l'entreprise, dans la nature. Près d'un quart (23 %) des informations des entreprises sont actuellement stockées dans des clouds privés ou publics. Les chiffres français indiquent une tendance similaire (21 %). Si l'on y ajoute les smartphones, tablettes et ordinateurs portables, cela signifie que près de 50 % des informations des entreprises sont stockées à l'extérieur de leur pare-feu.
À la lumière de ces évolutions, la gestion des informations devient une priorité essentielle. Les entreprises qui en tireront le meilleur bénéfice sont celles qui sauront hiérarchiser, classer leurs données, rester « agiles » avec une infrastructure flexible et adopter une approche efficace et cohérente basée sur l’archivage et la déduplication. En un mot, ce seront celles qui partiront de l’information, pour mieux la protéger et … l’utiliser.
La prise de conscience de la prolifération de l'information est importante en raison des effets de grande envergure et souvent négatifs qu'elle peut avoir sur les entreprises. Elle a d'ailleurs été identifiée dans plus d'un quart des réponses à l'enquête comme un « facteur important » des incidents relatifs aux informations. Parmi ces incidents figurent des problèmes tels que l'exposition d'informations confidentielles résultant de la perte ou du vol d'un terminal mobile (ce qui a été vécu par un tiers des entreprises interrogées). D'autres problèmes découlent du fait qu'il est tout simplement difficile de trouver les informations nécessaires en raison d'un manque d'organisation général. De plus, les entreprises n'exploitent pas efficacement leurs ressources de stockage : les taux d'utilisation du stockage sont faibles tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pare-feu.
La prolifération de l'information
L'informatique mobile, y compris le BYOD (Bring Your Own Device), et le cloud computing sont en tête des inducteurs de la prolifération de l'information. L'utilisation des terminaux mobiles à des fins professionnelles a considérablement augmenté la quantité d'informations stockées et accessibles sur des smartphones et tablettes. Les entreprises étendent l'accès des informations à ces terminaux, y compris ceux appartenant à leurs salariés. Globalement, au niveau mondial, 14 % des informations des entreprises sont aujourd'hui stockées sur ces terminaux mobiles. En France, ce taux est de 11 %. Les terminaux mobiles ont aussi un impact sur l'accès aux informations : 28 % des accès aux informations des entreprises en moyenne dans le monde et 21 % en France ont désormais lieu depuis des terminaux mobiles. En d'autres termes, même les informations qui se trouvent toujours derrière le pare-feu sont en danger lorsqu'elles sont transmises.
Le cloud computing procure aux entreprises des applications et de la capacité de stockage à moindres coûts, ce qui facilite la gestion des volumes croissants d'informations. Toutefois, il en résulte aussi une quantité croissante d'informations stockées au-delà des frontières de l'entreprise, dans la nature. Près d'un quart (23 %) des informations des entreprises sont actuellement stockées dans des clouds privés ou publics. Les chiffres français indiquent une tendance similaire (21 %). Si l'on y ajoute les smartphones, tablettes et ordinateurs portables, cela signifie que près de 50 % des informations des entreprises sont stockées à l'extérieur de leur pare-feu.
À la lumière de ces évolutions, la gestion des informations devient une priorité essentielle. Les entreprises qui en tireront le meilleur bénéfice sont celles qui sauront hiérarchiser, classer leurs données, rester « agiles » avec une infrastructure flexible et adopter une approche efficace et cohérente basée sur l’archivage et la déduplication. En un mot, ce seront celles qui partiront de l’information, pour mieux la protéger et … l’utiliser.