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Informatica : Les tendances en matière de Big Data qui marqueront l’Europe en 2014


Rédigé par Communiqué de Informatica le 13 Janvier 2014

Comme chaque année, Informatica Corporation (Nasdaq: INFA), leader mondial des fournisseurs indépendants de solutions d’intégration de données présente ses prévisions pour 2014 dans le domaine du Big Data.



D’après Emmanuel Serrurier, Directeur Général France d’Informatica, « Cette année s’inscrira non seulement sous le signe des transformations technologiques majeures mais aussi des bouleversements culturels qui en découleront. Si l’an 2013 a incontestablement été marqué par la révélation de problématiques de sécurité, 2014 sera l’année qui apportera un début de réponse à cette question – tant à l’initiative des citoyens que des entreprises. Au cœur du débat sur le respect de la vie privée : les données—quelles sont les données que les consommateurs sont prêts à divulguer sur eux-mêmes et leur utilisation par les entreprises répond-elle à leurs attentes ? »

Focus client

Aujourd’hui, les consommateurs aspirent à davantage d’interactions avec les entreprises quel que soit le canal choisi. Cependant, les entreprises ne sont pas encore suffisamment équipées pour traiter la masse de données générées par ces rapports multicanaux, réaliser les analyses nécessaires et pleinement exploiter le potentiel de cette relation.

En 2014, les entreprises auront pour priorité de placer véritablement les clients au cœur de leurs démarches. La généralisation de l’Internet des Objets, du Big Data et des réseaux sociaux a entraîné et continuera la génération et collecte massive de données dans le Cloud. Confrontées à cette tendance, elles ont de grandes difficultés à faire face à la prolifération d’informations issues de ces divers canaux de transactions.

Les entreprises commenceront donc en 2012 à réellement tirer profit du nombre croissant de points de contact client. Une étude réalisée par Gartner souligne que 64 % des organisations mondiales souhaitent désormais investir dans des projets Big Data*. Par conséquent, les sociétés ne devraient plus se noyer dans un océan de données, mais au contraire parvenir à enrichir l’expérience client. Grâce à la gestion des données de référence (MDM), les entreprises seront donc en mesure de proposer des offres plus personnalisées à leurs utilisateurs professionnels, qui pourront à leur tour offrir un service VIP à chaque consommateur.

Vie privée

L’époque où les consommateurs refusaient de partager la moindre information les concernant est certes révolue mais il est évident que ce partage va atteindre ses limites. En 2014, il est très probable qu’ils commencent à exiger une contrepartie à la divulgation de leurs données, qu’il s’agisse d’un gain en qualité de vie, d’offres spéciales voire d’une monétisation de leurs données.

C’est ce que révèle une étude menée par Forrester, qui indique que plus d’un tiers des acheteurs en ligne britanniques souhaiteraient vendre toutes leurs données numériques** à la marque et au prix de leur choix – et la moitié d’entre eux serait davantage enclin à effectuer des achats auprès d’une enseigne si elle achetait leurs données.

Afin de capitaliser sur la tendance à la monétisation des données, les entreprises doivent veiller à offrir des avantages tangibles à celles et ceux dont elles détiennent les données. Les entreprises deviennent les gardiennes de ces informations, et elles doivent les utiliser exclusivement afin de simplifier le quotidien de leurs clients et de leur apporter une vrai valeur ajoutée. Le défi à relever sera de déterminer avec précision ce qui constitue une « valeur ajoutée » pour chaque client et s’assurer que l’offre qui leur est proposée répond véritablement à leurs attentes.

Emergence du Directeur des Données

Au cours de ces dernières années, la frontière entre le Chief Marketing Officer (CMO) et le Chief Information Officer (CIO) disparaît progressivement. Aujourd’hui, les CMO génèrent un volume considérable de données, et il est de plus en plus difficile pour les CIO de gérer ces informations ou d’en faire une analyse pertinente. Or, pour les entreprises désireuses d’amorcer un virage concurrentiel, l’analyse est essentielle. C’est la raison pour laquelle, nous devrions assister en 2014 à l’émergence d’une nouvelle fonction – Chief Data Officer (CDO) – qui viendrait combler cette lacune.

Cette fonction devrait gagner en importance. Bien que seulement 6% des entreprises aient actuellement recruté un CDO, Gartner prévoit que d’ici 2015, un quart des entreprises auront franchi ce pas*** Cette étude suggère par ailleurs l’émergence d’une fonction hybride entre le CMO et le CIO au sein de certaines sociétés : 80 % des entreprises emploieraient un Chief Marketing Technologist.

Le rôle du CDO s’inscrit dans le prolongement de cette approche, à savoir gérer des flux de données essentielles à l’échelle de l’entreprise. Le Big Data reste certes l’opportunité la plus attrayante mais aussi l’obstacle le plus rude à la réalisation d’analyses pertinentes. Par conséquent, les sociétés les plus entreprenantes ne manqueront pas de recruter des talents ayant exclusivement en charge la gestion des données de l’entreprise, et de permettre ainsi aux CMO et CIO de se recentrer sur leurs cœurs de métier. Cette fonction revêtira une importance essentielle, non seulement afin d’améliorer l’opérationnel mais également pour faire le lien entre opérationnel et informatique.

Analyses prescriptives

Les entreprises ne cessent de gagner en compétitivité, et leur principal facteur différentiant en 2014 sera l’analyse.

Une étude réalisée par Accenture et SAS reflète cette tendance : 72 % des entreprises ont déclaré avoir l’intention d’investir dans des outils d’analyse en 2013***. Toutefois, cet investissement s’est révélé être pour l’essentiel un gaspillage : 60 % des entreprises ont déclaré ne pas disposer des compétences nécessaires pour utiliser des outils analytiques*****.

Il est clair que le monde de l’entreprise aura à cœur de combler ces lacunes en 2014, en développant ses compétences analytiques. Grâce à ces nouvelles capacités, les entreprises pourront commencer à capitaliser sur la montée en puissance de l’Internet des Objets en adoptant des analyses prescriptives, c’est-à-dire des analyses leur permettant d’anticiper.

Emmanuelle Serrurier conclut « Automatiser la collecte des données, définir les tendances historiques, identifier les prévisions et mettre en œuvre des mesures prescriptives seront les clés de leur succès. Un peu à l’image d’une voiture ! Qui voudrait d’un véhicule uniquement capable de constater l’imminence d’un accident ? Personne ! Tout bon conducteur souhaite anticiper. Peut-être souhaiteriez-vous analyser les conditions routières, les informations météorologiques et la densité du trafic, entre autres facteurs. À l’instar d’un conducteur, une entreprise a besoin de toutes ses données métiers critiques en temps réel, de manière à adopter des mesures appropriées et d’éviter une sortie de route. »

*Gartner Online, septembre 2013, http://www.gartner.com/newsroom/id/2593815
** Forrester Online, décembre 2013, http://blogs.forrester.com/category/data_digest

***Gartner Online, novembre 2013, http://blogs.gartner.com/dave-aron/2012/11/10/chief-digital-officer-from-oh-no-to-of-course/
***Accenture 2013 CFO Survey, http://www.accenture.com/SiteCollectionDocuments/PDF/Accenture-Preparing-Growth-CFO-Survey-2013.pdf

*****Accenture 2013 CFO Survey, http://www.accenture.com/SiteCollectionDocuments/PDF/Accenture-Preparing-Growth-CFO-Survey-2013.pdf




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