Les détracteurs considèrent que l’on ne peut pas se fier à des mesures agrégées de la performance. Ils pensent par exemple :
- Qu’il est difficile avec un indicateur agrégé d’identifier les axes de progrès à réaliser
- Qu’un indicateur agrégé peut ignorer une composante importante (parce que l’on ne sait pas la mesurer)
- Qu’il est parfois nécessaire de valoriser chaque composant avec une méthodologie d’allocation des poids limitée
- Que la cible de performance d’un indicateur composite est délicate à identifier.
Les indicateurs composites doivent-ils être supprimés de la boîte à outils des managers ? Naturellement non, car la popularité et le pragmatisme des indicateurs composites nous laissent penser qu’ils peuvent être pertinents, à condition toutefois d’en maîtriser la construction, tel est l’objet de cet article.
En préambule, il nous paraît pas inutile de préciser ce qu’est un indicateur et plus spécifiquement un indicateur composite avant d’aborder sa construction.
1. Qu’est-ce qu’un indicateur ?
Le terme « indicateur » est loin d’être univoque : nous l’utilisons dans des sens si différents qu’il est nécessaire de procéder à un travail sémantique de fond pour parvenir à une définition consensuelle. Le terme indicateur vient du verbe latin indicare qui signifie « indiquer ». Selon le Robert, il possède cinq significations différentes :
– personne qui se met à la solde de la police pour la renseigner ;
– livre servant de guide ou d’horaire ;
– instrument fournissant une indication sur une mesure ;
– corps qui change de couleur après une réaction chimique ;
– variable (économique) dont certaines valeurs sont significatives d’un état ou d’un phénomène.
Le terme « indicateur » a donc une double signification : pour le puriste, l’indicateur correspond à la valeur d’une mesure. Nous écrivons ainsi : l’indicateur mesurant le taux d’absentéisme affiche un rebond de deux points, à 5 contre 7 en juin 2005. Pour le pragmatique, l’indicateur reflète l’usage américain actuel, c’est-à-dire la mesure et sa valeur.
Face à cette polysémie et au risque de déplaire aux puristes qui prétendent protéger la langue et ne réussissent qu’à la couper de la pratique réelle et à lui faire perdre toute forme de vitalité, nous rejoignons le rang des pragmatiques. Nous emploierons donc le terme indicateur pour désigner, d’une part, l’instrument de mesure et d’autre part sa valeur.
2. Qu’est-ce qu’un indicateur composite ?
Un indicateur composite, également appelé indicateur synthétique, est un agrégat d’indicateurs individuels valorisés...
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- Qu’il est difficile avec un indicateur agrégé d’identifier les axes de progrès à réaliser
- Qu’un indicateur agrégé peut ignorer une composante importante (parce que l’on ne sait pas la mesurer)
- Qu’il est parfois nécessaire de valoriser chaque composant avec une méthodologie d’allocation des poids limitée
- Que la cible de performance d’un indicateur composite est délicate à identifier.
Les indicateurs composites doivent-ils être supprimés de la boîte à outils des managers ? Naturellement non, car la popularité et le pragmatisme des indicateurs composites nous laissent penser qu’ils peuvent être pertinents, à condition toutefois d’en maîtriser la construction, tel est l’objet de cet article.
En préambule, il nous paraît pas inutile de préciser ce qu’est un indicateur et plus spécifiquement un indicateur composite avant d’aborder sa construction.
1. Qu’est-ce qu’un indicateur ?
Le terme « indicateur » est loin d’être univoque : nous l’utilisons dans des sens si différents qu’il est nécessaire de procéder à un travail sémantique de fond pour parvenir à une définition consensuelle. Le terme indicateur vient du verbe latin indicare qui signifie « indiquer ». Selon le Robert, il possède cinq significations différentes :
– personne qui se met à la solde de la police pour la renseigner ;
– livre servant de guide ou d’horaire ;
– instrument fournissant une indication sur une mesure ;
– corps qui change de couleur après une réaction chimique ;
– variable (économique) dont certaines valeurs sont significatives d’un état ou d’un phénomène.
Le terme « indicateur » a donc une double signification : pour le puriste, l’indicateur correspond à la valeur d’une mesure. Nous écrivons ainsi : l’indicateur mesurant le taux d’absentéisme affiche un rebond de deux points, à 5 contre 7 en juin 2005. Pour le pragmatique, l’indicateur reflète l’usage américain actuel, c’est-à-dire la mesure et sa valeur.
Face à cette polysémie et au risque de déplaire aux puristes qui prétendent protéger la langue et ne réussissent qu’à la couper de la pratique réelle et à lui faire perdre toute forme de vitalité, nous rejoignons le rang des pragmatiques. Nous emploierons donc le terme indicateur pour désigner, d’une part, l’instrument de mesure et d’autre part sa valeur.
2. Qu’est-ce qu’un indicateur composite ?
Un indicateur composite, également appelé indicateur synthétique, est un agrégat d’indicateurs individuels valorisés...
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