Nous annoncions la semaine dernière la mise en liquidation judiciaire de la société Decidea Consulting créée par Jean-Philippe Desmontils en 2007. Iena Consulting nous apprend aujourd’hui avoir repris auprès du liquidateur certains actifs de l’entreprise, dont quelques contrats en cours et certaines compétences. Iena Consulting récupère trois consultants dans cette opération dont Jean-Philippe Desmontils.
Toufic-Pascal Naccache, PDG de Iena Consulting souhaitait renforcer ses compétences en matière de data warehousing, d’ETL sur les technologies Oracle, DataStage. Mais il ne reprendra pas les contrats de sous-traitance ; Iena Consulting travaille en direct avec ses clients. « Notre point fort ce sont les applications analytiques, l’élaboration budgétaire », explique Toufic-Pascal Naccache. A fin décembre 2010, après l’intégration de ces actifs rachetés, Iena Consulting emploie 32 salariés et aura réalisé un chiffre d’affaires de 2,4 millions d’euros.
Les raisons de la liquidation de Decidea Consulting restent mystérieuses. L’entreprise aurait réalisé un chiffre d’affaires pour son dernier exercice (sur 18 mois) beaucoup plus important que celui publié en 2007, mais exclusivement en sous-traitance d’autres grands intégrateurs. Decidea Consulting ne serait pas parvenu à vendre ses prestations suffisamment chères et aurait accumulé les pertes à partir de 2009, en partie suite à des litiges prud’homaux. Il y aurait eu de plus de grosses difficultés de trésorerie.
Decidea avait sept salariés avant sa cessation d’activité et sous-traitait à son tour à des consultants indépendants.
Un montage qui montre toute la fragilité des prestataires de services en cascade, dans le secteur du décisionnel comme dans d’autres domaines de l’informatique. Le client grand compte donneur d’ordre ne veut s’engager qu’auprès de grandes SSII reconnues et se désintéresse de qui réalisera finalement la prestation. Ces grandes SSII sous-traitent une partie de leur activité à des SSII plus petites, qui elles-mêmes font appel à des indépendants… On imagine que l’implication du consultant en charge, bien éloigné du client final donneur d’ordre dans la chaine de prestataire, n’est pas évidente à gérer. Que penser par ailleurs de ces « SSII » intermédiaires qui s’apparentent plus à des sociétés de négoce, dont le produit n’est autre que la journée de consulting, achetée le moins cher possible et revendue avec un petit bénéfice… Une moralisation des relations serait sans doute bienvenue, à tous les maillons de la chaîne y compris dans les services achats des grands donneurs d’ordres.
Toufic-Pascal Naccache, PDG de Iena Consulting souhaitait renforcer ses compétences en matière de data warehousing, d’ETL sur les technologies Oracle, DataStage. Mais il ne reprendra pas les contrats de sous-traitance ; Iena Consulting travaille en direct avec ses clients. « Notre point fort ce sont les applications analytiques, l’élaboration budgétaire », explique Toufic-Pascal Naccache. A fin décembre 2010, après l’intégration de ces actifs rachetés, Iena Consulting emploie 32 salariés et aura réalisé un chiffre d’affaires de 2,4 millions d’euros.
Les raisons de la liquidation de Decidea Consulting restent mystérieuses. L’entreprise aurait réalisé un chiffre d’affaires pour son dernier exercice (sur 18 mois) beaucoup plus important que celui publié en 2007, mais exclusivement en sous-traitance d’autres grands intégrateurs. Decidea Consulting ne serait pas parvenu à vendre ses prestations suffisamment chères et aurait accumulé les pertes à partir de 2009, en partie suite à des litiges prud’homaux. Il y aurait eu de plus de grosses difficultés de trésorerie.
Decidea avait sept salariés avant sa cessation d’activité et sous-traitait à son tour à des consultants indépendants.
Un montage qui montre toute la fragilité des prestataires de services en cascade, dans le secteur du décisionnel comme dans d’autres domaines de l’informatique. Le client grand compte donneur d’ordre ne veut s’engager qu’auprès de grandes SSII reconnues et se désintéresse de qui réalisera finalement la prestation. Ces grandes SSII sous-traitent une partie de leur activité à des SSII plus petites, qui elles-mêmes font appel à des indépendants… On imagine que l’implication du consultant en charge, bien éloigné du client final donneur d’ordre dans la chaine de prestataire, n’est pas évidente à gérer. Que penser par ailleurs de ces « SSII » intermédiaires qui s’apparentent plus à des sociétés de négoce, dont le produit n’est autre que la journée de consulting, achetée le moins cher possible et revendue avec un petit bénéfice… Une moralisation des relations serait sans doute bienvenue, à tous les maillons de la chaîne y compris dans les services achats des grands donneurs d’ordres.
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