Pour Ginni Rometty, CEO de IBM, cette journée du 9 janvier 2014 ne marque pas moins que le début d’une troisième ère de l’informatique ! Après l’informatique de calcul, puis l’informatique programmable, viendrait l’ère de l’informatique cognitive dont IBM Watson serait le fer de lance. Et pour la CEO de IBM, la création du groupe Watson au sein de la multinationale serait un événement interne aussi important que le lancement de l’IBM 360 ou que la création de IBM Global Services.
Watson, popularisé par sa participation à Jeopardy il y a trois ans, a depuis franchi plusieurs étapes. IBM a tout d’abord souhaité appliquer cette technologie d’intelligence artificielle au domaine de la santé. Des applications concrètes ont permis au domaine de l’oncologie de progresser dans ses diagnostics grâce à Watson.
Watson, popularisé par sa participation à Jeopardy il y a trois ans, a depuis franchi plusieurs étapes. IBM a tout d’abord souhaité appliquer cette technologie d’intelligence artificielle au domaine de la santé. Des applications concrètes ont permis au domaine de l’oncologie de progresser dans ses diagnostics grâce à Watson.
Une nouvelle ère s’ouvre pour IBM
Mais aujourd’hui IBM considère que la technologie est mure et que le marché est prêt pour que Watson devienne le coeur d’une division consacrée à cette nouvelle génération d’applications informatiques, où la machine apprend par elle-même et où elle se met à la portée de l’utilisateur en comprenant son langage. “Machine learning” et langage naturel, sont au coeur de Watson. “Watson a été imaginé et bâti pour le monde du Big Data”, explique Ginni Rometty. “80 % de l’information n’est pas structurée, localisation, textes, tweets, photos, etc.”
La dirigeante de IBM précise d’ailleurs que Watson a parfois été mal compris. “Ce n’est pas un super moteur de recherche. Watson ne sert pas à chercher, Watson comprend l’information. Watson comprend votre question, et il vous demande de la préciser s’il ne comprend pas tout”.
La dirigeante de IBM précise d’ailleurs que Watson a parfois été mal compris. “Ce n’est pas un super moteur de recherche. Watson ne sert pas à chercher, Watson comprend l’information. Watson comprend votre question, et il vous demande de la préciser s’il ne comprend pas tout”.
IBM Watson Group s’installe au coeur de New York
Ce n’est pas en Californie, mais au coeur de la Silicon Alley de New York que IBM installe sa nouvelle division. Dans un superbe immeuble en cours d’achèvement, IBM accueillera 2000 chercheurs, et un incubateur qui composeront l’écosystème Watson. IBM va en effet consacrer plusieurs millions de dollars à financer des projets complémentaires, des startups qui constitueront cet écosystème.
Ce nouveau groupe au sein de IBM développera plusieurs axes :
- Des solutions dites de “transformation” qui visent certains secteurs (santé, voyage, distribution) et leur proposent une nouvelle étape de modernisation
- Des solutions dites “entreprises” qui proposeront d’accéder à la technologie Watson pour des projets plus génériques
- L’écosystème dont nous avons parlé ci-dessus
- Watson Foundation qui regroupe les technologies qui serviront de base à l’écosystème, en particulier Watson Developper Cloud. WDC proposera des interface de programmation (API) pour faciliter l’intégration de la technologie Watson au sein d’autres applications.
Pour Mike Rhodin, vice-président en charge du groupe Watson, l’objectif est de partager la technologie Watson avec le reste du monde, et de “réhumaniser Internet”.
Ce nouveau groupe au sein de IBM développera plusieurs axes :
- Des solutions dites de “transformation” qui visent certains secteurs (santé, voyage, distribution) et leur proposent une nouvelle étape de modernisation
- Des solutions dites “entreprises” qui proposeront d’accéder à la technologie Watson pour des projets plus génériques
- L’écosystème dont nous avons parlé ci-dessus
- Watson Foundation qui regroupe les technologies qui serviront de base à l’écosystème, en particulier Watson Developper Cloud. WDC proposera des interface de programmation (API) pour faciliter l’intégration de la technologie Watson au sein d’autres applications.
Pour Mike Rhodin, vice-président en charge du groupe Watson, l’objectif est de partager la technologie Watson avec le reste du monde, et de “réhumaniser Internet”.