L’objectif : revenir sur les premiers résultats de l’expérimentation de l’intelligence artificielle générative au sein des services publics et faire part des prochaines avancées en matière de transformation numérique de l’État.
L’Intelligence artificielle porte des promesses de transformations majeures. La fonction publique, premier employeur de France, se saisit de cette technologie pour la mettre à la disposition de ses agents afin de renforcer la qualité de l’accompagnement des Français.
EXPÉRIMENTATION DE L’IA DANS LES SERVICES PUBLICS
En octobre 2023, Stanislas GUERINI a lancé la première expérimentation d’usage d’une IA générative dans les services publics. Depuis octobre, environ 1000 agents volontaires recourent à l’IA pour la rédaction des réponses aux avis et commentaires en ligne d’usagers, et ce dans le cadre du programme Services Publics+ de la direction interministérielle de la transformation publique.
Au bout de 2 mois d’expérimentation, les premiers résultats révèlent que l’outil s’est installé dans le quotidien des services publics, que les agents le jugent utile et que les usagers s’en disent satisfait. Quelques éléments de précisions :
Dans les services publics volontaires, 1 réponse sur 2 est facilitée par l’IA ;
Le temps de réponse moyen est passé de 7 jours à 3 jours ;
Au bout de 2 mois, 70% des agents ont un ressenti positif de l’utilisation de l’outil. 74% des usagers se disent satisfait de la réponse apportée.
En parallèle, la DINUM développe un outil d’IA générative, souverain, libre et ouvert, créé par et pour des agents publics, nommé Albert. Albert propose des réponses personnalisées, la transparence des sources, une facilité d’accès pour toutes les administrations. Dans les prochains mois, Albert sera déployé dans le réseau France services, auprès de conseillers France services volontaires.
DÉVELOPPER L’USAGE DU FRANÇAIS PAR L’IA
Dans la continuité du développement de la volonté de développer une intelligence artificielle reflétant notre culture française, Jean-Noël BARROT a apporté son soutien à la première expérimentation d’un hub de données francophones, nommé Villers-Cotterêt, destiné à augmenter la présence du français dans les modèles IA, à l’heure où, en moyenne, moins de 0,2% des données d’entraînement des modèles d’intelligence artificielle sont françaises. Une première version beta du projet est prévue dans 6 mois.
Cette première expérience de l’utilisation de l’intelligence artificielle générative dans les services publics pourra être étendue à l’avenir à d’autres ministères, notamment dans le cadre des travaux de simplification des relations entre l’administration et les entreprises annoncé par Bruno Le Maire. Le comité d’experts pour l’intelligence artificielle générative et présidé par la Première ministre devrait également se prononcer en début d’année prochaine sur l’opportunité et les modalités de cette extension.
UNE ALLIANCE PUBLIQUE – PRIVÉ POUR RENFORCER LA SOUVERAINETÉ NUMÉRIQUE
En tant que pilote de la stratégie interministérielle du numérique, la DINUM anime l’incubateur Alliance, depuis juillet dernier. Son objectif : répondre à des problématiques concrètes rencontrées par les administrations sur le terrain en réunissant toutes les expertises (privées, publiques, en recherche et enseignement) permettant à l’État de s’approprier tout le potentiel des technologies d’IA.
L’incubateur Alliance regroupe des membres qui ont une volonté commune d’embrasser une démarche entrepreneuriale pour expérimenter et passer à l’échelle des produits souverains et libres. A ce jour, 6 initiatives sont accompagnées et disponibles en ligne.
Par exemple : « CamemBERT » porté par l’institut national de recherche en sciences et technologies du numérique, est le modèle de traitement automatique de langage naturel le plus utilisé pour les entreprises françaises, comme ENEDIS, avec 22 millions de téléchargements depuis sa publication en 2019, permettant d’optimiser la répartition de milliers de demandes clients par jour, une tâche auparavant manuelle qui permet aujourd’hui un retour sur investissement d’environ 3 millions d’euros par an.
Parmi les membres qui se réunissent régulièrement : des administrations appartenant à des ministères, ANCT, CNED, CNIL, INA, ARCOM, Pôle Emploi, DILA, mais aussi des entreprises, dont Illuin, OVH, LightOn, Mistral, Meta, Google et des organismes de recherche et établissements d’enseignement supérieur : INRIA, CentraleSupélec, CNRS.
L’Intelligence artificielle porte des promesses de transformations majeures. La fonction publique, premier employeur de France, se saisit de cette technologie pour la mettre à la disposition de ses agents afin de renforcer la qualité de l’accompagnement des Français.
EXPÉRIMENTATION DE L’IA DANS LES SERVICES PUBLICS
En octobre 2023, Stanislas GUERINI a lancé la première expérimentation d’usage d’une IA générative dans les services publics. Depuis octobre, environ 1000 agents volontaires recourent à l’IA pour la rédaction des réponses aux avis et commentaires en ligne d’usagers, et ce dans le cadre du programme Services Publics+ de la direction interministérielle de la transformation publique.
Au bout de 2 mois d’expérimentation, les premiers résultats révèlent que l’outil s’est installé dans le quotidien des services publics, que les agents le jugent utile et que les usagers s’en disent satisfait. Quelques éléments de précisions :
Dans les services publics volontaires, 1 réponse sur 2 est facilitée par l’IA ;
Le temps de réponse moyen est passé de 7 jours à 3 jours ;
Au bout de 2 mois, 70% des agents ont un ressenti positif de l’utilisation de l’outil. 74% des usagers se disent satisfait de la réponse apportée.
En parallèle, la DINUM développe un outil d’IA générative, souverain, libre et ouvert, créé par et pour des agents publics, nommé Albert. Albert propose des réponses personnalisées, la transparence des sources, une facilité d’accès pour toutes les administrations. Dans les prochains mois, Albert sera déployé dans le réseau France services, auprès de conseillers France services volontaires.
DÉVELOPPER L’USAGE DU FRANÇAIS PAR L’IA
Dans la continuité du développement de la volonté de développer une intelligence artificielle reflétant notre culture française, Jean-Noël BARROT a apporté son soutien à la première expérimentation d’un hub de données francophones, nommé Villers-Cotterêt, destiné à augmenter la présence du français dans les modèles IA, à l’heure où, en moyenne, moins de 0,2% des données d’entraînement des modèles d’intelligence artificielle sont françaises. Une première version beta du projet est prévue dans 6 mois.
Cette première expérience de l’utilisation de l’intelligence artificielle générative dans les services publics pourra être étendue à l’avenir à d’autres ministères, notamment dans le cadre des travaux de simplification des relations entre l’administration et les entreprises annoncé par Bruno Le Maire. Le comité d’experts pour l’intelligence artificielle générative et présidé par la Première ministre devrait également se prononcer en début d’année prochaine sur l’opportunité et les modalités de cette extension.
UNE ALLIANCE PUBLIQUE – PRIVÉ POUR RENFORCER LA SOUVERAINETÉ NUMÉRIQUE
En tant que pilote de la stratégie interministérielle du numérique, la DINUM anime l’incubateur Alliance, depuis juillet dernier. Son objectif : répondre à des problématiques concrètes rencontrées par les administrations sur le terrain en réunissant toutes les expertises (privées, publiques, en recherche et enseignement) permettant à l’État de s’approprier tout le potentiel des technologies d’IA.
L’incubateur Alliance regroupe des membres qui ont une volonté commune d’embrasser une démarche entrepreneuriale pour expérimenter et passer à l’échelle des produits souverains et libres. A ce jour, 6 initiatives sont accompagnées et disponibles en ligne.
Par exemple : « CamemBERT » porté par l’institut national de recherche en sciences et technologies du numérique, est le modèle de traitement automatique de langage naturel le plus utilisé pour les entreprises françaises, comme ENEDIS, avec 22 millions de téléchargements depuis sa publication en 2019, permettant d’optimiser la répartition de milliers de demandes clients par jour, une tâche auparavant manuelle qui permet aujourd’hui un retour sur investissement d’environ 3 millions d’euros par an.
Parmi les membres qui se réunissent régulièrement : des administrations appartenant à des ministères, ANCT, CNED, CNIL, INA, ARCOM, Pôle Emploi, DILA, mais aussi des entreprises, dont Illuin, OVH, LightOn, Mistral, Meta, Google et des organismes de recherche et établissements d’enseignement supérieur : INRIA, CentraleSupélec, CNRS.