D’abord mettre en avant l’information géographique. Ensuite, faciliter les échanges entre géomaticiens, informaticiens et décideurs. Enfin, informer des dernières avancées technologiques. La 18e conférence des utilisateurs francophones d’Esri en témoigne : la carte est un outil d’avenir et l’information géographique se porte bien.
Erik Orsenna a été très clair. « Je suis l’un des vôtres », a-t-il proclamé haut et fort devant une salle comble venue l’écouter disserter sur sa passion : la cartographie. Pour l’occasion, le palais des congrès de Versailles bruissait de 2.539 géomaticiens et décideurs venus participer aux 18e journées SIG 2014 organisées par Esri France les 1er et 2 octobre dernier. En intervenant comme grand témoin, l’écrivain et prix Goncourt a d’abord laissé parler son expérience de conseiller économique de François Mitterrand. Passionné par la carte, « qui permet de comprendre les phénomènes naturels autant qu’humains », il affirme que le SIG (Système d'information géographique) est « le meilleur outil de l’homme pour voir et comprendre le monde ». Cinq raisons à ses yeux. Un, la carte est dynamique, elle capte l’instant et le mouvement. Deux, un simple changement d’échelle souligne le global ou analyse le local afin de définir les espaces pertinents. Trois, elle fait le distinguo entre les vraies et les fausses raretés, celle qui s’épuisent et celles qui sont mal gérées. Quatre, c’est le meilleur moyen de mettre en avant les inégalités de notre unique planète. Cinq, la carte donne de la transparence aux données, elle les révèle, crée un savoir.
Des actes de création pour construire l’avenir
Conclusion : les géomaticiens sont au cœur d’une nouvelle vision du monde, une vision tournée vers l’avenir. Erik Orsenna reprend ainsi le tempo distillé par Rony Gal, président d’Esri France, dans son message d’accueil aux participants. « C’est vous les architectes du futur. La perspective géographique de vos activités fait de vous des acteurs clés dans la connaissance et le traitement des challenges globaux. » Le SIG est un outil au quotidien, sa valeur dépasse désormais les barrières des fonctions et des métiers afin de mieux comprendre pour mieux agir. « S’il y a un message que j’aimerai que vous reteniez de cette conférence, confie-t-il aux géomaticiens, c’est d’envisager vos outils, vos compétences, vos réalisations, non plus seulement dans le monde ordinaire, mais comme des actes de création qui construisent l’avenir ». C’est ce qu’on également montré deux autres grands témoins, architectes de formation. Valérie Mancret- Taylor d’abord, qui en tant que nouvelle directrice générale de l’institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île de France (IAU IDF) rappelle que « la carte n’est pas un simple calque, mais un message visant à faire passer une information ». Jean-Luc Arnaud ensuite, car pour le directeur de recherche du CNRS qui a créé le premier planisphère accessible en ligne, « on ne lit pas une carte comme un livre, de haut en bas et de gauche à droite ; Non, on la consulte pour répondre à des questions ».

Une rentrée 2014 très enthousiasmante
Les dernières avancées des produits proposés par Esri France suivent la même vague : développer des outils pour édifier le futur. Voilà pourquoi les présentations techniques orchestrées par Christophe Tourret, directeur des technologies, mettent en avant les toutes dernières potentialités d’ArgGIS en matière de partage, avec la 3D, la mobilité et surtout le temps réel. Après le secteur privé, et l’expérience réussie présentée par GRTgaz l’an passé, c’est au tour des services publics de mettre en œuvre des Géo- plate-formes interconnectée. Comme en témoigne la présentation de la mairie de Paris, où de multiples applications sont ouvertes aux services en interne, aux décideurs élus ou administratifs, et aux parisiens eux-mêmes. Ici, la mise en place d’une Géo-plate-forme débouche sur des projets ouverts de type Smart City.
Décidément, avec la géomatique, la carte « ce n’est pas seulement du coloriage » comme s’amusent le dire des collégiens, mais bien un moyen révolutionnaire de gérer et de construire l’avenir. Oui, avec beaucoup de nouveaux utilisateurs, de nouveaux projets et de nouveaux usages, cette rentrée 2014 est très enthousiasmante pour l’information géographique.

Pendant deux jours devant 2539 passionnés, les stars ont été les travaux des géomaticiens. Avec 235 communications et présentations, un record cette année, ils ont partagé leur enthousiasme commun pour tout ce qui concerne l’information géographique
Erik Orsenna a été très clair. « Je suis l’un des vôtres », a-t-il proclamé haut et fort devant une salle comble venue l’écouter disserter sur sa passion : la cartographie. Pour l’occasion, le palais des congrès de Versailles bruissait de 2.539 géomaticiens et décideurs venus participer aux 18e journées SIG 2014 organisées par Esri France les 1er et 2 octobre dernier. En intervenant comme grand témoin, l’écrivain et prix Goncourt a d’abord laissé parler son expérience de conseiller économique de François Mitterrand. Passionné par la carte, « qui permet de comprendre les phénomènes naturels autant qu’humains », il affirme que le SIG (Système d'information géographique) est « le meilleur outil de l’homme pour voir et comprendre le monde ». Cinq raisons à ses yeux. Un, la carte est dynamique, elle capte l’instant et le mouvement. Deux, un simple changement d’échelle souligne le global ou analyse le local afin de définir les espaces pertinents. Trois, elle fait le distinguo entre les vraies et les fausses raretés, celle qui s’épuisent et celles qui sont mal gérées. Quatre, c’est le meilleur moyen de mettre en avant les inégalités de notre unique planète. Cinq, la carte donne de la transparence aux données, elle les révèle, crée un savoir.
Des actes de création pour construire l’avenir
Conclusion : les géomaticiens sont au cœur d’une nouvelle vision du monde, une vision tournée vers l’avenir. Erik Orsenna reprend ainsi le tempo distillé par Rony Gal, président d’Esri France, dans son message d’accueil aux participants. « C’est vous les architectes du futur. La perspective géographique de vos activités fait de vous des acteurs clés dans la connaissance et le traitement des challenges globaux. » Le SIG est un outil au quotidien, sa valeur dépasse désormais les barrières des fonctions et des métiers afin de mieux comprendre pour mieux agir. « S’il y a un message que j’aimerai que vous reteniez de cette conférence, confie-t-il aux géomaticiens, c’est d’envisager vos outils, vos compétences, vos réalisations, non plus seulement dans le monde ordinaire, mais comme des actes de création qui construisent l’avenir ». C’est ce qu’on également montré deux autres grands témoins, architectes de formation. Valérie Mancret- Taylor d’abord, qui en tant que nouvelle directrice générale de l’institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île de France (IAU IDF) rappelle que « la carte n’est pas un simple calque, mais un message visant à faire passer une information ». Jean-Luc Arnaud ensuite, car pour le directeur de recherche du CNRS qui a créé le premier planisphère accessible en ligne, « on ne lit pas une carte comme un livre, de haut en bas et de gauche à droite ; Non, on la consulte pour répondre à des questions ».

Une rentrée 2014 très enthousiasmante
Les dernières avancées des produits proposés par Esri France suivent la même vague : développer des outils pour édifier le futur. Voilà pourquoi les présentations techniques orchestrées par Christophe Tourret, directeur des technologies, mettent en avant les toutes dernières potentialités d’ArgGIS en matière de partage, avec la 3D, la mobilité et surtout le temps réel. Après le secteur privé, et l’expérience réussie présentée par GRTgaz l’an passé, c’est au tour des services publics de mettre en œuvre des Géo- plate-formes interconnectée. Comme en témoigne la présentation de la mairie de Paris, où de multiples applications sont ouvertes aux services en interne, aux décideurs élus ou administratifs, et aux parisiens eux-mêmes. Ici, la mise en place d’une Géo-plate-forme débouche sur des projets ouverts de type Smart City.
Décidément, avec la géomatique, la carte « ce n’est pas seulement du coloriage » comme s’amusent le dire des collégiens, mais bien un moyen révolutionnaire de gérer et de construire l’avenir. Oui, avec beaucoup de nouveaux utilisateurs, de nouveaux projets et de nouveaux usages, cette rentrée 2014 est très enthousiasmante pour l’information géographique.

Pendant deux jours devant 2539 passionnés, les stars ont été les travaux des géomaticiens. Avec 235 communications et présentations, un record cette année, ils ont partagé leur enthousiasme commun pour tout ce qui concerne l’information géographique