Un coup de froid à la fois pour les éditeurs traditionnels qui ont tous investi pour proposer cette option à leurs clients; mais surtout pour les nouveaux prestataires qui s'appuient uniquement sur ce mode de diffusion. Les premiers répartissent leurs investissements et peuvent attendre plusieurs années avant qu'une telle offre ne connaisse un plein succès et ne soit rentable. Pour les seconds, ils doivent trouver rapidement du chiffre d'affaires pour valider leur modèle auprès de leurs investisseurs. Et 3 % cela peut sembler modeste. Mais comme le marché de la BI représente, suivant le consensus des analystes, environ 10 milliards de dollars en logiciels au niveau mondial, cela fait tout de même un "gâteau" de 30 millions de dollars par an à se partager si les prévisions du Gartner s'avèrent justes.
Pour Andreas Bitterer, les attentes des entreprises ne sont pas en phase avec les offres des vendeurs. "Les organisations qui ont investi sur des infrastructures de BI traditionnelles hésitent à identifier quel segment de leur informatique décisionnelle pourrait être déplacé vers l'informatique en nuage et voir ses rapports et tableaux de bord confiés à un prestataire en mode hébergé", explique le rapport du Gartner. Un avis partagé par plusieurs spécialistes du domaine qui considèrent que la croissance de la BI hébergée sur le nuage, ne peut être supérieure à celle des applications opérationnelles en cloud computing. Aujourd'hui en effet, si vous choisissez un prestataire en informatique décisionnelle sur le nuage, vous devrez d'abord y faire "monter" les données de vos applications opérationnelles. La logique serait donc plutôt de combiner la tendance "cloud computing" des applications opérationnelles et des applications décisionnelles correspondantes, afin que les deux évoluent au même rythme.
La prédiction du Gartner semble donc logique… ou pas… En effet, il ne faudrait pas oublier que depuis quelques années, l'analyste ne se révèle pas des plus performants sur la détection de nouvelles tendances, surtout quand elle remet en partie en question le modèle économique des éditeurs clients du Gartner… Certains éditeurs Open Source se souviennent encore des propos assassins du Gartner sur l'amateurisme des solutions décisionnelles ouvertes … propos qui ont évolué par la suite lorsque les éditeurs concernés sont devenus incontournables… et clients. Tout espoir n'est donc pas perdu pour les prestataires du décisionnel sur le nuage, mais la souscription d'abonnements au Gartner contribuerait certainement à se faire mieux connaitre du cabinet.
Pour Andreas Bitterer, les attentes des entreprises ne sont pas en phase avec les offres des vendeurs. "Les organisations qui ont investi sur des infrastructures de BI traditionnelles hésitent à identifier quel segment de leur informatique décisionnelle pourrait être déplacé vers l'informatique en nuage et voir ses rapports et tableaux de bord confiés à un prestataire en mode hébergé", explique le rapport du Gartner. Un avis partagé par plusieurs spécialistes du domaine qui considèrent que la croissance de la BI hébergée sur le nuage, ne peut être supérieure à celle des applications opérationnelles en cloud computing. Aujourd'hui en effet, si vous choisissez un prestataire en informatique décisionnelle sur le nuage, vous devrez d'abord y faire "monter" les données de vos applications opérationnelles. La logique serait donc plutôt de combiner la tendance "cloud computing" des applications opérationnelles et des applications décisionnelles correspondantes, afin que les deux évoluent au même rythme.
La prédiction du Gartner semble donc logique… ou pas… En effet, il ne faudrait pas oublier que depuis quelques années, l'analyste ne se révèle pas des plus performants sur la détection de nouvelles tendances, surtout quand elle remet en partie en question le modèle économique des éditeurs clients du Gartner… Certains éditeurs Open Source se souviennent encore des propos assassins du Gartner sur l'amateurisme des solutions décisionnelles ouvertes … propos qui ont évolué par la suite lorsque les éditeurs concernés sont devenus incontournables… et clients. Tout espoir n'est donc pas perdu pour les prestataires du décisionnel sur le nuage, mais la souscription d'abonnements au Gartner contribuerait certainement à se faire mieux connaitre du cabinet.