Si quelques éditeurs de solutions open source étaient dans la salle (il y a peu de chance étant donné les prix d’inscription fixés par le Gartner) ils ont du pousser de grands soupirs face à un tel mur d’incompréhension. D’un autre côté les éditeurs « classiques » présents en nombre ont certainement poussé d’autres soupirs… de soulagement. Gartner déconseille fortement l’emploi de solutions open source dans le domaine du décisionnel, et même dans toute application considérée comme critique par l’entreprise. Ironique et parfois même méprisants envers ces « sociétés de deux ou trois personnes qui disposent d’un site web et d’un garage », le Gartner a consacré une heure de conférence à convaincre les utilisateurs des dangers de l’open source pour leur système d’information. Nous vous proposerons prochainement un article complet de compte-rendu de cette intervention.
Juste quelques chiffres pour vous donner un avant-gout. D’après une étude du Gartner réalisée auprès des grandes entreprises qui sont ses clients, le décisionnel est le domaine le moins touché par l’open source. L’analyste a posé la question suivante, uniquement aux sociétés qui ont déjà introduit une part d’open source dans leur système d’information : envisagez-vous d’utiliser de l’open source dans vos prochains projets décisionnels. A 73 % les entreprises ont répondu Non, pour 18 % une introduction est prévue mais non encore réalisée, et seules 9 % d’entre elles ont déjà des briques décisionnelles en open source (comprenant ETL, base de données ou restitution). L’analyse du Gartner est donc sans appel : la part de marché de la Business Intelligence en open source est microscopique et les applications en place sont plutôt des tests ou des maquettes et jamais des environnements de production critiques.
Pour le Gartner, seules quatre solutions sont intéressantes sur le marché du décisionnel open source : Actuate via le projet BIRT, Jaspersoft, SpagoBI et Pentaho. Deux autres méritent d’être surveillées : SQLPower et LogiXML. En revanche le cimetière se peuple peu à peu : OpenReport, BEE Project, Openi.org ou encore RLIB sont ainsi considérés comme des projets du passé.
Bien sur, ces positions tranchées sont à lire au prisme du modèle économique du Gartner lui-même qui sert les grandes entreprises et se trouve financé essentiellement par les éditeurs propriétaires.
Juste quelques chiffres pour vous donner un avant-gout. D’après une étude du Gartner réalisée auprès des grandes entreprises qui sont ses clients, le décisionnel est le domaine le moins touché par l’open source. L’analyste a posé la question suivante, uniquement aux sociétés qui ont déjà introduit une part d’open source dans leur système d’information : envisagez-vous d’utiliser de l’open source dans vos prochains projets décisionnels. A 73 % les entreprises ont répondu Non, pour 18 % une introduction est prévue mais non encore réalisée, et seules 9 % d’entre elles ont déjà des briques décisionnelles en open source (comprenant ETL, base de données ou restitution). L’analyse du Gartner est donc sans appel : la part de marché de la Business Intelligence en open source est microscopique et les applications en place sont plutôt des tests ou des maquettes et jamais des environnements de production critiques.
Pour le Gartner, seules quatre solutions sont intéressantes sur le marché du décisionnel open source : Actuate via le projet BIRT, Jaspersoft, SpagoBI et Pentaho. Deux autres méritent d’être surveillées : SQLPower et LogiXML. En revanche le cimetière se peuple peu à peu : OpenReport, BEE Project, Openi.org ou encore RLIB sont ainsi considérés comme des projets du passé.
Bien sur, ces positions tranchées sont à lire au prisme du modèle économique du Gartner lui-même qui sert les grandes entreprises et se trouve financé essentiellement par les éditeurs propriétaires.