GE Healthcare, Orange Healthcare et TheraPanacea annoncent une collaboration avec l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris - AP-HP pour la réalisation d’un projet de recherche permettant la création d’une base de données sans précédent autour de l’imagerie thoracique chez les patients suspectés d’infection par le SARS-Cov-2, virus responsable du Covid-19.
Cette collaboration vise à soutenir le projet STOIC (Scanner ThOracique pour le dIagnostic de la pneumonie liée au Covid-19) porté par le Professeur Marie-Pierre Revel, cheffe de l’unité d’imagerie cardiothoracique de l’hôpital Cochin, une étude d’envergure qui vise à analyser 10 000 scanners thoraciques effectués pour suspicion de Covid-19.
« L’intérêt du scanner est d’identifier précocement les signes de la maladie et d’en évaluer l’étendue » explique le Professeur Revel. « Mais il donne également d’autres informations sur l’état de santé du patient, préexistant à l’infection, permettant d’établir un score de gravité que l’on pourra corréler à l’évolution clinique. Toutes ces données sont désormais disponibles et devraient permettre de mieux comprendre pourquoi certains individus développent une forme grave de la maladie. »
Un groupe de vingt radiologues experts de la Société d’Imagerie Thoracique mobilisés sur ce projet utilise une application web de visualisation d’image 3D, développée par GE Healthcare sur la plateforme EDISON TM et déployée par Orange Healthcare via un accès réseau et une infrastructure d’hébergement des données de santé sécurisés.
« Les services d’hébergement cloud sont résilients, évolutifs et hautement sécurisés. Ils permettent de déployer des projets et de gérer des applications e-santé garantissant la sécurité, la continuité d’exploitation et un accompagnement sur mesure, répondant aux enjeux de la communauté scientifique liés à la disponibilité et protection des données de santé à caractère personnel » ajoute Eric Pieuchot, directeur d’Orange Healthcare.
Ce logiciel permet de visualiser les images en 3D et d’annoter à distance les lésions pulmonaires en contourant les zones atteintes par le virus. Il leur permet également de renseigner les facteurs de comorbidité vasculaire, pulmonaire ou de surpoids susceptibles d’influencer l’évolution de la maladie tels que l’aspect des artères, celui des poumons non atteints, ou encore l’abondance de graisse dans la paroi thoracique.
Cette base de données permettra de développer des solutions d’intelligence artificielle, afin par exemple de quantifier rapidement et de façon automatique l’étendue et la sévérité des lésions, d’orienter la prise en charge des patients, ou d’évaluer l’efficacité des traitements mis en œuvre.
« Les promesses de l’intelligence artificielle dans le domaine de la médecine personnalisée montrent l’importance de travailler en écosystème. Avec la mutualisation des expertises, l’approche ouverte et inclusive du projet STOIC a permis d’accélérer un projet à forte plus-value, en réponse à une attente sociétale », explique Baptiste Perrin, Directeur R&D chez GE Healthcare.
A partir des premières données annotées et collectées par le consortium, TheraPanacea a développé un pilote intégrant l’intelligence artificielle pour quantifier la maladie et établir un pronostic à court terme des patients à partir de leurs scanners pulmonaires d’entrée à l’hôpital.
« L’intelligence artificielle a un rôle crucial à jouer dans des situations de crise telles que celle que nous vivons. » explique le professeur Nikos Paragios, Président de TheraPanacea. « Elle doit faire partie de l’arsenal des médecins et soignants pour leur permettre de prendre les bonnes décisions plus vite et pour plus de patients, tout en gardant leur esprit critique. »
« Cette crise sanitaire nous a obligé à nous mobiliser entièrement et dans l’urgence, et personne n’a compté son temps, qu’il s’agisse des ingénieurs, des radiologues, des chercheurs, ou des chefs de projet gérant les aspects règlementaires », souligne le Professeur Revel. « Nous avons découvert des modèles de collaboration et qui pourront être reproduits pour d’autres impératifs ou urgences de santé publique. »
L’ensemble des données, provenant de nombreux hôpitaux publics parisiens, mais également de Rennes, Lyon et Strasbourg, constituera une base de données sans précédent sur le Covid-19.
Le projet STOIC est soutenu par un mécénat de plusieurs sociétés et fondations, toutes mobilisées par l’urgence sanitaire : Société Innothera, Société Guerbet, Fondation Centrale Supélec, Fondation de l’AP-HP pour la Recherche.
Cette collaboration vise à soutenir le projet STOIC (Scanner ThOracique pour le dIagnostic de la pneumonie liée au Covid-19) porté par le Professeur Marie-Pierre Revel, cheffe de l’unité d’imagerie cardiothoracique de l’hôpital Cochin, une étude d’envergure qui vise à analyser 10 000 scanners thoraciques effectués pour suspicion de Covid-19.
« L’intérêt du scanner est d’identifier précocement les signes de la maladie et d’en évaluer l’étendue » explique le Professeur Revel. « Mais il donne également d’autres informations sur l’état de santé du patient, préexistant à l’infection, permettant d’établir un score de gravité que l’on pourra corréler à l’évolution clinique. Toutes ces données sont désormais disponibles et devraient permettre de mieux comprendre pourquoi certains individus développent une forme grave de la maladie. »
Un groupe de vingt radiologues experts de la Société d’Imagerie Thoracique mobilisés sur ce projet utilise une application web de visualisation d’image 3D, développée par GE Healthcare sur la plateforme EDISON TM et déployée par Orange Healthcare via un accès réseau et une infrastructure d’hébergement des données de santé sécurisés.
« Les services d’hébergement cloud sont résilients, évolutifs et hautement sécurisés. Ils permettent de déployer des projets et de gérer des applications e-santé garantissant la sécurité, la continuité d’exploitation et un accompagnement sur mesure, répondant aux enjeux de la communauté scientifique liés à la disponibilité et protection des données de santé à caractère personnel » ajoute Eric Pieuchot, directeur d’Orange Healthcare.
Ce logiciel permet de visualiser les images en 3D et d’annoter à distance les lésions pulmonaires en contourant les zones atteintes par le virus. Il leur permet également de renseigner les facteurs de comorbidité vasculaire, pulmonaire ou de surpoids susceptibles d’influencer l’évolution de la maladie tels que l’aspect des artères, celui des poumons non atteints, ou encore l’abondance de graisse dans la paroi thoracique.
Cette base de données permettra de développer des solutions d’intelligence artificielle, afin par exemple de quantifier rapidement et de façon automatique l’étendue et la sévérité des lésions, d’orienter la prise en charge des patients, ou d’évaluer l’efficacité des traitements mis en œuvre.
« Les promesses de l’intelligence artificielle dans le domaine de la médecine personnalisée montrent l’importance de travailler en écosystème. Avec la mutualisation des expertises, l’approche ouverte et inclusive du projet STOIC a permis d’accélérer un projet à forte plus-value, en réponse à une attente sociétale », explique Baptiste Perrin, Directeur R&D chez GE Healthcare.
A partir des premières données annotées et collectées par le consortium, TheraPanacea a développé un pilote intégrant l’intelligence artificielle pour quantifier la maladie et établir un pronostic à court terme des patients à partir de leurs scanners pulmonaires d’entrée à l’hôpital.
« L’intelligence artificielle a un rôle crucial à jouer dans des situations de crise telles que celle que nous vivons. » explique le professeur Nikos Paragios, Président de TheraPanacea. « Elle doit faire partie de l’arsenal des médecins et soignants pour leur permettre de prendre les bonnes décisions plus vite et pour plus de patients, tout en gardant leur esprit critique. »
« Cette crise sanitaire nous a obligé à nous mobiliser entièrement et dans l’urgence, et personne n’a compté son temps, qu’il s’agisse des ingénieurs, des radiologues, des chercheurs, ou des chefs de projet gérant les aspects règlementaires », souligne le Professeur Revel. « Nous avons découvert des modèles de collaboration et qui pourront être reproduits pour d’autres impératifs ou urgences de santé publique. »
L’ensemble des données, provenant de nombreux hôpitaux publics parisiens, mais également de Rennes, Lyon et Strasbourg, constituera une base de données sans précédent sur le Covid-19.
Le projet STOIC est soutenu par un mécénat de plusieurs sociétés et fondations, toutes mobilisées par l’urgence sanitaire : Société Innothera, Société Guerbet, Fondation Centrale Supélec, Fondation de l’AP-HP pour la Recherche.
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