Alors que les scandales liés à des fraudes financières et déclarations comptables erronées se répètent, les entreprises se retrouvent au pied du mur, dans l’obligation de s’interroger quant à la fiabilité des informations qu’elles transmettent au marché. La mise en place d’un comité d’audit ou encore la révision des processus internes est à même de les rassurer, toutefois, face au foisonnement des données et à la contrainte toujours plus présente du temps, ces mesures ne suffisent pas à garantir l’exactitude de leurs rapports financiers.
À qui la faute ? Les dirigeants des entreprises sont-ils conscients de cette faillibilité de leurs équipes comptables, ou bien se bercent-ils d’illusions, en prenant pour acquis la fiabilité des chiffres qui leur sont soumis, n’hésitant pas à les utiliser comme base pour prendre leurs décisions stratégiques ? Enfin, les directions financières sont-elles les seules à devoir endosser la responsabilité de ces rapports inexacts ? Pour répondre à ces questions, BlackLine (Nasdaq : BL), leader mondial de la digitalisation des fonctions comptable et financière, a fait appel au cabinet d’étude Censuswide dans le but de mener l’enquête auprès des uns et des autres. Voici leurs réponses :
À qui la faute ? Les dirigeants des entreprises sont-ils conscients de cette faillibilité de leurs équipes comptables, ou bien se bercent-ils d’illusions, en prenant pour acquis la fiabilité des chiffres qui leur sont soumis, n’hésitant pas à les utiliser comme base pour prendre leurs décisions stratégiques ? Enfin, les directions financières sont-elles les seules à devoir endosser la responsabilité de ces rapports inexacts ? Pour répondre à ces questions, BlackLine (Nasdaq : BL), leader mondial de la digitalisation des fonctions comptable et financière, a fait appel au cabinet d’étude Censuswide dans le but de mener l’enquête auprès des uns et des autres. Voici leurs réponses :
Un moment clé pour la transformation des entreprises
Toujours selon l’étude menée par BlackLine et Censuswide, 37% des professionnels interrogés reconnaissent que dans le monde actuel, où les nouvelles technologies occupent une place de plus en plus prépondérante, la marge d’erreur comptable acceptable diminue. 36% parmi eux ont notamment mis en place des technologies pour réduire le risque d’erreurs de reporting suite aux récentes affaires de fraude financière et fausses déclarations comptables à fort impact médiatique. 24% ont quant à eux commencé à revoir leurs processus d’audit interne et externe, et 22%, à modifier les processus de reporting de leur organisation.
« La complexité grandissante des environnements et les attentes en termes d’efficience et de conformité rendent la mise en place d’outils collaboratifs permettant de reprendre le contrôle sur la production de l’information comptable de plus en plus prégnante » conclut Lucie Bordelais, Directrice Développement de BlackLine France.
« La complexité grandissante des environnements et les attentes en termes d’efficience et de conformité rendent la mise en place d’outils collaboratifs permettant de reprendre le contrôle sur la production de l’information comptable de plus en plus prégnante » conclut Lucie Bordelais, Directrice Développement de BlackLine France.
Fabrication des données financières : dans les coulisses de la prise de décision
La multiplicité des sources de données (41%) et le processus de collecte et de traitement de ces données (35%) sont les deux principaux éléments mis en cause par les sondés qui concèdent un manque de confiance envers l’exactitude de leurs informations comptables. Suivent les compétences des personnes qui les ont saisies (30%) et l’erreur humaine (24%), tandis que 14% pointent du doigt l’absence de contrôles automatisés ou de technologies dans le cadre de ces tâches.
Quelles que soient les causes, les conséquences de ces résultats erronés peuvent être multiples, tant au niveau interne qu’externe à l’entreprise. Près de sept personnes interrogées sur dix (67%) pensent ainsi qu’eux-mêmes ou que leur directeur général ou financier a déjà pris des décisions importantes sur la base de données financières obsolètes ou incorrectes. Mais ce n’est pas tout : 41% des sondés estiment que la non identification d’erreurs avant le reporting risque de leur faire perdre beaucoup de temps à régulariser et republier les comptes, 33% que cela pourrait nuire à leur réputation auprès des investisseurs, 27% que cela pourrait entraîner des dettes conséquentes, et 23% que cela risque de conduire à des ennuis avec la justice, pouvant aboutir à des amendes ou des peines de prison.
« Il est intéressant de constater la différence dans le niveau de confiance dans les chiffres entre les directeurs financiers d’une part et les responsables comptables par ailleurs » commente Lucie Bordelais, Directrice Développement de BlackLine France. « Cette étude met en évidence un réel manque de visibilité des directions financières de certains groupes sur le détail des chiffres et de leur processus de production. »
Quelles que soient les causes, les conséquences de ces résultats erronés peuvent être multiples, tant au niveau interne qu’externe à l’entreprise. Près de sept personnes interrogées sur dix (67%) pensent ainsi qu’eux-mêmes ou que leur directeur général ou financier a déjà pris des décisions importantes sur la base de données financières obsolètes ou incorrectes. Mais ce n’est pas tout : 41% des sondés estiment que la non identification d’erreurs avant le reporting risque de leur faire perdre beaucoup de temps à régulariser et republier les comptes, 33% que cela pourrait nuire à leur réputation auprès des investisseurs, 27% que cela pourrait entraîner des dettes conséquentes, et 23% que cela risque de conduire à des ennuis avec la justice, pouvant aboutir à des amendes ou des peines de prison.
« Il est intéressant de constater la différence dans le niveau de confiance dans les chiffres entre les directeurs financiers d’une part et les responsables comptables par ailleurs » commente Lucie Bordelais, Directrice Développement de BlackLine France. « Cette étude met en évidence un réel manque de visibilité des directions financières de certains groupes sur le détail des chiffres et de leur processus de production. »
Une confiance excessive des cadres dirigeants envers les chiffres
Si les trois quarts (75%) des personnes interrogées en France affirment avoir totalement confiance dans l’exactitude de leurs données financières, il existe un écart significatif entre le point de vue des cadres dirigeants et celui des professionnels de la fonction finance. Les premiers, en effet, sont unanimes : 95% d’entre eux affirment avoir entièrement confiance dans l’exactitude de leurs données comptables, tandis qu’ils ne sont que 56% à être de cet avis chez les professionnels de la finance, en charge de la production de ces chiffres, et de ce fait, peut-être plus conscients de leur faillibilité. 39% dans cette catégorie indiquent que leur confiance envers ces chiffres est relative, ou limitée pour 5% d’entre eux.
Le même décalage est observé à propos de la visibilité qu’ont les sondés sur la situation financière de leur entreprise en temps réel. 100% des cadres dirigeants en France déclarent ainsi avoir accès à des chiffres récents et exacts quand ils le souhaitent, contre 77% des professionnels de la finance.
Le même décalage est observé à propos de la visibilité qu’ont les sondés sur la situation financière de leur entreprise en temps réel. 100% des cadres dirigeants en France déclarent ainsi avoir accès à des chiffres récents et exacts quand ils le souhaitent, contre 77% des professionnels de la finance.