Selon la deuxième enquête annuelle "L'IA au Travail" réalisée par Oracle et Future Workplace, un cabinet d'études qui prépare les cadres et dirigeants aux bouleversements dans le travail, les salariés feraient plus confiance aux robots qu’à leur manager ! Ils sont 64% à travers le monde à le penser. En France, cette tendance se confirme avec 56% des répondants qui adhèrent à cette affirmation. Menée auprès de 8 370 salariés, managers et DRH à travers 10 pays, cette enquête montre que l'IA modifie profondément les relations entre les individus et la technologie dans l'environnement professionnel, et redéfinit le rôle que doivent jouer les équipes RH et les managers pour attirer, conserver et développer les talents.
En France, seuls 8% des salariés trouvent enthousiasmant d’avoir recours à l’IA
Contrairement aux craintes que l'on entend habituellement concernant l'impact de l'IA sur l'emploi, les salariés, les managers et les DRH du monde entier font état d'une adoption de plus en plus large de l'IA en environnement professionnel et beaucoup l'accueillent avec intérêt et optimisme. Ce n’est en revanche pas un sentiment généralisé…
L'IA se généralise de plus en plus : plus de 50% des travailleurs utilisent actuellement l'IA sous une forme ou une autre, contre seulement 32% l'an dernier. Les travailleurs ont adopté l'IA plus de deux fois plus en Chine (77%) et en Inde (78%) qu'en France (32%) et au Japon (29%).
La majorité (65%) des travailleurs se disent optimistes, enthousiasmés et reconnaissants d'avoir des robots comme collègues et près d'un quart indiquent avoir une relation aimante et gratifiante avec l'IA au travail.
C'est en Inde (60%) et en Chine (56%) que les travailleurs sont les plus enthousiasmés par l'IA, suivis par les Émirats Arabes Unis (44%), Singapour (41%), le Brésil (32%), l'Australie et la Nouvelle-Zélande (26%) et le Japon (25%).
La France est le pays le plus réticent vis-à-vis de l’IA : seulement 8% des travailleurs se disent enthousiasmés par l’IA. D’autres pays ne font pas partie des plus partisans, les États-Unis (22%) ou le Royaume-Uni (20%).
Globalement parlant, les hommes ont une vision plus positive de l'IA au travail que les femmes : ils se disent optimistes à 32% contre 23% pour les femmes.
56% des travailleurs en France feraient plus confiance aux robots qu'à leur manager
L'adoption croissante de l'IA au travail a un impact significatif sur la façon dont les salariés interagissent avec leur manager. Le rôle traditionnel des équipes RH et du manager évolue en conséquence.
64% feraient plus confiance à un robot qu'à leur manager et la moitié s’est déjà adressée à un robot plutôt qu'à leur manager pour avoir un conseil.
Les travailleurs font plus confiance aux robots qu'aux managers en Inde (89%) et en Chine (88%), suivis par Singapour (83%), le Brésil (78%), le Japon (76%), les Émirats Arabes Unis (74%), l'Australie et la Nouvelle-Zélande (58%), les USA (57%), la France (56%) et le Royaume-Uni (54%).
En revanche, ils sont moins nombreux à avoir déjà sollicité un robot plutôt que leur manager pour obtenir un conseil (37% en France, 36% au Royaume-Uni, ou 87% en Inde et 83% en Chine).
A l’échelle mondiale, les hommes sont plus nombreux (56%) que les femmes (44%) à s'être adressés à l'IA plutôt qu'à leur manager.
82% des gens pensent que les robots sont plus compétents que leur manager pour certaines tâches.
Les répondants indiquent ainsi que les robots sont meilleurs que les managers pour fournir des informations non biaisées (26%), gérer les plannings de travail (34%), résoudre les problèmes (29%) et gérer un budget (26%).
Pour les salariés au global, les managers sont plus aptes que les robots pour la compréhension de leurs sentiments (à 45% vs 39% en France), l'accompagnement (à 33% vs 28% en France) et la création d'une culture professionnelle (à 29% vs 20% en France).
L'IA s'installe durablement : les entreprises doivent simplifier et sécuriser l'IA pour rester compétitives
L'impact de l'IA au travail ne fait que commencer. Pour tirer parti de ses dernières avancées, les entreprises doivent se concentrer sur la simplification et la sécurisation de l'IA au travail si elles ne veulent pas se faire distancer.
76% des travailleurs (et 81% des DRH) trouvent qu'il est difficile de suivre le rythme des évolutions technologiques dans l'environnement professionnel.
Les travailleurs veulent une expérience simplifiée pour l'IA au travail, et notamment une meilleure interface utilisateur (34% vs 22% en France), une formation aux meilleures pratiques (30% vs 21% en France) et une personnalisation de l'expérience en fonction de leur comportement (30% vs 20% en France).
La sécurité (31%) et le respect de la vie privée (30%) constituent les principaux freins identifiés par les travailleurs pour utiliser l'IA au travail.
Les natifs du digital issus de la Génération Z (43%) et les Millenials (45%) sont plus préoccupés par la protection de leur vie privée et la sécurité au travail que la Génération X (29%) ou les Baby-Boomers (23%).
Citations
« Les dernières avancées autour de l'apprentissage automatique, ou Machine Learning, et de l'intelligence artificielle se généralisent rapidement, entraînant une évolution profonde de la façon dont les individus interagissent avec la technologie et avec leurs équipes à travers le monde. Comme le montre cette étude, les relations entre humains et machines au travail changent fortement, mais il n'existe pas de solution globale et unique pour réussir à gérer ce changement. Au contraire, les entreprises doivent travailler étroitement avec leurs services RH pour personnaliser leur approche de la mise en œuvre de l'IA au travail afin de répondre précisément aux évolutions des attentes de leurs équipes à travers le monde », déclare Emily He, SVP, Human Capital Management Cloud Business Group, Oracle.
« Au cours des deux dernières années, nous avons constaté que les travailleurs gagnent en optimisme après avoir adopté l'IA au travail – et que les RH sont à la pointe dans ce domaine. L'étude 2019 montre que l'IA redéfinit non seulement les relations entre travailleurs et managers, mais aussi le rôle des managers dans un environnement piloté par l'IA. D'après les résultats de cette étude, les managers auront toujours un rôle à jouer à l'avenir s'ils s'efforcent avant tout d'être humains et de développer leurs compétences relationnelles, en laissant aux robots les compétences techniques et les tâches routinières », déclare Dan Schawbel, Directeur de Recherche chez Future Workplace.
« Nos résultats 2019 révèlent que les entreprises les plus avant-gardistes capitalisent déjà sur la puissance de l'IA », déclare Jeanne Meister, Partenaire Fondatrice de Future Workplace. Elle poursuit : « En exploitant toute la puissance de l'intelligence artificielle dans l'environnement professionnel, les travailleurs et les managers passent de la méfiance à l'enthousiasme et découvrent qu'ils peuvent se libérer de beaucoup de tâches routinières pour consacrer plus de temps à la résolution de problèmes opérationnels critiques pour l'entreprise. »
En France, seuls 8% des salariés trouvent enthousiasmant d’avoir recours à l’IA
Contrairement aux craintes que l'on entend habituellement concernant l'impact de l'IA sur l'emploi, les salariés, les managers et les DRH du monde entier font état d'une adoption de plus en plus large de l'IA en environnement professionnel et beaucoup l'accueillent avec intérêt et optimisme. Ce n’est en revanche pas un sentiment généralisé…
L'IA se généralise de plus en plus : plus de 50% des travailleurs utilisent actuellement l'IA sous une forme ou une autre, contre seulement 32% l'an dernier. Les travailleurs ont adopté l'IA plus de deux fois plus en Chine (77%) et en Inde (78%) qu'en France (32%) et au Japon (29%).
La majorité (65%) des travailleurs se disent optimistes, enthousiasmés et reconnaissants d'avoir des robots comme collègues et près d'un quart indiquent avoir une relation aimante et gratifiante avec l'IA au travail.
C'est en Inde (60%) et en Chine (56%) que les travailleurs sont les plus enthousiasmés par l'IA, suivis par les Émirats Arabes Unis (44%), Singapour (41%), le Brésil (32%), l'Australie et la Nouvelle-Zélande (26%) et le Japon (25%).
La France est le pays le plus réticent vis-à-vis de l’IA : seulement 8% des travailleurs se disent enthousiasmés par l’IA. D’autres pays ne font pas partie des plus partisans, les États-Unis (22%) ou le Royaume-Uni (20%).
Globalement parlant, les hommes ont une vision plus positive de l'IA au travail que les femmes : ils se disent optimistes à 32% contre 23% pour les femmes.
56% des travailleurs en France feraient plus confiance aux robots qu'à leur manager
L'adoption croissante de l'IA au travail a un impact significatif sur la façon dont les salariés interagissent avec leur manager. Le rôle traditionnel des équipes RH et du manager évolue en conséquence.
64% feraient plus confiance à un robot qu'à leur manager et la moitié s’est déjà adressée à un robot plutôt qu'à leur manager pour avoir un conseil.
Les travailleurs font plus confiance aux robots qu'aux managers en Inde (89%) et en Chine (88%), suivis par Singapour (83%), le Brésil (78%), le Japon (76%), les Émirats Arabes Unis (74%), l'Australie et la Nouvelle-Zélande (58%), les USA (57%), la France (56%) et le Royaume-Uni (54%).
En revanche, ils sont moins nombreux à avoir déjà sollicité un robot plutôt que leur manager pour obtenir un conseil (37% en France, 36% au Royaume-Uni, ou 87% en Inde et 83% en Chine).
A l’échelle mondiale, les hommes sont plus nombreux (56%) que les femmes (44%) à s'être adressés à l'IA plutôt qu'à leur manager.
82% des gens pensent que les robots sont plus compétents que leur manager pour certaines tâches.
Les répondants indiquent ainsi que les robots sont meilleurs que les managers pour fournir des informations non biaisées (26%), gérer les plannings de travail (34%), résoudre les problèmes (29%) et gérer un budget (26%).
Pour les salariés au global, les managers sont plus aptes que les robots pour la compréhension de leurs sentiments (à 45% vs 39% en France), l'accompagnement (à 33% vs 28% en France) et la création d'une culture professionnelle (à 29% vs 20% en France).
L'IA s'installe durablement : les entreprises doivent simplifier et sécuriser l'IA pour rester compétitives
L'impact de l'IA au travail ne fait que commencer. Pour tirer parti de ses dernières avancées, les entreprises doivent se concentrer sur la simplification et la sécurisation de l'IA au travail si elles ne veulent pas se faire distancer.
76% des travailleurs (et 81% des DRH) trouvent qu'il est difficile de suivre le rythme des évolutions technologiques dans l'environnement professionnel.
Les travailleurs veulent une expérience simplifiée pour l'IA au travail, et notamment une meilleure interface utilisateur (34% vs 22% en France), une formation aux meilleures pratiques (30% vs 21% en France) et une personnalisation de l'expérience en fonction de leur comportement (30% vs 20% en France).
La sécurité (31%) et le respect de la vie privée (30%) constituent les principaux freins identifiés par les travailleurs pour utiliser l'IA au travail.
Les natifs du digital issus de la Génération Z (43%) et les Millenials (45%) sont plus préoccupés par la protection de leur vie privée et la sécurité au travail que la Génération X (29%) ou les Baby-Boomers (23%).
Citations
« Les dernières avancées autour de l'apprentissage automatique, ou Machine Learning, et de l'intelligence artificielle se généralisent rapidement, entraînant une évolution profonde de la façon dont les individus interagissent avec la technologie et avec leurs équipes à travers le monde. Comme le montre cette étude, les relations entre humains et machines au travail changent fortement, mais il n'existe pas de solution globale et unique pour réussir à gérer ce changement. Au contraire, les entreprises doivent travailler étroitement avec leurs services RH pour personnaliser leur approche de la mise en œuvre de l'IA au travail afin de répondre précisément aux évolutions des attentes de leurs équipes à travers le monde », déclare Emily He, SVP, Human Capital Management Cloud Business Group, Oracle.
« Au cours des deux dernières années, nous avons constaté que les travailleurs gagnent en optimisme après avoir adopté l'IA au travail – et que les RH sont à la pointe dans ce domaine. L'étude 2019 montre que l'IA redéfinit non seulement les relations entre travailleurs et managers, mais aussi le rôle des managers dans un environnement piloté par l'IA. D'après les résultats de cette étude, les managers auront toujours un rôle à jouer à l'avenir s'ils s'efforcent avant tout d'être humains et de développer leurs compétences relationnelles, en laissant aux robots les compétences techniques et les tâches routinières », déclare Dan Schawbel, Directeur de Recherche chez Future Workplace.
« Nos résultats 2019 révèlent que les entreprises les plus avant-gardistes capitalisent déjà sur la puissance de l'IA », déclare Jeanne Meister, Partenaire Fondatrice de Future Workplace. Elle poursuit : « En exploitant toute la puissance de l'intelligence artificielle dans l'environnement professionnel, les travailleurs et les managers passent de la méfiance à l'enthousiasme et découvrent qu'ils peuvent se libérer de beaucoup de tâches routinières pour consacrer plus de temps à la résolution de problèmes opérationnels critiques pour l'entreprise. »