Volkhard Bregulla, Vice-Président Global Manufacturing, Automotive and IoT, chez Hewlett Packard Enterprise
Les entreprises industrielles voient dans l’Intelligence Artificielle (IA) un facteur clé de croissance profitable grâce à l’efficacité, l’agilité et la diversification qu’elle apporte. Cependant, le manque d’expertise en IA et un volume insuffisant de données qualitatives constituent encore des obstacles à une adoption plus large de cette technologie.
C’est ce que révèle l’enquête menée par Hewlett Packard Enterprise (HPE) et Industry of Things World – la conférence européenne leader dans le domaine de l’IoT industriel – auprès de 858 principaux dirigeants et professionnels d’industries, en majorité européennes[1]. Cette enquête dévoile également que les entreprises industrielles vont déployer des architectures hybrides, intégrant des infrastructures IA réparties à part égale entre les datacenters, le cloud et la périphérie du réseau industriel. Cette hybridation permettra à la fois d’effectuer des traitements à proximité des équipements industriels périphériques, de corréler des données et de bénéficier du machine learning à de multiples endroits.
« L’IA est au cœur de la 4ème révolution industrielle. Elle représente non seulement un élément clé pour franchir le pas vers l’autonomie, mais aussi pour créer de la croissance et un avantage compétitif », déclare Volkhard Bregulla, Vice-Président Global Manufacturing, Automotive and IoT, chez Hewlett Packard Enterprise. « Notre étude révèle que le secteur industriel européen a véritablement compris le pouvoir stratégique de l’IA. Elle met également l’accent sur le besoin crucial de combler les déficits actuels de données et de compétences, si l’on veut bénéficier de tout le potentiel que peut apporter l’Intelligence Artificielle. »
La majorité des répondants (61 %) a déjà engagé des actions autour de l’IA. Parmi eux, 11 % déclarent avoir déjà déployé cette technologie dans des activités ou des fonctions clés de l’entreprise, 14 % envisagent de le faire dans les 12 prochains mois, et 36 % sont en phase d’évaluation.
En moyenne, les répondants espèrent une croissance de 11,6 % de leur chiffre d’affaires d’ici 2030 grâce à l’adoption de l’Intelligence Artificielle et escomptent en parallèle une augmentation de 10,4 % de leurs marges. Nous estimons que l’IA peut offrir des bénéfices dans quasiment toutes les activités composant la chaîne de valeur industrielle, mais également apporter de la diversité dans les produits et les services proposés par les entreprises.
Cet espoir repose sur le taux de succès élevé obtenu dans les projets IA : 95 % des répondants ayant déjà déployés de l’IA reconnaissent avoir atteint, dépassé, voire largement surpasser leurs objectifs. En moyenne, les participants envisagent d’investir 0,48 % de leur chiffre d’affaires sur l’IA dans les 12 mois à venir, ce qui constitue un investissement important, surtout lorsqu’on le compare aux 1,95 % consacrés en moyenne par les entreprises manufacturières[2] à leur budget IT global. En accord avec ces résultats prometteurs, deux tiers des répondants pensent que les nouveaux métiers créés par l’IA vont compenser, voire dépasser, le nombre d’emploi rendus obsolètes par l’IA.
Les autres grands enseignements de l’étude de HPE et IoT World
· Les cas d’usages déployés par les répondants à l’enquête couvrent toute la chaîne de valeur de l’entreprise : recherche et développement (38 %), prévision des demandes (21 %), planning de production (18 %), exploitation (32 %), maintenance (34 %), ventes (20 %) et services (29 %) parmi d’autres.
· Les déploiements d’IA ont pour principaux objectifs :
o « L’accroissement de l’efficacité des opérations d’exploitation, de maintenance et de chaîne d’approvisionnement » (57 % des répondants),
o « Le perfectionnement de l’expérience client » (45 % des répondants),
o « L’amélioration apportée aux produits et services grâce à de nouvelles fonctionnalités » (41 % des répondants),
o « L’adaptation rapide et automatique aux conditions changeantes du marché » (37 % des répondants),
o « La création de nouveaux business models » (34 % des répondants),
o « Une plus grande adéquation entre les approvisionnements et les besoins avec une meilleure capacité de prévision et de planning » (32 % des répondants).
· L’enquête démontre que les architectures IA hybrides vont devenir monnaie courante dans les prochaines années, avec une estimation de déploiement à 55 % dans le cloud ou les datacenters, et de 52 % en périphérie d’ici 2030.
· Cependant, il existe des obstacles majeurs à surmonter pour envisager le déploiement de l’IA à grande échelle :
o « Le manque de qualité et le volume de données nécessaires pour alimenter les algorithmes d’IA » (47 % des répondants),
o « Le manque de gouvernance des données et d’architectures de données à l’échelle de l’entreprise » (34 % des répondants),
o « La pénurie de compétences et de connaissances sur l’IA et les traitements analytiques » (42 % des répondants).
« Malheureusement, une entreprise industrielle qui souhaite déployer de l’IA pour développer un avantage compétitif ne peut pas le faire d’un simple coup de baguette magique » constate Volkhard Bregulla. « Les entreprises doivent d’abord définir leur stratégie IA, identifier les cas d’usages prometteurs, réunir les données, acquérir les technologies et bâtir les solutions techniques, pour solliciter les experts adéquats et enfin, implémenter les bons processus. C’est un réel cheminement, mais les résultats de notre enquête montrent clairement que ce chemin vaut la peine d’être gravi ».
[1] 858 répondants (managers, directeurs, membres des comités de direction) travaillant dans des secteurs d’activité comme le manufacturing, l’IT, le transport, la chimie, l’énergie et les biens de consommation ont participé à l’enquête “The Present and Future of AI in the Industrial Sector” au travers d’un questionnaire mis en ligne entre le 1er août et le 20 septembre 2018. 61 % des répondants sont situés en Europe de l’Ouest, 22 % en Europe Centrale et Europe de l’Est, 7 % en Amérique du Nord, 5 % en Asie-Pacifique, 3 % en Amérique du Sud, et 1 % au Moyen Orient et en Afrique.
[2] “Technology budgets: From value preservation to value creation”, Deloitte Insights - November 2017
C’est ce que révèle l’enquête menée par Hewlett Packard Enterprise (HPE) et Industry of Things World – la conférence européenne leader dans le domaine de l’IoT industriel – auprès de 858 principaux dirigeants et professionnels d’industries, en majorité européennes[1]. Cette enquête dévoile également que les entreprises industrielles vont déployer des architectures hybrides, intégrant des infrastructures IA réparties à part égale entre les datacenters, le cloud et la périphérie du réseau industriel. Cette hybridation permettra à la fois d’effectuer des traitements à proximité des équipements industriels périphériques, de corréler des données et de bénéficier du machine learning à de multiples endroits.
« L’IA est au cœur de la 4ème révolution industrielle. Elle représente non seulement un élément clé pour franchir le pas vers l’autonomie, mais aussi pour créer de la croissance et un avantage compétitif », déclare Volkhard Bregulla, Vice-Président Global Manufacturing, Automotive and IoT, chez Hewlett Packard Enterprise. « Notre étude révèle que le secteur industriel européen a véritablement compris le pouvoir stratégique de l’IA. Elle met également l’accent sur le besoin crucial de combler les déficits actuels de données et de compétences, si l’on veut bénéficier de tout le potentiel que peut apporter l’Intelligence Artificielle. »
La majorité des répondants (61 %) a déjà engagé des actions autour de l’IA. Parmi eux, 11 % déclarent avoir déjà déployé cette technologie dans des activités ou des fonctions clés de l’entreprise, 14 % envisagent de le faire dans les 12 prochains mois, et 36 % sont en phase d’évaluation.
En moyenne, les répondants espèrent une croissance de 11,6 % de leur chiffre d’affaires d’ici 2030 grâce à l’adoption de l’Intelligence Artificielle et escomptent en parallèle une augmentation de 10,4 % de leurs marges. Nous estimons que l’IA peut offrir des bénéfices dans quasiment toutes les activités composant la chaîne de valeur industrielle, mais également apporter de la diversité dans les produits et les services proposés par les entreprises.
Cet espoir repose sur le taux de succès élevé obtenu dans les projets IA : 95 % des répondants ayant déjà déployés de l’IA reconnaissent avoir atteint, dépassé, voire largement surpasser leurs objectifs. En moyenne, les participants envisagent d’investir 0,48 % de leur chiffre d’affaires sur l’IA dans les 12 mois à venir, ce qui constitue un investissement important, surtout lorsqu’on le compare aux 1,95 % consacrés en moyenne par les entreprises manufacturières[2] à leur budget IT global. En accord avec ces résultats prometteurs, deux tiers des répondants pensent que les nouveaux métiers créés par l’IA vont compenser, voire dépasser, le nombre d’emploi rendus obsolètes par l’IA.
Les autres grands enseignements de l’étude de HPE et IoT World
· Les cas d’usages déployés par les répondants à l’enquête couvrent toute la chaîne de valeur de l’entreprise : recherche et développement (38 %), prévision des demandes (21 %), planning de production (18 %), exploitation (32 %), maintenance (34 %), ventes (20 %) et services (29 %) parmi d’autres.
· Les déploiements d’IA ont pour principaux objectifs :
o « L’accroissement de l’efficacité des opérations d’exploitation, de maintenance et de chaîne d’approvisionnement » (57 % des répondants),
o « Le perfectionnement de l’expérience client » (45 % des répondants),
o « L’amélioration apportée aux produits et services grâce à de nouvelles fonctionnalités » (41 % des répondants),
o « L’adaptation rapide et automatique aux conditions changeantes du marché » (37 % des répondants),
o « La création de nouveaux business models » (34 % des répondants),
o « Une plus grande adéquation entre les approvisionnements et les besoins avec une meilleure capacité de prévision et de planning » (32 % des répondants).
· L’enquête démontre que les architectures IA hybrides vont devenir monnaie courante dans les prochaines années, avec une estimation de déploiement à 55 % dans le cloud ou les datacenters, et de 52 % en périphérie d’ici 2030.
· Cependant, il existe des obstacles majeurs à surmonter pour envisager le déploiement de l’IA à grande échelle :
o « Le manque de qualité et le volume de données nécessaires pour alimenter les algorithmes d’IA » (47 % des répondants),
o « Le manque de gouvernance des données et d’architectures de données à l’échelle de l’entreprise » (34 % des répondants),
o « La pénurie de compétences et de connaissances sur l’IA et les traitements analytiques » (42 % des répondants).
« Malheureusement, une entreprise industrielle qui souhaite déployer de l’IA pour développer un avantage compétitif ne peut pas le faire d’un simple coup de baguette magique » constate Volkhard Bregulla. « Les entreprises doivent d’abord définir leur stratégie IA, identifier les cas d’usages prometteurs, réunir les données, acquérir les technologies et bâtir les solutions techniques, pour solliciter les experts adéquats et enfin, implémenter les bons processus. C’est un réel cheminement, mais les résultats de notre enquête montrent clairement que ce chemin vaut la peine d’être gravi ».
[1] 858 répondants (managers, directeurs, membres des comités de direction) travaillant dans des secteurs d’activité comme le manufacturing, l’IT, le transport, la chimie, l’énergie et les biens de consommation ont participé à l’enquête “The Present and Future of AI in the Industrial Sector” au travers d’un questionnaire mis en ligne entre le 1er août et le 20 septembre 2018. 61 % des répondants sont situés en Europe de l’Ouest, 22 % en Europe Centrale et Europe de l’Est, 7 % en Amérique du Nord, 5 % en Asie-Pacifique, 3 % en Amérique du Sud, et 1 % au Moyen Orient et en Afrique.
[2] “Technology budgets: From value preservation to value creation”, Deloitte Insights - November 2017