Il est désormais établi que l’intelligence artificielle jouera un rôle déterminant dans le monde du travail. Dans ce contexte, elle suscite bon nombre de réactions, espoirs et craintes au sein de la population française.
En partenariat avec Harris Interactive, Indeed, premier moteur de recherche d’emploi au monde, a analysé la perception des Français sur la question suivante : quelle place l’intelligence artificielle occupe-t-elle dans le monde du travail ?
Les Français reconnaissent que le rôle joué par l’intelligence artificielle est de plus en plus important dans leur quotidien, mais l’acceptent-ils ?
Si les Français estiment majoritairement que l’IA joue aujourd’hui un rôle déterminant dans les entreprises (61 %) et dans la société (57 %), elle est jugée moins impactante dans leur environnement immédiat.
En effet, aux yeux des sondés, l’être humain reste difficilement remplaçable par une intelligence artificielle s’agissant de la gestion interne des entreprises, particulièrement lorsqu’une interaction avec un salarié est nécessaire.
● Ainsi, 71 % des Français estiment qu’un être humain est toujours plus à même de recruter des salariés compétents qu’une IA.
● De même, 67 % déclarent que l’évaluation de la qualité du travail d’un salarié au sein d’une entreprise est davantage du ressort d’un être humain que d’une IA.
Par ailleurs, le développement de l’IA dans la vie quotidienne des Français n’est pas perçu par les interrogés comme une évolution positive.
● Ainsi, ils voient d’un très mauvais œil l’impact de l’IA sur leur vie privée (60 %), sur la création d’emplois (65 %) et sur la qualité des relations entre les individus (64 %).
● En outre, le gain de temps induit par le recours à l’IA semble surestimé à la lumière de ces résultats, puisque seulement 42 % des interrogés voient leur temps libre augmenter dans le futur.
● Dans l’ensemble, l’étude démontre que les plus jeunes sont plus prompts que leurs aînés à anticiper les conséquences positives de l’IA sur leur vie quotidienne.
Enfin, les Français sont plus ou moins réticents à utiliser l’IA selon les applications : si 7 interrogés sur 10 envisagent d’y avoir recours dans le cadre de tâches ménagères, seuls 44 % font confiance à l’implication d’une IA dans la gestion de leur santé (examens, diagnostics, dossiers médicaux).
Dans quelle mesure les Français se voient-ils confier tout ou partie de leur travail à une intelligence artificielle ?
58 % des actifs français jugent l’IA apte à prendre en charge une part de leur travail. Si ce taux reste inchangé en fonction des catégories socio-professionnelles, il varie fortement selon les générations, 64% des moins de 35 ans ayant appuyé cette opinion contre seulement 48 % pour les plus de 50 ans.
En revanche, admettre qu'une IA peut effectuer certaines tâches à la place d’un être humain ne signifie pas pour autant l’accepter.
● En effet, 55 % des actifs sondés ne souhaiteraient confier aucune de leurs tâches à des algorithmes.
● En outre, s’ils se voyaient offrir le choix, ils seraient plus enclins à confier une part de leur travail actuel à des personnes plus qualifiées (67 %) ou moins qualifiées (64 %) qu’à une IA (58 %).
La modernité reste l’apport majeur du recours à l’IA par une entreprise, pour 56 % des sondés. En revanche, l’IA ne garantit ni rentabilité, ni efficacité, ni fiabilité aux yeux des Français.
● 39 % des interrogés jugent une entreprise plus profitable dès lors qu’elle utilise l’IA
● 16 % seulement la considèrent comme plus fiable.
● Enfin, l’IA n’est pas plébiscitée comme étant un meilleur interlocuteur dans le cadre d’un entretien d’embauche, puisque 9 % des interrogés jugent les algorithmes plus aptes qu’un être humain à comprendre leurs motivations.
Méthodologie
Menée entre le 13 et le 14 mars 2019, cette enquête a été réalisée auprès de 1 940 personnes représentatives de la population française et âgées d’au moins 18 ans. La méthode des quotas et le redressement ont été appliqués à plusieurs critères tels que le sexe, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle et la région.
En partenariat avec Harris Interactive, Indeed, premier moteur de recherche d’emploi au monde, a analysé la perception des Français sur la question suivante : quelle place l’intelligence artificielle occupe-t-elle dans le monde du travail ?
Les Français reconnaissent que le rôle joué par l’intelligence artificielle est de plus en plus important dans leur quotidien, mais l’acceptent-ils ?
Si les Français estiment majoritairement que l’IA joue aujourd’hui un rôle déterminant dans les entreprises (61 %) et dans la société (57 %), elle est jugée moins impactante dans leur environnement immédiat.
En effet, aux yeux des sondés, l’être humain reste difficilement remplaçable par une intelligence artificielle s’agissant de la gestion interne des entreprises, particulièrement lorsqu’une interaction avec un salarié est nécessaire.
● Ainsi, 71 % des Français estiment qu’un être humain est toujours plus à même de recruter des salariés compétents qu’une IA.
● De même, 67 % déclarent que l’évaluation de la qualité du travail d’un salarié au sein d’une entreprise est davantage du ressort d’un être humain que d’une IA.
Par ailleurs, le développement de l’IA dans la vie quotidienne des Français n’est pas perçu par les interrogés comme une évolution positive.
● Ainsi, ils voient d’un très mauvais œil l’impact de l’IA sur leur vie privée (60 %), sur la création d’emplois (65 %) et sur la qualité des relations entre les individus (64 %).
● En outre, le gain de temps induit par le recours à l’IA semble surestimé à la lumière de ces résultats, puisque seulement 42 % des interrogés voient leur temps libre augmenter dans le futur.
● Dans l’ensemble, l’étude démontre que les plus jeunes sont plus prompts que leurs aînés à anticiper les conséquences positives de l’IA sur leur vie quotidienne.
Enfin, les Français sont plus ou moins réticents à utiliser l’IA selon les applications : si 7 interrogés sur 10 envisagent d’y avoir recours dans le cadre de tâches ménagères, seuls 44 % font confiance à l’implication d’une IA dans la gestion de leur santé (examens, diagnostics, dossiers médicaux).
Dans quelle mesure les Français se voient-ils confier tout ou partie de leur travail à une intelligence artificielle ?
58 % des actifs français jugent l’IA apte à prendre en charge une part de leur travail. Si ce taux reste inchangé en fonction des catégories socio-professionnelles, il varie fortement selon les générations, 64% des moins de 35 ans ayant appuyé cette opinion contre seulement 48 % pour les plus de 50 ans.
En revanche, admettre qu'une IA peut effectuer certaines tâches à la place d’un être humain ne signifie pas pour autant l’accepter.
● En effet, 55 % des actifs sondés ne souhaiteraient confier aucune de leurs tâches à des algorithmes.
● En outre, s’ils se voyaient offrir le choix, ils seraient plus enclins à confier une part de leur travail actuel à des personnes plus qualifiées (67 %) ou moins qualifiées (64 %) qu’à une IA (58 %).
La modernité reste l’apport majeur du recours à l’IA par une entreprise, pour 56 % des sondés. En revanche, l’IA ne garantit ni rentabilité, ni efficacité, ni fiabilité aux yeux des Français.
● 39 % des interrogés jugent une entreprise plus profitable dès lors qu’elle utilise l’IA
● 16 % seulement la considèrent comme plus fiable.
● Enfin, l’IA n’est pas plébiscitée comme étant un meilleur interlocuteur dans le cadre d’un entretien d’embauche, puisque 9 % des interrogés jugent les algorithmes plus aptes qu’un être humain à comprendre leurs motivations.
Méthodologie
Menée entre le 13 et le 14 mars 2019, cette enquête a été réalisée auprès de 1 940 personnes représentatives de la population française et âgées d’au moins 18 ans. La méthode des quotas et le redressement ont été appliqués à plusieurs critères tels que le sexe, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle et la région.
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