Selon un nouveau rapport publié par l’Institut IMS Healthcare Informatics, les sociétés des Sciences de la Vie accélèrent l’adoption des nouvelles technologies ; approche guidée par la commercialisation de leurs produits et la réduction des coûts d’exploitation. Actuellement, la vague technologique en Sciences de la Vie – comprenant des applications de type “cloud computing” en Business Intelligence, hébergement de données, outils d’analyse et systèmes d’intégration – a le potentiel de révolutionner au cours des trois prochaines années les systèmes de soins globaux et l'efficacité des traitements. La disponibilité et l’adoption de solutions sécurisées et de services dédiés au secteur de la santé permettent de donner de la valeur aux données multi-sources de santé avec pour objectif d’optimiser les résultats pour les patients.
L’étude - Surfer sur la vague technologique de l'information en Sciences de la Vie: Priorités, pièges et promesses – met en avant le fait que les sociétés des Sciences de la Vie réorientent fortement leur approche fondée sur la technologie afin d’aligner les fonctions transverses, optimiser leurs organisations et améliorer l'efficacité et la souplesse des équipes commerciales. En outre, les nouveaux investissements sont axés sur un meilleur engagement patient.
Le rapport mentionne les résultats d'une enquête de l’institut IMS menée auprès des décideurs en informatique, en marketing, en ventes, et en management de 70 organisations en Sciences de la Vie, concernant leur utilisation actuelle et future des nouvelles solutions informatiques. Dans l'ensemble, les personnes interrogées attendent une réduction durable des coûts dans toute l'industrie, et 40 % indiquent des réductions envisagées de plus de 10 % dans leur organisation au cours des trois prochaines années. De plus, 74 % des participants cherchent à retirer une plus grande valeur du flux d'informations de soins de santé qui comprend les dossiers médicaux électroniques (EMR) anonymisés et d'autres données en vie réelle. Les nouveaux investissements dans les solutions de gestion des opérations commerciales, tels que les CRM (customer relationship management), les solutions d’analyse de médias sociaux ou les solutions intégrées marketing multi-canal, sont citées comme étant une priorité par plus de 70 % des interrogés.
« Tirer parti du bénéfice des nouvelles technologies sera une priorité élevée pour les entreprises des Sciences de la Vie, tout comme les stratégies de commercialisation ont changé pour s’adapter aux exigences des clients et leurs besoins croissants de performance. », déclare Murray Aitken, Directeur Général de IMS Institute for Healthcare Informatics. « Les solutions informatiques dédiées à la santé, hébergées sur le cloud, intégrées, sécurisées et possédant une forte puissance analytique donneront un avantage concurrentiel considérable à ces sociétés et à terme aux patients ainsi qu’au système de santé dans sa globalité. »
Les principales conclusions du rapport sont les suivantes:
· Les plus grandes sociétés pharmaceutiques internationales auront besoin de diminuer leurs coûts d’exploitation de 36 milliards de dollars par an jusqu'en 2017 pour maintenir leurs marges d'exploitation et leur niveau d’activité R & D actuel. La pression concernant les marges est prévue de s’intensifier puisque les entreprises font face à une hausse des coûts alors que les prix des médicaments ont été limités ou réduits. Avec une estimation d’un taux d’inflation annuel de 5 pour cent en dépenses en R&D, les entreprises devront réduire leurs autres coûts d’exploitation pour maintenir leurs marges. Bien que la cible de réduction des coûts différera d’une entreprise à l’autre, l’attention principale se portera probablement sur les ventes, le marketing et l'administration, représentant environ 30 % du chiffre d’affaires. Parmi les personnes interrogées par IMS Institute, 87 % ont indiqué que leurs organisations commerciales sont optimisées grâce à différentes approches comme l'internalisation et l'externalisation sélective, une réaffectation des ressources et la mise en œuvre de solutions technologiques non disponibles auparavant.
· Les entreprises considèrent l'interopérabilité des systèmes technologiques comme un besoin urgent et critique. Même si les systèmes technologiques et les applications au sein des entreprises des Sciences de la Vie se sont multipliés au cours de la dernière décennie, ils sont souvent restés cloisonnés et inefficaces. Les systèmes intégrés, cités par 85 % des interrogés comme nécessaires à l’optimisation de leurs organisations commerciales, sont de plus en plus considérés comme un moyen d'améliorer la vitesse de flux de travail, d’éviter les interprétations contradictoires des données entre départements, et de réduire le coût du traitement manuel de collecte et d’analyse des données par les forces de ventes. Les entreprises des Sciences de la Vie recherchent des solutions packagées, hébergées sur le cloud, pour améliorer la performance globale de leur entreprise.
· Les sociétés des Sciences de la Vie transfèrent leur stockage de données sur le cloud et investissent dans des nouvelles solutions dédiées au marketing et aux ventes. En raison de la nature « sensible » des données de santé, l’adoption de technologies hébergées à distance, sur le cloud par les entreprises des Sciences de la Vie, a été plus lente comparée aux autres industries. Les sociétés se tournent vers les prestataires spécialisés dans le « cloud computing » pour accélérer le développement et le maintien d'un environnement sécurisé et conforme à la collecte et à l’hébergement des informations de santé. 70% des participants ont exprimé le besoin de faire appel à un tiers de confiance pour les solutions hébergées sur le cloud.
· La technologie permet au secteur de la santé de donner de la valeur aux Big Data. Des volumes importants de données de patients anonymisées sont déjà accessibles pour analyse dans certains pays ayant un système de santé national. Dans d’autres pays, le regroupement des dossiers médicaux électroniques, des réclamations médicales et d’autres données, sera indispensable à la création d’un référentiel représentatif de la population de patients. Aux États-Unis, certains hôpitaux collaborent au regroupement des données destinées à être analysées afin d’affiner les algorithmes thérapeutiques et ainsi parvenir à de meilleurs résultats pour les patients. l’accès à ces sources de données pour les entreprises des Sciences de la vie était jusque là limité en raison d’un manque d’uniformité des formats et de normes de confidentialité entre les prestataires spécialisés dans le « cloud computing ». Des progrès ont été réalisés pour faciliter l'accès à des référentiels partagés par de multiples parties prenantes, pour comprendre les conséquences et impacts des pathologies et la valeur (clinique) des médicaments.
· Les outils d’analyse conçus pour interpréter et créer une vision claire des moyens d’actions à mettre en place n'ont pas suivi l’augmentation importante et continue de la volumétrie des données générées et accessibles par les sociétés des Sciences de la Vie. Avec l’intensification de la concurrence des entreprises de Sciences de la vie, la diversité des nouveaux médicaments et une population cible de patients assez réduite, les outils d’analyse, qui aident à apporter les bons médicaments aux bons patients et à leurs médecins, sont essentiels. La mise en place de ces outils accélère l'amélioration des résultats de santé, tout en apportant plus d'efficacité au système de santé. Les applications sur le cloud qui traduisent des mesures complexes de maladies prédéfinies, permettent aux utilisateurs lambda d’avoir une meilleure compréhension. Cependant, analyser ces larges ensembles de données observationnelles, requièrent une expertise clinique souvent hautement spécialisée.
· Les nouvelles applications mobiles à destination des patients et des médecins, sont considérées comme de plus en plus importantes pour le renforcement l’implication/la mobilisation du système de santé. Les entreprises des Sciences de la Vie se concentrent sur des moyens novateurs pour apporter de la valeur et des services à leurs clients, les applications mobiles sont, dès lors, susceptibles de jouer un rôle grandissant afin d’impliquer davantage les patients vis-à-vis de leur santé, de faciliter la communication entre les patients et les professionnels de santé, et de fournir des informations ciblées aux médecins et organismes payeurs. Près de 60 % des interrogés considèrent les applications pour les patients comme très ou extrêmement importantes pour relever les défis commerciaux, parallèlement les investissements dans des applications à destination des médecins ont été estimés comme très ou extrêmement importants par 69 % des participants. Actuellement, les applications pour les médecins et les autres prestataires de santé offrent une formation pour aider la prise de décision, des calculateurs de dosage et un accès en ligne aux informations sur des médicaments spécifiques.
La version complète du rapport avec une description détaillée de la méthodologie est disponible sur www.theimsinstitute.org. Il peut être également téléchargé sous forme d’application sur https://itunes.apple.com/app/ims-institute/id625347542. L'étude a été réalisée de façon indépendante comme un service public, sans financement industriel ou gouvernemental.
L’étude - Surfer sur la vague technologique de l'information en Sciences de la Vie: Priorités, pièges et promesses – met en avant le fait que les sociétés des Sciences de la Vie réorientent fortement leur approche fondée sur la technologie afin d’aligner les fonctions transverses, optimiser leurs organisations et améliorer l'efficacité et la souplesse des équipes commerciales. En outre, les nouveaux investissements sont axés sur un meilleur engagement patient.
Le rapport mentionne les résultats d'une enquête de l’institut IMS menée auprès des décideurs en informatique, en marketing, en ventes, et en management de 70 organisations en Sciences de la Vie, concernant leur utilisation actuelle et future des nouvelles solutions informatiques. Dans l'ensemble, les personnes interrogées attendent une réduction durable des coûts dans toute l'industrie, et 40 % indiquent des réductions envisagées de plus de 10 % dans leur organisation au cours des trois prochaines années. De plus, 74 % des participants cherchent à retirer une plus grande valeur du flux d'informations de soins de santé qui comprend les dossiers médicaux électroniques (EMR) anonymisés et d'autres données en vie réelle. Les nouveaux investissements dans les solutions de gestion des opérations commerciales, tels que les CRM (customer relationship management), les solutions d’analyse de médias sociaux ou les solutions intégrées marketing multi-canal, sont citées comme étant une priorité par plus de 70 % des interrogés.
« Tirer parti du bénéfice des nouvelles technologies sera une priorité élevée pour les entreprises des Sciences de la Vie, tout comme les stratégies de commercialisation ont changé pour s’adapter aux exigences des clients et leurs besoins croissants de performance. », déclare Murray Aitken, Directeur Général de IMS Institute for Healthcare Informatics. « Les solutions informatiques dédiées à la santé, hébergées sur le cloud, intégrées, sécurisées et possédant une forte puissance analytique donneront un avantage concurrentiel considérable à ces sociétés et à terme aux patients ainsi qu’au système de santé dans sa globalité. »
Les principales conclusions du rapport sont les suivantes:
· Les plus grandes sociétés pharmaceutiques internationales auront besoin de diminuer leurs coûts d’exploitation de 36 milliards de dollars par an jusqu'en 2017 pour maintenir leurs marges d'exploitation et leur niveau d’activité R & D actuel. La pression concernant les marges est prévue de s’intensifier puisque les entreprises font face à une hausse des coûts alors que les prix des médicaments ont été limités ou réduits. Avec une estimation d’un taux d’inflation annuel de 5 pour cent en dépenses en R&D, les entreprises devront réduire leurs autres coûts d’exploitation pour maintenir leurs marges. Bien que la cible de réduction des coûts différera d’une entreprise à l’autre, l’attention principale se portera probablement sur les ventes, le marketing et l'administration, représentant environ 30 % du chiffre d’affaires. Parmi les personnes interrogées par IMS Institute, 87 % ont indiqué que leurs organisations commerciales sont optimisées grâce à différentes approches comme l'internalisation et l'externalisation sélective, une réaffectation des ressources et la mise en œuvre de solutions technologiques non disponibles auparavant.
· Les entreprises considèrent l'interopérabilité des systèmes technologiques comme un besoin urgent et critique. Même si les systèmes technologiques et les applications au sein des entreprises des Sciences de la Vie se sont multipliés au cours de la dernière décennie, ils sont souvent restés cloisonnés et inefficaces. Les systèmes intégrés, cités par 85 % des interrogés comme nécessaires à l’optimisation de leurs organisations commerciales, sont de plus en plus considérés comme un moyen d'améliorer la vitesse de flux de travail, d’éviter les interprétations contradictoires des données entre départements, et de réduire le coût du traitement manuel de collecte et d’analyse des données par les forces de ventes. Les entreprises des Sciences de la Vie recherchent des solutions packagées, hébergées sur le cloud, pour améliorer la performance globale de leur entreprise.
· Les sociétés des Sciences de la Vie transfèrent leur stockage de données sur le cloud et investissent dans des nouvelles solutions dédiées au marketing et aux ventes. En raison de la nature « sensible » des données de santé, l’adoption de technologies hébergées à distance, sur le cloud par les entreprises des Sciences de la Vie, a été plus lente comparée aux autres industries. Les sociétés se tournent vers les prestataires spécialisés dans le « cloud computing » pour accélérer le développement et le maintien d'un environnement sécurisé et conforme à la collecte et à l’hébergement des informations de santé. 70% des participants ont exprimé le besoin de faire appel à un tiers de confiance pour les solutions hébergées sur le cloud.
· La technologie permet au secteur de la santé de donner de la valeur aux Big Data. Des volumes importants de données de patients anonymisées sont déjà accessibles pour analyse dans certains pays ayant un système de santé national. Dans d’autres pays, le regroupement des dossiers médicaux électroniques, des réclamations médicales et d’autres données, sera indispensable à la création d’un référentiel représentatif de la population de patients. Aux États-Unis, certains hôpitaux collaborent au regroupement des données destinées à être analysées afin d’affiner les algorithmes thérapeutiques et ainsi parvenir à de meilleurs résultats pour les patients. l’accès à ces sources de données pour les entreprises des Sciences de la vie était jusque là limité en raison d’un manque d’uniformité des formats et de normes de confidentialité entre les prestataires spécialisés dans le « cloud computing ». Des progrès ont été réalisés pour faciliter l'accès à des référentiels partagés par de multiples parties prenantes, pour comprendre les conséquences et impacts des pathologies et la valeur (clinique) des médicaments.
· Les outils d’analyse conçus pour interpréter et créer une vision claire des moyens d’actions à mettre en place n'ont pas suivi l’augmentation importante et continue de la volumétrie des données générées et accessibles par les sociétés des Sciences de la Vie. Avec l’intensification de la concurrence des entreprises de Sciences de la vie, la diversité des nouveaux médicaments et une population cible de patients assez réduite, les outils d’analyse, qui aident à apporter les bons médicaments aux bons patients et à leurs médecins, sont essentiels. La mise en place de ces outils accélère l'amélioration des résultats de santé, tout en apportant plus d'efficacité au système de santé. Les applications sur le cloud qui traduisent des mesures complexes de maladies prédéfinies, permettent aux utilisateurs lambda d’avoir une meilleure compréhension. Cependant, analyser ces larges ensembles de données observationnelles, requièrent une expertise clinique souvent hautement spécialisée.
· Les nouvelles applications mobiles à destination des patients et des médecins, sont considérées comme de plus en plus importantes pour le renforcement l’implication/la mobilisation du système de santé. Les entreprises des Sciences de la Vie se concentrent sur des moyens novateurs pour apporter de la valeur et des services à leurs clients, les applications mobiles sont, dès lors, susceptibles de jouer un rôle grandissant afin d’impliquer davantage les patients vis-à-vis de leur santé, de faciliter la communication entre les patients et les professionnels de santé, et de fournir des informations ciblées aux médecins et organismes payeurs. Près de 60 % des interrogés considèrent les applications pour les patients comme très ou extrêmement importantes pour relever les défis commerciaux, parallèlement les investissements dans des applications à destination des médecins ont été estimés comme très ou extrêmement importants par 69 % des participants. Actuellement, les applications pour les médecins et les autres prestataires de santé offrent une formation pour aider la prise de décision, des calculateurs de dosage et un accès en ligne aux informations sur des médicaments spécifiques.
La version complète du rapport avec une description détaillée de la méthodologie est disponible sur www.theimsinstitute.org. Il peut être également téléchargé sous forme d’application sur https://itunes.apple.com/app/ims-institute/id625347542. L'étude a été réalisée de façon indépendante comme un service public, sans financement industriel ou gouvernemental.