Après quelques mois de vacances, un passage à Fort Boyard pour le compte d’une association caritative, et l’étude de plusieurs dossiers de participation, Eric Guigné est de retour sur le marché de l’aide à la décision.
Il créé aujourd’hui Polarys, une société au service de ses clients, et pas simplement un société de services, comme il aime à le préciser.
Eric Guigné a été en France un des bâtisseurs de Hyperion, puis le fondateur de Microstrategy. Après avoir débuté sa carrière chez Concept, il a en effet participé à la création de la filiale française de Hyperion, aux côtés de Sébastien Marotte, puis ouvert il y a un peu plus de sept ans la filiale française de Microstrategy.
Il revient aujourd’hui sur le marché par la petite porte, en créant sa propre société, mais avec une expérience complète et des idées bien arrêtées sur la valeur ajoutée et la différence qu’il compte apporter à ses futurs clients.
Polarys, c’est le nom de cette nouvelle entreprise, va se développer en plusieurs étapes. La première est de fournir aux entreprises utilisatrices d’outils décisionnels un service de haut niveau, à l’opposé des SSII traditionnelles qui misent plutôt sur le volume. Pour cela, Eric Guigné a déjà embauché deux consultants senior, reconnus sur le marché pour leur expertise pointue. « Nous allons proposer à nos clients de prendre en charge leurs projets en réduisant drastiquement le nombre de jours à y consacrer. Nos compétences haut de gamme permettent de garantir au client l’atteinte de son objectif dans un délai beaucoup plus réduit que les SSII, qui font intervenir des consultants junior qui parfois découvrent les outils en arrivant chez le client », explique Eric Guigné. Ainsi Polarys ne compte pas rentrer dans la spirale des référencements des services achats auprès des grands donneurs d’ordres, qui impliquent une pression sur les prix, et une plus faible qualité. Eric Guigné prévient, « nos consultants sont chers, mais ils sont très compétents, et plus efficaces ». Le client devrait donc y être gagnant.
Mais la véritable innovation de Polarys prendra forme dans les deuxième et troisième étapes.
Une fois la structure installée, Polarys commencera à développer ses propres applications, s’appuyant sur les technologies du marché, pour réduire encore le délai de mise en place chez le client.
Sans devenir un véritable éditeur de progiciels, Polarys sélectionnera des niches sur lesquelles le développement d’une application décisionnelle permettrait aux clients de résoudre un problème. Eric Guigné souhaite rester discret sur les domaines envisagés, mais on peut imaginer des développements verticaux dans le secteur public par exemple, ou autour de l’élaboration budgétaire, du CRM analytique…
Une fois ces applications définies en collaboration avec un premier client, elles seront réutilisées et serviront de base au déploiement des clients suivants, permettant de réduire au maximum le délai de mise en œuvre.
Troisième étape, pas encore réellement cadencée dans le temps, Polarys pourrait développer ses propres solutions, et pourquoi pas tutoyer le monde de l’open source en appliquant au monde du décisionnel de nouvelles règles. Eric Guigné est convaincu que le marché du décisionnel reste porteur sur le long terme et pourrait connaître prochainement des évolutions majeures dont il compte bien être un des acteurs.
Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, et Polarys va démarrer son activité autour de quatre solutions existantes : Microstrategy bien entendu avec lequel Eric Guigné a conservé de bonnes relations, et pour les clients duquel il pense pouvoir apporter une réelle valeur ajoutée. Mais également Hyperion car Eric Guigné pense qu’au-delà des rêves du CPM/BPM/xPM, il reste des réponses pragmatiques à apporter aux clients. Il devra ici faire un grand écart intellectuel. Après avoir combattu les cubes OLAP sous la bannière Microstrategy, il va devoir se convaincre, et convaincre ses clients, que cette architecture peut présenter des avantages dans certains cas. « Hyperion Visual Explorer est un fantastique outil à mettre entre les mains d’un contrôleur de gestion », explique-t-il d’ailleurs aujourd’hui.
Autre partenaire de la première heure, Cegid, ou plus exactement l’entité décisionnelle issue de la fusion de Cegid et de CCMX. Et c’est au sein de cette structure que Polarys a d’ailleurs signé son premier client, le groupe Roullier, chez qui Polarys va mettre en place FCRS, un outil de reporting et de consolidation racheté par CCMX. Polarys travaillera également sur l’offre Cegid Business Intelligence, qui s’appuie sur la plate-forme Microsoft.
L’ambition de Eric Guigné et de Polarys n’est donc pas de devenir la Xème société de services du marché du décisionnel, et de grandir par paquets jusqu’à l’implosion. Il cherche plutôt à mettre en place un nouveau modèle, au croisement de l’édition de logiciels, et du service au client, une sorte de « serv-iteur ».
Il créé aujourd’hui Polarys, une société au service de ses clients, et pas simplement un société de services, comme il aime à le préciser.
Eric Guigné a été en France un des bâtisseurs de Hyperion, puis le fondateur de Microstrategy. Après avoir débuté sa carrière chez Concept, il a en effet participé à la création de la filiale française de Hyperion, aux côtés de Sébastien Marotte, puis ouvert il y a un peu plus de sept ans la filiale française de Microstrategy.
Il revient aujourd’hui sur le marché par la petite porte, en créant sa propre société, mais avec une expérience complète et des idées bien arrêtées sur la valeur ajoutée et la différence qu’il compte apporter à ses futurs clients.
Polarys, c’est le nom de cette nouvelle entreprise, va se développer en plusieurs étapes. La première est de fournir aux entreprises utilisatrices d’outils décisionnels un service de haut niveau, à l’opposé des SSII traditionnelles qui misent plutôt sur le volume. Pour cela, Eric Guigné a déjà embauché deux consultants senior, reconnus sur le marché pour leur expertise pointue. « Nous allons proposer à nos clients de prendre en charge leurs projets en réduisant drastiquement le nombre de jours à y consacrer. Nos compétences haut de gamme permettent de garantir au client l’atteinte de son objectif dans un délai beaucoup plus réduit que les SSII, qui font intervenir des consultants junior qui parfois découvrent les outils en arrivant chez le client », explique Eric Guigné. Ainsi Polarys ne compte pas rentrer dans la spirale des référencements des services achats auprès des grands donneurs d’ordres, qui impliquent une pression sur les prix, et une plus faible qualité. Eric Guigné prévient, « nos consultants sont chers, mais ils sont très compétents, et plus efficaces ». Le client devrait donc y être gagnant.
Mais la véritable innovation de Polarys prendra forme dans les deuxième et troisième étapes.
Une fois la structure installée, Polarys commencera à développer ses propres applications, s’appuyant sur les technologies du marché, pour réduire encore le délai de mise en place chez le client.
Sans devenir un véritable éditeur de progiciels, Polarys sélectionnera des niches sur lesquelles le développement d’une application décisionnelle permettrait aux clients de résoudre un problème. Eric Guigné souhaite rester discret sur les domaines envisagés, mais on peut imaginer des développements verticaux dans le secteur public par exemple, ou autour de l’élaboration budgétaire, du CRM analytique…
Une fois ces applications définies en collaboration avec un premier client, elles seront réutilisées et serviront de base au déploiement des clients suivants, permettant de réduire au maximum le délai de mise en œuvre.
Troisième étape, pas encore réellement cadencée dans le temps, Polarys pourrait développer ses propres solutions, et pourquoi pas tutoyer le monde de l’open source en appliquant au monde du décisionnel de nouvelles règles. Eric Guigné est convaincu que le marché du décisionnel reste porteur sur le long terme et pourrait connaître prochainement des évolutions majeures dont il compte bien être un des acteurs.
Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, et Polarys va démarrer son activité autour de quatre solutions existantes : Microstrategy bien entendu avec lequel Eric Guigné a conservé de bonnes relations, et pour les clients duquel il pense pouvoir apporter une réelle valeur ajoutée. Mais également Hyperion car Eric Guigné pense qu’au-delà des rêves du CPM/BPM/xPM, il reste des réponses pragmatiques à apporter aux clients. Il devra ici faire un grand écart intellectuel. Après avoir combattu les cubes OLAP sous la bannière Microstrategy, il va devoir se convaincre, et convaincre ses clients, que cette architecture peut présenter des avantages dans certains cas. « Hyperion Visual Explorer est un fantastique outil à mettre entre les mains d’un contrôleur de gestion », explique-t-il d’ailleurs aujourd’hui.
Autre partenaire de la première heure, Cegid, ou plus exactement l’entité décisionnelle issue de la fusion de Cegid et de CCMX. Et c’est au sein de cette structure que Polarys a d’ailleurs signé son premier client, le groupe Roullier, chez qui Polarys va mettre en place FCRS, un outil de reporting et de consolidation racheté par CCMX. Polarys travaillera également sur l’offre Cegid Business Intelligence, qui s’appuie sur la plate-forme Microsoft.
L’ambition de Eric Guigné et de Polarys n’est donc pas de devenir la Xème société de services du marché du décisionnel, et de grandir par paquets jusqu’à l’implosion. Il cherche plutôt à mettre en place un nouveau modèle, au croisement de l’édition de logiciels, et du service au client, une sorte de « serv-iteur ».