Decideo.fr : Tout d’abord pourquoi avoir quitté Information Builders où vous occupiez un poste similaire de patron de pays ?
Jean-Pascal Ancelin : Tout simplement parce que Information Builders, sans doute parce que n’étant pas cotée au Nasdaq, développe moins de vision stratégique et bénéficie de moins de visibilité sur le marché.
Decideo.fr : Et pourquoi avoir alors choisi Microstrategy ?
Jean-Pascal Ancelin : Il n’était pas envisageable pour moi de ne pas rester chez un « pure player », une société dédiée à l’informatique décisionnelle, et indépendant. Cette indépendance garantit une agilité dans les processus, dans le suivi des clients. Et Microstrategy est une société cotée au Nasdaq ce qui apporte une vision stratégique.
Jean-Pascal Ancelin : Tout simplement parce que Information Builders, sans doute parce que n’étant pas cotée au Nasdaq, développe moins de vision stratégique et bénéficie de moins de visibilité sur le marché.
Decideo.fr : Et pourquoi avoir alors choisi Microstrategy ?
Jean-Pascal Ancelin : Il n’était pas envisageable pour moi de ne pas rester chez un « pure player », une société dédiée à l’informatique décisionnelle, et indépendant. Cette indépendance garantit une agilité dans les processus, dans le suivi des clients. Et Microstrategy est une société cotée au Nasdaq ce qui apporte une vision stratégique.
Jean-Pascal Ancelin, country manager Microstrategy France
Decideo.fr : Pourtant c’est justement cette cotation en bourse qui a failli tuer Microstrategy il y a dix ans lors de l’explosion de la bulle Internet quand l’action était passée de 0 à 3300 dollars en quelques mois, puis a connu une chute presque de la même ampleur.
Jean-Pascal Ancelin : C’est vrai, mais depuis, Microstrategy a mis en place des processus internes pour ne pas se retrouver dans la même position qu’en 2001. C’est une société qui fait aujourd’hui 380 millions de dollars de chiffre d’affaires, très présente sur l’innovation comme annoncé aujourd’hui sur la mobilité. L’objectif de Microstrategy est d’être un éditeur leader sur la « BI étendue », c’est à dire répondre à l’ensemble des besoins fonctionnels, métiers, dans l’entreprise mais également vers l’extérieur. L’offre est complète. La BI mobile ce n’est pas simplement envoyer un tableau de bord sur un iPhone ou un iPad et lire son rapport de manière dynamique. C’est véritablement de pouvoir suivre ses affaires à distance, au travers d’applications en temps réel.
Decideo.fr : Beaucoup de sociétés qui se disaient indépendantes ont finalement été rachetées. Est-ce réellement dans l’ADN de Microstrategy de rester indépendante ? Et comment travailler avec des partenaires quand ils deviennent des concurrents ?
Jean-Pascal Ancelin : Oui, c’est vraiment dans son ADN. Notre président i[[ndlr : Michael Saylor]]i est majoritaire sur les prises de décisions. La seule décision qu’il pourrait prendre serait de vendre à un moment donné. Ce n’est pas du tout dans ses objectifs.
Concernant les partenaires, du fait que nous soyons un éditeur indépendant, nous travaillons sur n’importe quel type d’environnement. Nous ne sommes pas uniquement cablés sur SAP BW, nous sommes très ouverts sur les technologies. Mais c’est vrai que nous avons un axe fort de déploiement sur les architectures SAP BW. Le client idéal est celui qui a plusieurs bases de données, plusieurs sources différentes, qui souhaite mettre en place un système d’information décisionnel global, standardisé, avec un éditeur capable de le suivre sur ces projets globaux.
Decideo.fr : Si l’on revient sur Microstrategy France, les « country managers » se sont succédés depuis plusieurs années, mais ils ne sont jamais restés très longtemps. N’est-ce pas un mauvais présage ?
Jean-Pascal Ancelin : Je pense être quelqu’un de très stable. Je suis toujours resté entre quatre et sept ans dans les différentes sociétés où j’ai travaillé. Mon souhait est d’aider l’ensemble des équipes à collaborer et à partager l’information. Je vais donc essayer d’être consensuel tout en prenant les bonnes décisions. La notion de « country manager » est aujourd’hui très opérationnelle. Ils ont la responsabilité des ventes, de l’avant-vente. Ils travaillent en collaboration avec le marketing, le conseil, les divisions opérationnelles. Le métier a changé. Je suis un homme de terrain. C’est certainement pour cela que je m’adapte très bien dans ce type d’entreprise.
Pour commencer je vais réunir tout le monde, pour réaligner le message en interne. C’est nécessaire car il n’y avait plus de patron chez Microstrategy France depuis cinq mois. Puis je vais rencontrer les gros clients de Microstrategy en France pour les sécuriser et leur délivrer un message clair. Je vais travailler conjointement avec notre département conseil, mais surtout ouvrir de plus en plus vers des partenaires stratégiques que l’on va choisir pour la plus value qu’ils vont apporter dans le développement d’applications métiers.
En interne, je pense que les équipes sont contentes qu’un « country manager » arrive chez Microstrategy France. Un bon travail avait été réalisé, même sans patron local, mais il est clair que pour réaligner le message il faut qu’à un moment donné quelqu’un puisse réunir tout le monde et surtout que l’on passe en phase d’exécution de ce message.
Jean-Pascal Ancelin : C’est vrai, mais depuis, Microstrategy a mis en place des processus internes pour ne pas se retrouver dans la même position qu’en 2001. C’est une société qui fait aujourd’hui 380 millions de dollars de chiffre d’affaires, très présente sur l’innovation comme annoncé aujourd’hui sur la mobilité. L’objectif de Microstrategy est d’être un éditeur leader sur la « BI étendue », c’est à dire répondre à l’ensemble des besoins fonctionnels, métiers, dans l’entreprise mais également vers l’extérieur. L’offre est complète. La BI mobile ce n’est pas simplement envoyer un tableau de bord sur un iPhone ou un iPad et lire son rapport de manière dynamique. C’est véritablement de pouvoir suivre ses affaires à distance, au travers d’applications en temps réel.
Decideo.fr : Beaucoup de sociétés qui se disaient indépendantes ont finalement été rachetées. Est-ce réellement dans l’ADN de Microstrategy de rester indépendante ? Et comment travailler avec des partenaires quand ils deviennent des concurrents ?
Jean-Pascal Ancelin : Oui, c’est vraiment dans son ADN. Notre président i[[ndlr : Michael Saylor]]i est majoritaire sur les prises de décisions. La seule décision qu’il pourrait prendre serait de vendre à un moment donné. Ce n’est pas du tout dans ses objectifs.
Concernant les partenaires, du fait que nous soyons un éditeur indépendant, nous travaillons sur n’importe quel type d’environnement. Nous ne sommes pas uniquement cablés sur SAP BW, nous sommes très ouverts sur les technologies. Mais c’est vrai que nous avons un axe fort de déploiement sur les architectures SAP BW. Le client idéal est celui qui a plusieurs bases de données, plusieurs sources différentes, qui souhaite mettre en place un système d’information décisionnel global, standardisé, avec un éditeur capable de le suivre sur ces projets globaux.
Decideo.fr : Si l’on revient sur Microstrategy France, les « country managers » se sont succédés depuis plusieurs années, mais ils ne sont jamais restés très longtemps. N’est-ce pas un mauvais présage ?
Jean-Pascal Ancelin : Je pense être quelqu’un de très stable. Je suis toujours resté entre quatre et sept ans dans les différentes sociétés où j’ai travaillé. Mon souhait est d’aider l’ensemble des équipes à collaborer et à partager l’information. Je vais donc essayer d’être consensuel tout en prenant les bonnes décisions. La notion de « country manager » est aujourd’hui très opérationnelle. Ils ont la responsabilité des ventes, de l’avant-vente. Ils travaillent en collaboration avec le marketing, le conseil, les divisions opérationnelles. Le métier a changé. Je suis un homme de terrain. C’est certainement pour cela que je m’adapte très bien dans ce type d’entreprise.
Pour commencer je vais réunir tout le monde, pour réaligner le message en interne. C’est nécessaire car il n’y avait plus de patron chez Microstrategy France depuis cinq mois. Puis je vais rencontrer les gros clients de Microstrategy en France pour les sécuriser et leur délivrer un message clair. Je vais travailler conjointement avec notre département conseil, mais surtout ouvrir de plus en plus vers des partenaires stratégiques que l’on va choisir pour la plus value qu’ils vont apporter dans le développement d’applications métiers.
En interne, je pense que les équipes sont contentes qu’un « country manager » arrive chez Microstrategy France. Un bon travail avait été réalisé, même sans patron local, mais il est clair que pour réaligner le message il faut qu’à un moment donné quelqu’un puisse réunir tout le monde et surtout que l’on passe en phase d’exécution de ce message.