Jean-Claude Larréché Professeur, chercheur à l’INSEAD et titulaire de la chaire Alfred H. Heineken. PDG et Fondateur de StratX
À l’ère du 2.0 : la réponse incomplète à de nouvelles habitudes de travail
Alors que les entreprises s’internationalisent et ont des équipes en situation de mobilité en quête permanente d’efficacité, les solutions de formation se veulent de plus en plus riches et multisectorielles.
Des offres de e-learning via webcast ou encore via les MOOC ont fleuri de toute part. Une révolution qui, bien qu’elle présente certains avantages, cache également de nombreux défis.
Dans les faits, ces nouveaux modèles font du salarié le propre acteur de sa formation. Mais s’il gère son programme en fonction de ses disponibilités, il n’est que peu encadré par une structure professionnelle.
Or, les cours dispensés sur internet nécessitent, au-delà d’une certaine maîtrise des nouvelles technologies, une discipline personnelle difficile à conserver sur la durée. L’expérience montre en effet qu’un réel équilibre doit être trouvé entre cours en présentiel et e-learning.
Le choix gagnant réside dans l’idée de combiner ces deux modalités d’apprentissage au sein d’un même dispositif de formation.
Gamification & business simulations : l’eldorado des programmes de formation
Le marché de la formation suit donc une révolution désorganisée. Une pléthore de solutions naît pour accompagner la montée en puissance du web dans les habitudes de travail des salariés.
Le juste milieu à trouver entre numérique et efficacité est l’élément déterminant du succès d’un programme de formation. Revenons aux bases. Le modèle du 70/20/10 s’applique à tous. Dans ce contexte, une solution équilibrée doit tirer le meilleur parti de l’expérience, des échanges et d’un apport professionnel. L’offre du marché qui se montrera la plus efficace se basera donc sur des concepts de Gamification offrant l’expérience et les échanges associés à un contenu pédagogique puissant en ligne avec les objectifs stratégiques de l’entreprise. De plus, elle s’appuiera sur les composantes indispensables à tout programme de formation : stimulation et motivation.
Or, il va de soi qu’un programme de formation basé uniquement sur la Gamification, aussi ludique soit-il, montre rapidement ses limites en performance et en efficacité. Une récente étude de Gartner[1] appuie cette idée en dévoilant que 80% des actions de Gamification échouent. Une raison simple explique cette thèse : l’utilisation du jeu n’est pas une fin en soi et ne se substitue pas à l’apprentissage.
Les programmes de formation doivent garder comme lignes directrices la notion d’apprentissage ainsi que les impacts qu’ils peuvent avoir sur l’entreprise et son bon fonctionnement. L’aspect ludique doit renforcer un réel apprentissage et la mémorisation durable des concepts complexes abordés. Le salarié et l’entreprise doivent pouvoir en tirer un profit opérationnel.
Pour pallier ces carences, les entreprises se tournent de plus en plus vers des business simulations de pointe pour faciliter les changements de comportements. Parfaite combinaison entre apprentissage et jeu, c’est aujourd’hui la solution la plus performante du marché.
Si elle se veut complète et en parfaite adéquation avec les préoccupations stratégiques de l’entreprise, elle est créée et conçue en fonction du secteur d’activité et des priorités des clients.
Véritable accélérateur d’apprentissage, cette solution couplée permet une personnalisation infinie des mises en situation tout en offrant la possibilité de suivre une partie de la formation à distance.
[1] http://www.servicesmobiles.fr/gartner-note-80-actions-gamification-actuelles-echouent-10-conseils/
La pratique constitue près de 70% du savoir. Allier cette composante à un aspect ludique tout en respectant l’environnement professionnel de chacun permet d’atteindre un impact fort et des résultats durables.
Alors que les entreprises s’internationalisent et ont des équipes en situation de mobilité en quête permanente d’efficacité, les solutions de formation se veulent de plus en plus riches et multisectorielles.
Des offres de e-learning via webcast ou encore via les MOOC ont fleuri de toute part. Une révolution qui, bien qu’elle présente certains avantages, cache également de nombreux défis.
Dans les faits, ces nouveaux modèles font du salarié le propre acteur de sa formation. Mais s’il gère son programme en fonction de ses disponibilités, il n’est que peu encadré par une structure professionnelle.
Or, les cours dispensés sur internet nécessitent, au-delà d’une certaine maîtrise des nouvelles technologies, une discipline personnelle difficile à conserver sur la durée. L’expérience montre en effet qu’un réel équilibre doit être trouvé entre cours en présentiel et e-learning.
Le choix gagnant réside dans l’idée de combiner ces deux modalités d’apprentissage au sein d’un même dispositif de formation.
Gamification & business simulations : l’eldorado des programmes de formation
Le marché de la formation suit donc une révolution désorganisée. Une pléthore de solutions naît pour accompagner la montée en puissance du web dans les habitudes de travail des salariés.
Le juste milieu à trouver entre numérique et efficacité est l’élément déterminant du succès d’un programme de formation. Revenons aux bases. Le modèle du 70/20/10 s’applique à tous. Dans ce contexte, une solution équilibrée doit tirer le meilleur parti de l’expérience, des échanges et d’un apport professionnel. L’offre du marché qui se montrera la plus efficace se basera donc sur des concepts de Gamification offrant l’expérience et les échanges associés à un contenu pédagogique puissant en ligne avec les objectifs stratégiques de l’entreprise. De plus, elle s’appuiera sur les composantes indispensables à tout programme de formation : stimulation et motivation.
Or, il va de soi qu’un programme de formation basé uniquement sur la Gamification, aussi ludique soit-il, montre rapidement ses limites en performance et en efficacité. Une récente étude de Gartner[1] appuie cette idée en dévoilant que 80% des actions de Gamification échouent. Une raison simple explique cette thèse : l’utilisation du jeu n’est pas une fin en soi et ne se substitue pas à l’apprentissage.
Les programmes de formation doivent garder comme lignes directrices la notion d’apprentissage ainsi que les impacts qu’ils peuvent avoir sur l’entreprise et son bon fonctionnement. L’aspect ludique doit renforcer un réel apprentissage et la mémorisation durable des concepts complexes abordés. Le salarié et l’entreprise doivent pouvoir en tirer un profit opérationnel.
Pour pallier ces carences, les entreprises se tournent de plus en plus vers des business simulations de pointe pour faciliter les changements de comportements. Parfaite combinaison entre apprentissage et jeu, c’est aujourd’hui la solution la plus performante du marché.
Si elle se veut complète et en parfaite adéquation avec les préoccupations stratégiques de l’entreprise, elle est créée et conçue en fonction du secteur d’activité et des priorités des clients.
Véritable accélérateur d’apprentissage, cette solution couplée permet une personnalisation infinie des mises en situation tout en offrant la possibilité de suivre une partie de la formation à distance.
[1] http://www.servicesmobiles.fr/gartner-note-80-actions-gamification-actuelles-echouent-10-conseils/
La pratique constitue près de 70% du savoir. Allier cette composante à un aspect ludique tout en respectant l’environnement professionnel de chacun permet d’atteindre un impact fort et des résultats durables.