Stratégie : implication et adhésion
1. L’offshore est un véritable projet global d’entreprise. L’implication de l’ensemble des dirigeants doit être totale. Il est également impératif d’expliquer à tous les salariés les motivations et les méthodes choisies pour mener à bien ce type de projet.
2. Un programme offshore est un véritable investissement. A ce titre, il doit être pensé et planifié sur le long terme. L’entreprise doit se montrer patiente, être prête à investir du temps et allouer les ressources nécessaires à la réalisation du projet.
3. Avant d’initialiser une stratégie offshore, l’entreprise se doit de mesurer son efficacité actuelle et potentielle. Cette étude préalable permet de savoir si l’offshore est bien la meilleure solution.
Organisation et management
4. Bâtir un modèle industriel nécessite la définition et l’implémentation de méthodes, de processus, d’outils éprouvés. Un solide cahier des charges est un gage de réussite. Un projet bien cadré limite les allers-retours entre donneurs d’ordres et équipes locales, et évite ainsi les effets de tunnel qui menacent ce type d’actions.
5. Mettre en place une organisation front office/back office permettant de garder un contact « visuel » avec le client final et rendre la production offshore transparente.
6. Favoriser la communication et les échanges entre le centre de production et l’équipe de proximité client. Le front office doit former les équipes du prestataire à ses méthodes de travail et en interne son personnel à la culture du pays avec lequel il travaille.
7. Bien maîtriser la composante culturelle. Pour cela, il est important de mettre en place des formations spécifiques, d’établir des procédures de pilotage et de suivi en délégant sur place des collaborateurs ayant la double culture pour faire l’interface. Parallèlement, des représentants des équipes de développement locales doivent régulièrement se rendre chez le commanditaire pour s’imprégner de la culture de l’entreprise. Ces démarches permettent une meilleure compréhension des objectifs et des processus (budget, planning, qualité, etc.) par l’ensemble des acteurs du projet.
Réalisation
8. Délocaliser ce que l’on maîtrise parfaitement. Il est essentiel de transférer progressivement des activités matures. Étape après étape, du plus simple au plus complexe, l’entreprise transfère les pans d’activité qu’elle sait déjà parfaitement piloter en interne. A l’aide d’indicateurs et de tableaux de bord, elle est ainsi en mesure de quantifier le ROI et d’optimiser les processus.
9. Formaliser. Documenter au maximum chaque étape du projet est un vecteur essentiel. Objectifs, réglementations, facturations, délais,… l’ensemble des processus doivent être synthétisés, retranscrits et consultables rapidement par tous.
10. Abolir les frontières et les distances. Les équipes on shore et offshore doivent collaborer comme si elles étaient sur un même site. Pour cela, il est nécessaire d’établir des systèmes de communication interactifs (vidéoconférences, messageries instantanées, etc.).
Les ressources humaines
11. Rassurer et promouvoir les équipes on shore. Dans ce cadre, il est recommandé de promouvoir les salariés les plus performants en les impliquant notamment dans le pilotage, la formation et en leur confiant des responsabilités accrues. Pour être en accord avec la législation, il est indispensable d’informer et de dialoguer avec le comité d’entreprise.
12. Fidéliser et valoriser les ressources offshore. Ces collaborateurs ne doivent en aucun cas être perçus comme de simples fournisseurs mais comme de véritables partenaires. Tout sentiment de supériorité voire d’esprit colonialiste doit être banni au profit d’un partenariat d’égal à égal. L’entreprise se doit de proposer des formations et un cadre de travail confortable à ce personnel offshore.
1. L’offshore est un véritable projet global d’entreprise. L’implication de l’ensemble des dirigeants doit être totale. Il est également impératif d’expliquer à tous les salariés les motivations et les méthodes choisies pour mener à bien ce type de projet.
2. Un programme offshore est un véritable investissement. A ce titre, il doit être pensé et planifié sur le long terme. L’entreprise doit se montrer patiente, être prête à investir du temps et allouer les ressources nécessaires à la réalisation du projet.
3. Avant d’initialiser une stratégie offshore, l’entreprise se doit de mesurer son efficacité actuelle et potentielle. Cette étude préalable permet de savoir si l’offshore est bien la meilleure solution.
Organisation et management
4. Bâtir un modèle industriel nécessite la définition et l’implémentation de méthodes, de processus, d’outils éprouvés. Un solide cahier des charges est un gage de réussite. Un projet bien cadré limite les allers-retours entre donneurs d’ordres et équipes locales, et évite ainsi les effets de tunnel qui menacent ce type d’actions.
5. Mettre en place une organisation front office/back office permettant de garder un contact « visuel » avec le client final et rendre la production offshore transparente.
6. Favoriser la communication et les échanges entre le centre de production et l’équipe de proximité client. Le front office doit former les équipes du prestataire à ses méthodes de travail et en interne son personnel à la culture du pays avec lequel il travaille.
7. Bien maîtriser la composante culturelle. Pour cela, il est important de mettre en place des formations spécifiques, d’établir des procédures de pilotage et de suivi en délégant sur place des collaborateurs ayant la double culture pour faire l’interface. Parallèlement, des représentants des équipes de développement locales doivent régulièrement se rendre chez le commanditaire pour s’imprégner de la culture de l’entreprise. Ces démarches permettent une meilleure compréhension des objectifs et des processus (budget, planning, qualité, etc.) par l’ensemble des acteurs du projet.
Réalisation
8. Délocaliser ce que l’on maîtrise parfaitement. Il est essentiel de transférer progressivement des activités matures. Étape après étape, du plus simple au plus complexe, l’entreprise transfère les pans d’activité qu’elle sait déjà parfaitement piloter en interne. A l’aide d’indicateurs et de tableaux de bord, elle est ainsi en mesure de quantifier le ROI et d’optimiser les processus.
9. Formaliser. Documenter au maximum chaque étape du projet est un vecteur essentiel. Objectifs, réglementations, facturations, délais,… l’ensemble des processus doivent être synthétisés, retranscrits et consultables rapidement par tous.
10. Abolir les frontières et les distances. Les équipes on shore et offshore doivent collaborer comme si elles étaient sur un même site. Pour cela, il est nécessaire d’établir des systèmes de communication interactifs (vidéoconférences, messageries instantanées, etc.).
Les ressources humaines
11. Rassurer et promouvoir les équipes on shore. Dans ce cadre, il est recommandé de promouvoir les salariés les plus performants en les impliquant notamment dans le pilotage, la formation et en leur confiant des responsabilités accrues. Pour être en accord avec la législation, il est indispensable d’informer et de dialoguer avec le comité d’entreprise.
12. Fidéliser et valoriser les ressources offshore. Ces collaborateurs ne doivent en aucun cas être perçus comme de simples fournisseurs mais comme de véritables partenaires. Tout sentiment de supériorité voire d’esprit colonialiste doit être banni au profit d’un partenariat d’égal à égal. L’entreprise se doit de proposer des formations et un cadre de travail confortable à ce personnel offshore.