Patrick DUFOUR, Stordata
Le stockage et la sauvegarde au cœur de la résilience
DORA est un texte plus organisationnel que technique. Il fera les affaires des juristes avant celles des ingénieurs. Le texte traite des responsabilités de chacun, des risques à évaluer et de la capacité des organisations à rebondir, quels que soient l’attaque et le préjudice subis. Si la sécurité de la donnée passe de la préoccupation à l’obsession dans l’esprit du législateur, les méthodes pour y parvenir sont néanmoins laissées en partie à l’appréciation des opérateurs. De ce fait, les technologies de stockage et de sauvegarde de la donnée ne sont pas expressément mentionnées.
Elles sont pourtant au cœur des moyens de protection et de résilience des entités financières et leur propre sécurité fait l’objet d’une attention toute particulière des éditeurs. La sécurité des solutions de sauvegarde et de stockage est au moins aussi importante que la sécurité des données qu’elles conservent.
Le stockage et la sauvegarde sont des pans majeurs du dispositif de protection et occupent à eux seuls le temps précieux des administrateurs. Ils deviennent d’autant plus critiques qu’ils doivent dorénavant répondre aux attentes du cadre de gestion des risques liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), tel que défini au règlement.
Comprendre et savoir pour se mettre en conformité
Première difficulté majeure : évaluer le degré de compatibilité de son infrastructure de stockage et de sa solution de sauvegarde avec les textes. La sauvegarde notamment est un domaine d’une haute complexité qui contribue au statu quo dans l’entreprise. Les solutions bien souvent vieillissantes ne rivalisent plus avec la modernité des mécanismes de sécurité disponibles sur le marché aujourd’hui.
A contrario et particulièrement pour les établissements financiers, les obligations réglementaires ont participé à l’amélioration globale de la sécurité numérique. Les bonnes pratiques sont plus couramment adoptées et progressivement les technologies sont renouvelées, quand c’est possible, et les équipes formées. Le risque porte donc sur le déséquilibre ainsi créé, entre modernité et vétusté et pratiques hétérogènes, et contribue à rendre peu fiable l’évaluation du degré de résilience.
C’est pourquoi, avant toute adoption d’une technologie nouvelle, il est indispensable d’évaluer son infrastructure et de dresser un état des lieux de ses progrès en matière de sécurité et de ce qu’il reste à faire au regard des textes. C’est le rôle de l’intervention de Stordata dans le cadre de l’audit de sécurité des infrastructures de stockage et des solutions de sauvegarde.
Le compte rendu sera déterminant à plus d’un titre. Il permettra de s’évaluer avec objectivité, de sélectionner les mécanismes et les dispositifs requis, de repositionner les méthodes et les pratiques. Il sera également un document de référence à destination des auditeurs internes pour les étapes de tests annuels, que DORA exige dorénavant.
DORA est un texte plus organisationnel que technique. Il fera les affaires des juristes avant celles des ingénieurs. Le texte traite des responsabilités de chacun, des risques à évaluer et de la capacité des organisations à rebondir, quels que soient l’attaque et le préjudice subis. Si la sécurité de la donnée passe de la préoccupation à l’obsession dans l’esprit du législateur, les méthodes pour y parvenir sont néanmoins laissées en partie à l’appréciation des opérateurs. De ce fait, les technologies de stockage et de sauvegarde de la donnée ne sont pas expressément mentionnées.
Elles sont pourtant au cœur des moyens de protection et de résilience des entités financières et leur propre sécurité fait l’objet d’une attention toute particulière des éditeurs. La sécurité des solutions de sauvegarde et de stockage est au moins aussi importante que la sécurité des données qu’elles conservent.
Le stockage et la sauvegarde sont des pans majeurs du dispositif de protection et occupent à eux seuls le temps précieux des administrateurs. Ils deviennent d’autant plus critiques qu’ils doivent dorénavant répondre aux attentes du cadre de gestion des risques liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), tel que défini au règlement.
Comprendre et savoir pour se mettre en conformité
Première difficulté majeure : évaluer le degré de compatibilité de son infrastructure de stockage et de sa solution de sauvegarde avec les textes. La sauvegarde notamment est un domaine d’une haute complexité qui contribue au statu quo dans l’entreprise. Les solutions bien souvent vieillissantes ne rivalisent plus avec la modernité des mécanismes de sécurité disponibles sur le marché aujourd’hui.
A contrario et particulièrement pour les établissements financiers, les obligations réglementaires ont participé à l’amélioration globale de la sécurité numérique. Les bonnes pratiques sont plus couramment adoptées et progressivement les technologies sont renouvelées, quand c’est possible, et les équipes formées. Le risque porte donc sur le déséquilibre ainsi créé, entre modernité et vétusté et pratiques hétérogènes, et contribue à rendre peu fiable l’évaluation du degré de résilience.
C’est pourquoi, avant toute adoption d’une technologie nouvelle, il est indispensable d’évaluer son infrastructure et de dresser un état des lieux de ses progrès en matière de sécurité et de ce qu’il reste à faire au regard des textes. C’est le rôle de l’intervention de Stordata dans le cadre de l’audit de sécurité des infrastructures de stockage et des solutions de sauvegarde.
Le compte rendu sera déterminant à plus d’un titre. Il permettra de s’évaluer avec objectivité, de sélectionner les mécanismes et les dispositifs requis, de repositionner les méthodes et les pratiques. Il sera également un document de référence à destination des auditeurs internes pour les étapes de tests annuels, que DORA exige dorénavant.