Comme dans une cour de récréation d’adolescents, certains mesurent leur popularité à la taille de leur entrepôt de données. Mais derrière le nombre de Petaoctets d’informations stockées, dont le coût de conservation baisse régulièrement, se cache un autre enjeu, celui du mouvement de ces données. Pour les collecter, puis pour les transférer vers les outils d’analyse, puis les répartir sur les différents volumes de stockage en fonction de leur ancienneté et de leur utilisation. La bande passante devient critique, car elle coûte cher et n’est pas infinie. Les progrès sont permanents dans ce domaine également, et la recherche fondamentale nous indique la direction de nos futurs transferts…
Ainsi, la NASA (pas la NSA, ne confondez pas en cette période troublée – la NASA ce sont les « gentils », la NSA les « méchants ») vient de mettre au point des transferts de données entre la terre et la lune à la vitesse de 622 Mb/s. Des transferts sans fil bien entendu ! Vous n’imaginiez pas tirer une fibre optique !
Nous ne parlons pas d’ondes radio (qui sont à la base des communications spatiales depuis toujours), mais d’un laser infrarouge à 0,5 watt. Il a été installé sur le LADEE (Lunar Atmosphere and Dust Environment Explorer) qui a été mis en orbite le 9 septembre dernier. Les informations envoyées depuis l’orbite lunaire sont reçues par trois stations installées en Californie, au Nouveau-Mexique et en Espagne, des régions choisies pour leur ciel peu nuageux. Ce nouveau système s’appelle le LLCD (Lunar Laser Communication Demonstration) et vous pouvez en apprendre plus sur le site de la NASA qui lui est consacré : http://esc.gsfc.nasa.gov/267/271.html
Bien sur, difficile de se représenter ces 622 Mb/s. La NASA nous facilite la comparaison en expliquant qu’un film en HD, qui prendrait actuellement 639 heures à être téléchargé par ondes radio, ne nécessitera plus que 8 minutes de téléchargement.
La NASA a confirmé il y a quelques jours que les premiers tests avaient été un succès. « Le LLCD est la première étape de notre plan de marche pour construire la nouvelle génération de systèmes de communication dans l’espace », explique Badri Younes, NASA's deputy associate administrator for space communications and navigation (SCaN).
Parmi les applications concrètes possibles dans les prochaines années, la diffusion d’images en temps réel depuis la Lune, et même un système de « téléprésence ».
Mais il faut mettre cela dans la perspective américaine du retour sur notre planète voisine. Si dans quelques années l’objectif est d’envoyer à nouveau des Hommes sur la Lune, ils auront besoin de canaux de communication plus performants. Et si dans plusieurs décennies, l’idée est d’habiter notre satellite de manière permanente, la quantité de données qu’ils partageront avec nous nécessitera de très hauts débits. Avec un lien permanent à 622 Mb/s c’est une petite ville lunaire qui pourrait communiquer avec la terre, bien mieux que la plupart des villages du bocage normand !
Plus proches de nous, ces recherches pourraient être déclinées dans des applications terrestres et le Big Data en temps réel ne manquera pas de consommer rapidement ces 622 Mb/s !
Ainsi, la NASA (pas la NSA, ne confondez pas en cette période troublée – la NASA ce sont les « gentils », la NSA les « méchants ») vient de mettre au point des transferts de données entre la terre et la lune à la vitesse de 622 Mb/s. Des transferts sans fil bien entendu ! Vous n’imaginiez pas tirer une fibre optique !
Nous ne parlons pas d’ondes radio (qui sont à la base des communications spatiales depuis toujours), mais d’un laser infrarouge à 0,5 watt. Il a été installé sur le LADEE (Lunar Atmosphere and Dust Environment Explorer) qui a été mis en orbite le 9 septembre dernier. Les informations envoyées depuis l’orbite lunaire sont reçues par trois stations installées en Californie, au Nouveau-Mexique et en Espagne, des régions choisies pour leur ciel peu nuageux. Ce nouveau système s’appelle le LLCD (Lunar Laser Communication Demonstration) et vous pouvez en apprendre plus sur le site de la NASA qui lui est consacré : http://esc.gsfc.nasa.gov/267/271.html
Bien sur, difficile de se représenter ces 622 Mb/s. La NASA nous facilite la comparaison en expliquant qu’un film en HD, qui prendrait actuellement 639 heures à être téléchargé par ondes radio, ne nécessitera plus que 8 minutes de téléchargement.
La NASA a confirmé il y a quelques jours que les premiers tests avaient été un succès. « Le LLCD est la première étape de notre plan de marche pour construire la nouvelle génération de systèmes de communication dans l’espace », explique Badri Younes, NASA's deputy associate administrator for space communications and navigation (SCaN).
Parmi les applications concrètes possibles dans les prochaines années, la diffusion d’images en temps réel depuis la Lune, et même un système de « téléprésence ».
Mais il faut mettre cela dans la perspective américaine du retour sur notre planète voisine. Si dans quelques années l’objectif est d’envoyer à nouveau des Hommes sur la Lune, ils auront besoin de canaux de communication plus performants. Et si dans plusieurs décennies, l’idée est d’habiter notre satellite de manière permanente, la quantité de données qu’ils partageront avec nous nécessitera de très hauts débits. Avec un lien permanent à 622 Mb/s c’est une petite ville lunaire qui pourrait communiquer avec la terre, bien mieux que la plupart des villages du bocage normand !
Plus proches de nous, ces recherches pourraient être déclinées dans des applications terrestres et le Big Data en temps réel ne manquera pas de consommer rapidement ces 622 Mb/s !