Christian RAZA, Netezza France
Ayant ouvert sa filiale française, confiée à Christian RAZA depuis avril, le constructeur-éditeur Netezza aurait convaincu en quelques mois deux clients de choisir sa machine. Deux clients que l'on ne peut pas encore citer, car la machine ne devrait leur être livrée que début 2009. Mais Christian RAZA précise tout de même qu'il s'agit d'une société dans le domaine de la finance et d'une seconde dans le secteur de l'Internet. Les deux projets auraient été remportés face à la base de données Oracle déjà utilisée dans ces deux entreprises. L'un des projets viserait à héberger une base de 140 teraoctets de données sur une machine Netezza. Un succès rapide qui peut étonner alors que des intermédiaires comme Keyrus tentaient depuis plusieurs années de frayer un chemin à Netezza, sans grand succès. Explications de Christian RAZA : "Netezza n'était pas la priorité numéro un de nos partenaires, par ailleurs en France les clients sont plus rassurés quand le constructeur est présent physiquement sur le territoire". Deux premiers succès qui confirmeraient la bonne santé générale de l'entreprise. Au troisième trimestre 2008 l'entreprise au niveau mondial affiche une croissance de 50 % et un objectif de 187 millions de dollars de chiffre d'affaires pour son exercice qui clôturera au 1er janvier prochain. Une réussite qui ne les empêchera pas de rester prudents sur les prévisions de 2009, Netezza comme les autres acteurs ressentira forcément les effets de la crise.
Mais les arguments déployés par le constructeur semblent à première vue taillés pour les périodes d'optimisation des coûts informatiques. "A performance au moins équivalente, nous affichons des prix divisés par deux ou trois par rapport à nos principaux concurrents, explique Christian RAZA. Un positionnement qui lui permet d'espérer convaincre dix à quinze nouveaux clients par an pendant les cinq prochaines années.
Côté service, Netezza n'a pas et ne souhaite pas embaucher de consultants pour diversifier et étaler son revenu. "i[En trois jours de formation, un administrateur Oracle sait passer sur Netezza. Et comme chez nous la notion de "tuning" de la base de données n'existe pas, puisqu'il est automatiquement réalisé par notre système, la maintenance est réduite au minimum", précise Christian RAZA.
Pour accélérer son développement, Netezza aurait en revanche choisi de convaincre d'autres constructeurs de commercialiser ses machines. Des machines Netezza pourraient donc apparaître dès 2009, vendues en marque blanche, sous le logo d'un autre constructeur. Et puisque Netezza ne souhaite pas en dire plus pour le moment, nous nous risquerons à une prédiction. On imagine mal HP ou IBM reconnaître avoir besoin de Netezza pour proposer des appliances, même chose pour Teradata qui devrait pactiser avec son concurrent. En revanche, un constructeur comme Dell, habitué des accords d'intégration, absent du marché des appliances décisionnelles et adepte des prix bas... pourrait y trouver son compte.
Mais les arguments déployés par le constructeur semblent à première vue taillés pour les périodes d'optimisation des coûts informatiques. "A performance au moins équivalente, nous affichons des prix divisés par deux ou trois par rapport à nos principaux concurrents, explique Christian RAZA. Un positionnement qui lui permet d'espérer convaincre dix à quinze nouveaux clients par an pendant les cinq prochaines années.
Côté service, Netezza n'a pas et ne souhaite pas embaucher de consultants pour diversifier et étaler son revenu. "i[En trois jours de formation, un administrateur Oracle sait passer sur Netezza. Et comme chez nous la notion de "tuning" de la base de données n'existe pas, puisqu'il est automatiquement réalisé par notre système, la maintenance est réduite au minimum", précise Christian RAZA.
Pour accélérer son développement, Netezza aurait en revanche choisi de convaincre d'autres constructeurs de commercialiser ses machines. Des machines Netezza pourraient donc apparaître dès 2009, vendues en marque blanche, sous le logo d'un autre constructeur. Et puisque Netezza ne souhaite pas en dire plus pour le moment, nous nous risquerons à une prédiction. On imagine mal HP ou IBM reconnaître avoir besoin de Netezza pour proposer des appliances, même chose pour Teradata qui devrait pactiser avec son concurrent. En revanche, un constructeur comme Dell, habitué des accords d'intégration, absent du marché des appliances décisionnelles et adepte des prix bas... pourrait y trouver son compte.