Thomas Delacourt, CEO de Alter SI
Decideo : Les PME françaises sont encore sous-équipées en outils informatique d'analyse de données. On dit que c'est un manque de "culture" de la donnée. Que constatez-vous chez vos clients ? Des progrès sont-ils en cours ? Dans quels secteurs d'activité ou type d'entreprise, de manière concrète ?
Thomas Delacourt, CEO de Alter SI : L’Intérêt des PME pour ces solutions grandit nettement, selon moi, actuellement. C’est ce que je constate à chaque présentation, démonstration.
Les PME ont toujours été intéressées par ce que peuvent apporter ces solutions. Tous les dirigeants savent par exemple que piloter son entreprise avec le tableau de bord de ses indicateurs clés, à jour en temps réel, est un avantage considérable.
Ce qui change, c’est le fait que ces solutions soient à présent accessibles grâce au Cloud et l’arrivée des outils d’analyse de données de dernière génération.
En effet auparavant un tel projet était trop coûteux pour la plupart des PME et restait de fait réservé aux plus grandes d’entres elles et aux grands comptes qui eux les utilisent depuis longtemps.
Cette adhésion, je la constate dans de nombreux secteurs. Sans prétentions statistiques, je citerais les services aux entreprises (conseil, marketing, assurances…), les entreprises B2C qui ont besoin d’améliorer leur connaissance client (tourisme, vente en lignes…) mais ce sont aussi des demandes que l’on trouve dans l’industrie ou les activités de négoce.
Decideo : Alter SI a sélectionné quelques outils du marché (Axelor, Qlik et Microsoft Power BI). Ce sont clairement de bons outils, mais peut-être certains clients ont-ils des besoins différents. Pourquoi les limiter à ces choix ?
Thomas Delacourt : C’est vrai pour les outils d’analyse de données (BI ou informatique décisionnelle) et encore plus pour un ERP : être capable de les intégrer demande une véritable expertise qui s'acquiert avec le temps, le travail et l’expérience.
La 1ère explication est donc en toute transparence celle de la capacité. On ne peut pas être spécialiste de toutes les technologies, il faut donc choisir.
Le choix d’Alter SI s’est porté sur des solutions performantes et innovantes, qui in fine rendront le plus de services aux entreprises utilisatrices.
Ainsi ces solutions de restitution comme Power BI ou Qlik Sense sont reconnues comme faisant partie des meilleures sur leur segment (voir les études du cabinet Gartner par exemple). Leurs éditeurs investissent énormément pour les faire évoluer, elles resteront des solutions de pointe pour les années à venir.
Elles sont aussi spécifiquement adaptées aux PME. Il n’est pas nécessaire d’avoir une équipe de développeurs pour les faire évoluer et leurs budgets (abonnements) sont parmi les plus abordables.
Axelor répond à une problématique supplémentaire avec le positionnement Open Source de son ERP. Il est aujourd’hui unique dans sa gamme d’ERP, Cloud ou pas, avec des capacités de personnalisations aussi poussées.
Enfin nous ne pouvons pas répondre à tous les besoins bien sûr et il faut le dire clairement pour créer des relations de travail durables. C’est pourquoi j’en profite pour signaler l’existence de la CoopTech, l’association des coopératives du numérique (coop.tech), un écosystème de coopératives proposant leurs expertises dans des domaines variés des systèmes d'information. Pour une entreprise c’est l’opportunité d’être dirigé vers un ou plusieurs acteurs de confiance qui sauront la conseiller et l’accompagner sur son projet.
Decideo : Vous mettez en avant votre modèle d'entreprise original, la SCOP. Que cela signifie-t-il concrètement pour vos clients ? Comment perçoivent-ils la différence ?
Thomas Delacourt : Nous avons choisi ce modèle bien sûr en premier lieu pour nos salariés. Il assure un plus grand partage des pouvoirs et des bénéfices.
Pour nos clients, nous sommes tout d’abord identifiés comme n’importe quel autre prestataire, pour notre expertise et notre capacité à délivrer et respecter nos engagements. Puis ils prennent conscience de bénéficier d’avantages indirects liés au statut coopératif :
- Très peu de turn-over chez les collaborateurs donc des relations de confiance, des gains de temps dans la collaboration
- Un engagement au-dessus de la moyenne de la part des collaborateurs (qui sont aussi associés de leur SCOP)
- Une logique de partenariat durable avec les clients qui est dans notre ADN. La scop s’inscrit dans le moyen/long terme, elle n’est pas là pour être revendue dans quelques années (elle ne le peut pas).
- Enfin une stabilité financière supérieure, toutes choses égales par ailleurs, par rapport aux structures avec des statuts juridiques de SAS / SA / SARL. Les statuts coopératifs favorisent la solidité des entreprises par le renforcement des capitaux propres.
Thomas Delacourt, CEO de Alter SI : L’Intérêt des PME pour ces solutions grandit nettement, selon moi, actuellement. C’est ce que je constate à chaque présentation, démonstration.
Les PME ont toujours été intéressées par ce que peuvent apporter ces solutions. Tous les dirigeants savent par exemple que piloter son entreprise avec le tableau de bord de ses indicateurs clés, à jour en temps réel, est un avantage considérable.
Ce qui change, c’est le fait que ces solutions soient à présent accessibles grâce au Cloud et l’arrivée des outils d’analyse de données de dernière génération.
En effet auparavant un tel projet était trop coûteux pour la plupart des PME et restait de fait réservé aux plus grandes d’entres elles et aux grands comptes qui eux les utilisent depuis longtemps.
Cette adhésion, je la constate dans de nombreux secteurs. Sans prétentions statistiques, je citerais les services aux entreprises (conseil, marketing, assurances…), les entreprises B2C qui ont besoin d’améliorer leur connaissance client (tourisme, vente en lignes…) mais ce sont aussi des demandes que l’on trouve dans l’industrie ou les activités de négoce.
Decideo : Alter SI a sélectionné quelques outils du marché (Axelor, Qlik et Microsoft Power BI). Ce sont clairement de bons outils, mais peut-être certains clients ont-ils des besoins différents. Pourquoi les limiter à ces choix ?
Thomas Delacourt : C’est vrai pour les outils d’analyse de données (BI ou informatique décisionnelle) et encore plus pour un ERP : être capable de les intégrer demande une véritable expertise qui s'acquiert avec le temps, le travail et l’expérience.
La 1ère explication est donc en toute transparence celle de la capacité. On ne peut pas être spécialiste de toutes les technologies, il faut donc choisir.
Le choix d’Alter SI s’est porté sur des solutions performantes et innovantes, qui in fine rendront le plus de services aux entreprises utilisatrices.
Ainsi ces solutions de restitution comme Power BI ou Qlik Sense sont reconnues comme faisant partie des meilleures sur leur segment (voir les études du cabinet Gartner par exemple). Leurs éditeurs investissent énormément pour les faire évoluer, elles resteront des solutions de pointe pour les années à venir.
Elles sont aussi spécifiquement adaptées aux PME. Il n’est pas nécessaire d’avoir une équipe de développeurs pour les faire évoluer et leurs budgets (abonnements) sont parmi les plus abordables.
Axelor répond à une problématique supplémentaire avec le positionnement Open Source de son ERP. Il est aujourd’hui unique dans sa gamme d’ERP, Cloud ou pas, avec des capacités de personnalisations aussi poussées.
Enfin nous ne pouvons pas répondre à tous les besoins bien sûr et il faut le dire clairement pour créer des relations de travail durables. C’est pourquoi j’en profite pour signaler l’existence de la CoopTech, l’association des coopératives du numérique (coop.tech), un écosystème de coopératives proposant leurs expertises dans des domaines variés des systèmes d'information. Pour une entreprise c’est l’opportunité d’être dirigé vers un ou plusieurs acteurs de confiance qui sauront la conseiller et l’accompagner sur son projet.
Decideo : Vous mettez en avant votre modèle d'entreprise original, la SCOP. Que cela signifie-t-il concrètement pour vos clients ? Comment perçoivent-ils la différence ?
Thomas Delacourt : Nous avons choisi ce modèle bien sûr en premier lieu pour nos salariés. Il assure un plus grand partage des pouvoirs et des bénéfices.
Pour nos clients, nous sommes tout d’abord identifiés comme n’importe quel autre prestataire, pour notre expertise et notre capacité à délivrer et respecter nos engagements. Puis ils prennent conscience de bénéficier d’avantages indirects liés au statut coopératif :
- Très peu de turn-over chez les collaborateurs donc des relations de confiance, des gains de temps dans la collaboration
- Un engagement au-dessus de la moyenne de la part des collaborateurs (qui sont aussi associés de leur SCOP)
- Une logique de partenariat durable avec les clients qui est dans notre ADN. La scop s’inscrit dans le moyen/long terme, elle n’est pas là pour être revendue dans quelques années (elle ne le peut pas).
- Enfin une stabilité financière supérieure, toutes choses égales par ailleurs, par rapport aux structures avec des statuts juridiques de SAS / SA / SARL. Les statuts coopératifs favorisent la solidité des entreprises par le renforcement des capitaux propres.