Bruno SAINT-CAST
D’aucuns pensent que la découverte d’une perle technologique, c’est comme celle d’un coin de forêt à champignons, ça se garde pour soi. Avec beaucoup d’ingratitude, on m’a fait ce reproche après salesforce.com et Tableau. Vous verrez qu’ici je fais doublement amende honorable.
J’ai fait mes premières armes dans le décisionnel chez Brio Technology que j’ai dirigé pendant plusieurs années en Europe. Nous avons vendu cette technologie aux frustrés du décisionnel structurant et à ceux qui en avaient marre d’attendre qu’on leur donne enfin les moyens de jouer avec leur données pour en tirer de l’information.
Le premier OLAP était né.
Brio a fini dans le giron d’Oracle qui l’absorbait avec Hyperion qui venait de s’adjuger la perle Californienne. J’ai passé ma route. Ne vous étonnez pas, j’aime ce qui démarre. Small is beautiful. Et puis, Microsoft avait déjà intégré Brio Data Pivot sous licence dans Excel.
Ça sentait le sapin !
Le marché de la BI était boosté par la boulimie des cadres à faire parler leurs données pour en tirer des informations et prendre de meilleures décisions, cqfd. C’était vital. Un enjeu de carrière, un atout concurrentiel. Ce fut la grande période des Business Objects, Cognos, Microstragegy, Informatica … Mais les services informatiques avaient du mal à fournir aux utilisateurs un accès simple, rapide et convivial à ces outils très structurants. Au début des années 2010, le système commence à craquer sous la pression d’utilisateurs en quête de plus d’agilité et de simplicité d’utilisation. Ce fut le temps béni du Self-Service !
Open Bar !
Qlikview puis Tableau flattent un individualisme décisionnel obsessionnel. Je surfais une nouvelle vague de frustrations.
Le plus troublant, c’est que les nouveautés ne renvoyaient pas les solutions établies à leurs labos. Les solutions s’empilent, coexistent, se juxtaposent, s’interfacent et parfois même échangent et se complètent. L’utilisateur, devenu Roi, picore et nomadise, tape dans ses propres budgets pour satisfaire ses caprices et multiplie les pieds de nez à la sacro-sainte DSI qui voit s’échapper tout contrôle alors même que d’en haut viennent les ultimatums des directions leur intimant de reprendre la main sur les rapports, les données et leur utilisation, cohérence et RGPD obligent. Entre utilisateurs, avides de libertés et directions informatiques inquiètes, avec quelques raisons, de la pagaille qui menace : la Paix !, finalement. Les uns cesseront de frapper à la porte des autres pour demander des solutions et les autres garderont un semblant de contrôle.
Yalta ou Munich ? Question de point de vue.
Jusqu’ici, je n’ai parlé que des applications qui me viennent à l’esprit au fil de la plume. Il faudrait aussi mentionner dans cette veine Spotfire, Sisense, PowerBI, Informatica ou SAS dont le remarquable pivot technologique tient du salto, et tous les petits des grands comme Oracle BI ou les purs clouds, Domo, Splunk … Je laisse à chacun le soin de l’inventaire à la Prévert de sa propre hétérogénéité en recommandant de ne pas oublier d’appeler au rapport, si je puis dire, les ERP, les BPM et autres AI … qui chacun digère au profit de l’utilisateur la masse croissante des données et les partage avec plus ou moins de bonheur ou de pertinence.
On peut s’émerveiller de la créativité du secteur, mais pendant ce temps, ces solutions, dopées aux stéroïdes d’un marketing hors pair qui flatte et accroît le besoin addictif de comprendre, comme du crack à la sortie du lycée, se développent à la vitesse d’un cheval au galop, empilent les couches technologiques et multiplient les crises d’angoisse des DSI, de plus en plus sommés de « gouverner » des données et des rapports qui vivent leur vie.
A la surface de ce chao intelligent et créatif surnage toutefois le bénéfice majeur qui protège l’édifice instable de la destruction programmée : l’Adoption. En effet, alors que le décisionnel peinait à séduire du fait de sa complexité de mise en œuvre et d’utilisation, le self-service l’a installé partout et chaque utilisateur dispose d’au moins trois outils décisionnels.
Un vrai chiendent !
Si vous ne me croyez pas, c’est que vous comptez mal. N’auriez-vous pas oublié Excel ou un de ces rapports générés par votre l’application métier.
Vous y êtes maintenant ? Le compte est bon ? J’ai été un peu long dans l’exposé des motifs et je vous entends déjà me demander : «so what ?». J’y viens justement.
Comme au Tribunal des Flagrants Délires, je suis bien obligé de plaider coupable d’avoir fait partie de ceux qui ont mis le bazar, pour être poli, en implantant en Europe successivement Brio Technology, salesforce.com, Tableau software et contribué au développement de quelques autres dangereux agitateurs (Pyramid Analytics, Panopticon, Mondobrain …). Heureusement, il en va de la technologie comme de la politique, on peut avoir fait partie du problème et proposer une solution.
Pour l’entreprise que préoccupe cette dérangeante hétérogénéité, une tendance naturelle et logique pourrait être de reprendre autoritairement la main, imposer un « choix corporate » (combien de fois ai-je combattu ce néologisme archaïque et dévastateur), désinstaller les applications déviantes, traquer et punir les apostats.
Que ça plaise ou non, ce n’est plus comme ça qu’on gouverne une entreprise humaine. En tout cas pas chez nous ! Et cette entreprise y aurait plus à perdre qu’à gagner, car les utilisateurs développent avec leur outil décisionnel une relation fusionnelle qui, si elle est contrariée, risque fort de produire un rejet terriblement nuisible à la sacro-sainte adoption et par là-même au capital d’Intelligence et de Connaissance de l’entreprise.
Revenons à ce qui motive ce papier et mon enthousiasme, ce besoin de rédemption par lequel je débutais ce papier. Révélation faite, il ne faudra pas venir vous plaindre si vous ratez le prochain « Big One ».
Vous voilà prévenus !
Hé oui !, rongé de honte et de culpabilité, plutôt que de me retirer dans ma tente et couvrir ma tête de cendre, j’ai préféré prendre la plume et partager avec vous ma trouvaille Californienne, comme on partage un bon tuyau sur un champ de course.
Rassurez-vous, Decideo.fr ne devient pas Pari Turf !
Première qualité commune à toutes les grandes réussites, la solution ne se contente pas de ménager la chèvre et le chou, elle propose une solution simple, élégante et durable. Le Gartner lui a donné un nom : « Report Catalog » et pointe du doigt son chantre : Zenoptics, que ses analystes ont élus « Cool vendor of Analytics 2019 ». Ils ont aimé que Zenoptics permette aux multiples solutions de valorisation des données, non seulement de cohabiter, mais aussi d’initier une gouvernance globale fondée sur l’utilisateur final, objet de toutes les attentions et sans lequel rien n’est possible.
Dans les grandes lignes, Zenoptics permet de réaliser de manière automatisée un inventaire de tous les rapports existant dans l’entreprise, autorisant ainsi chaque utilisateur de n’importe quelle application qui génère des données ou produit des rapports d’y avoir accès, pour autant qu’il en ait les droits, cela va de soi. Mais ça, me direz-vous, quelques rares « reports portals » le font déjà. Je ne vous aurais pas dérangé pour si peu.
C’est la mise en bouche !
Ce qui fait de Zenoptics une pépite, c’est avant tout que cet espace offert aux utilisateurs fonctionne comme un réseau social qui permet de partager, recommander ou évaluer les rapports, puis, en descendant au niveau des données ou des métadonnées, permet la mise en place des processus de certification et de cohérence.
Tout le monde y trouve son compte !
L’utilisateur final, se dote d’un moteur de recherche que ne renierait pas Google, capable de trouver n’importe quel rapport provenant de n’importe quelle source et développé sous n’importe quel outil. En accès immédiat ou après demande à son créateur en fonction de ses droits. Les utilisateurs peuvent également déclencher des workflows cross-applicatifs pour un évènement particulier (rapport trimestriel, arrêté mensuel …).
Ce serait trop long et laborieux de détailler tout ce qui fait qu’un utilisateur gourmand d’information aimera confier à Zenoptics ses accès aux de rapport. L’important c’est qu’il le fasse et, qu’en le faisant, il y trouve son compte et du plaisir, et que chacune de ses interactions alimentent les bénéfices induits dont les dirigeants comptabiliseront la valeur en termes de gouvernance, d’optimisation de licences, de réduction des coûts de maintenance et de production des rapports, de RGPD et de cohérence globale.
La gouvernance des rapports et des données dans la joie et l’adhésion des utilisateurs, avouez que si on vous avait promis ce cocktail miracle sans vous expliquer, ça vous aurait bien fait rigoler, car vous savez intuitivement que cette solution ne peut venir de l’éditeur d’une des solutions ni être imposée par le haut.
Logique ! Les autres utilisateurs trouveraient ça suspect. On est volontiers parano dans la BI.
Il serait trop long de rentrer dans le détail des fonctionnalités de Zenoptics et des raisons qui vont amener les utilisateurs à les adorer et ceux qui sont aux commandes de la cohérence et de la validité des données, coincés entre leur souhait de satisfaire les demandes leurs utilisateurs et une règlementation toujours plus contraignante, à pousser Zenoptics en même temps qu’un soupir de soulagement. Voyez par vous-même !
Si vous ne le faites pas, ne venez pas me reprocher de ne pas avoir partagé ma découverte.
J’ai fait mes premières armes dans le décisionnel chez Brio Technology que j’ai dirigé pendant plusieurs années en Europe. Nous avons vendu cette technologie aux frustrés du décisionnel structurant et à ceux qui en avaient marre d’attendre qu’on leur donne enfin les moyens de jouer avec leur données pour en tirer de l’information.
Le premier OLAP était né.
Brio a fini dans le giron d’Oracle qui l’absorbait avec Hyperion qui venait de s’adjuger la perle Californienne. J’ai passé ma route. Ne vous étonnez pas, j’aime ce qui démarre. Small is beautiful. Et puis, Microsoft avait déjà intégré Brio Data Pivot sous licence dans Excel.
Ça sentait le sapin !
Le marché de la BI était boosté par la boulimie des cadres à faire parler leurs données pour en tirer des informations et prendre de meilleures décisions, cqfd. C’était vital. Un enjeu de carrière, un atout concurrentiel. Ce fut la grande période des Business Objects, Cognos, Microstragegy, Informatica … Mais les services informatiques avaient du mal à fournir aux utilisateurs un accès simple, rapide et convivial à ces outils très structurants. Au début des années 2010, le système commence à craquer sous la pression d’utilisateurs en quête de plus d’agilité et de simplicité d’utilisation. Ce fut le temps béni du Self-Service !
Open Bar !
Qlikview puis Tableau flattent un individualisme décisionnel obsessionnel. Je surfais une nouvelle vague de frustrations.
Le plus troublant, c’est que les nouveautés ne renvoyaient pas les solutions établies à leurs labos. Les solutions s’empilent, coexistent, se juxtaposent, s’interfacent et parfois même échangent et se complètent. L’utilisateur, devenu Roi, picore et nomadise, tape dans ses propres budgets pour satisfaire ses caprices et multiplie les pieds de nez à la sacro-sainte DSI qui voit s’échapper tout contrôle alors même que d’en haut viennent les ultimatums des directions leur intimant de reprendre la main sur les rapports, les données et leur utilisation, cohérence et RGPD obligent. Entre utilisateurs, avides de libertés et directions informatiques inquiètes, avec quelques raisons, de la pagaille qui menace : la Paix !, finalement. Les uns cesseront de frapper à la porte des autres pour demander des solutions et les autres garderont un semblant de contrôle.
Yalta ou Munich ? Question de point de vue.
Jusqu’ici, je n’ai parlé que des applications qui me viennent à l’esprit au fil de la plume. Il faudrait aussi mentionner dans cette veine Spotfire, Sisense, PowerBI, Informatica ou SAS dont le remarquable pivot technologique tient du salto, et tous les petits des grands comme Oracle BI ou les purs clouds, Domo, Splunk … Je laisse à chacun le soin de l’inventaire à la Prévert de sa propre hétérogénéité en recommandant de ne pas oublier d’appeler au rapport, si je puis dire, les ERP, les BPM et autres AI … qui chacun digère au profit de l’utilisateur la masse croissante des données et les partage avec plus ou moins de bonheur ou de pertinence.
On peut s’émerveiller de la créativité du secteur, mais pendant ce temps, ces solutions, dopées aux stéroïdes d’un marketing hors pair qui flatte et accroît le besoin addictif de comprendre, comme du crack à la sortie du lycée, se développent à la vitesse d’un cheval au galop, empilent les couches technologiques et multiplient les crises d’angoisse des DSI, de plus en plus sommés de « gouverner » des données et des rapports qui vivent leur vie.
A la surface de ce chao intelligent et créatif surnage toutefois le bénéfice majeur qui protège l’édifice instable de la destruction programmée : l’Adoption. En effet, alors que le décisionnel peinait à séduire du fait de sa complexité de mise en œuvre et d’utilisation, le self-service l’a installé partout et chaque utilisateur dispose d’au moins trois outils décisionnels.
Un vrai chiendent !
Si vous ne me croyez pas, c’est que vous comptez mal. N’auriez-vous pas oublié Excel ou un de ces rapports générés par votre l’application métier.
Vous y êtes maintenant ? Le compte est bon ? J’ai été un peu long dans l’exposé des motifs et je vous entends déjà me demander : «so what ?». J’y viens justement.
Comme au Tribunal des Flagrants Délires, je suis bien obligé de plaider coupable d’avoir fait partie de ceux qui ont mis le bazar, pour être poli, en implantant en Europe successivement Brio Technology, salesforce.com, Tableau software et contribué au développement de quelques autres dangereux agitateurs (Pyramid Analytics, Panopticon, Mondobrain …). Heureusement, il en va de la technologie comme de la politique, on peut avoir fait partie du problème et proposer une solution.
Pour l’entreprise que préoccupe cette dérangeante hétérogénéité, une tendance naturelle et logique pourrait être de reprendre autoritairement la main, imposer un « choix corporate » (combien de fois ai-je combattu ce néologisme archaïque et dévastateur), désinstaller les applications déviantes, traquer et punir les apostats.
Que ça plaise ou non, ce n’est plus comme ça qu’on gouverne une entreprise humaine. En tout cas pas chez nous ! Et cette entreprise y aurait plus à perdre qu’à gagner, car les utilisateurs développent avec leur outil décisionnel une relation fusionnelle qui, si elle est contrariée, risque fort de produire un rejet terriblement nuisible à la sacro-sainte adoption et par là-même au capital d’Intelligence et de Connaissance de l’entreprise.
Revenons à ce qui motive ce papier et mon enthousiasme, ce besoin de rédemption par lequel je débutais ce papier. Révélation faite, il ne faudra pas venir vous plaindre si vous ratez le prochain « Big One ».
Vous voilà prévenus !
Hé oui !, rongé de honte et de culpabilité, plutôt que de me retirer dans ma tente et couvrir ma tête de cendre, j’ai préféré prendre la plume et partager avec vous ma trouvaille Californienne, comme on partage un bon tuyau sur un champ de course.
Rassurez-vous, Decideo.fr ne devient pas Pari Turf !
Première qualité commune à toutes les grandes réussites, la solution ne se contente pas de ménager la chèvre et le chou, elle propose une solution simple, élégante et durable. Le Gartner lui a donné un nom : « Report Catalog » et pointe du doigt son chantre : Zenoptics, que ses analystes ont élus « Cool vendor of Analytics 2019 ». Ils ont aimé que Zenoptics permette aux multiples solutions de valorisation des données, non seulement de cohabiter, mais aussi d’initier une gouvernance globale fondée sur l’utilisateur final, objet de toutes les attentions et sans lequel rien n’est possible.
Dans les grandes lignes, Zenoptics permet de réaliser de manière automatisée un inventaire de tous les rapports existant dans l’entreprise, autorisant ainsi chaque utilisateur de n’importe quelle application qui génère des données ou produit des rapports d’y avoir accès, pour autant qu’il en ait les droits, cela va de soi. Mais ça, me direz-vous, quelques rares « reports portals » le font déjà. Je ne vous aurais pas dérangé pour si peu.
C’est la mise en bouche !
Ce qui fait de Zenoptics une pépite, c’est avant tout que cet espace offert aux utilisateurs fonctionne comme un réseau social qui permet de partager, recommander ou évaluer les rapports, puis, en descendant au niveau des données ou des métadonnées, permet la mise en place des processus de certification et de cohérence.
Tout le monde y trouve son compte !
L’utilisateur final, se dote d’un moteur de recherche que ne renierait pas Google, capable de trouver n’importe quel rapport provenant de n’importe quelle source et développé sous n’importe quel outil. En accès immédiat ou après demande à son créateur en fonction de ses droits. Les utilisateurs peuvent également déclencher des workflows cross-applicatifs pour un évènement particulier (rapport trimestriel, arrêté mensuel …).
Ce serait trop long et laborieux de détailler tout ce qui fait qu’un utilisateur gourmand d’information aimera confier à Zenoptics ses accès aux de rapport. L’important c’est qu’il le fasse et, qu’en le faisant, il y trouve son compte et du plaisir, et que chacune de ses interactions alimentent les bénéfices induits dont les dirigeants comptabiliseront la valeur en termes de gouvernance, d’optimisation de licences, de réduction des coûts de maintenance et de production des rapports, de RGPD et de cohérence globale.
La gouvernance des rapports et des données dans la joie et l’adhésion des utilisateurs, avouez que si on vous avait promis ce cocktail miracle sans vous expliquer, ça vous aurait bien fait rigoler, car vous savez intuitivement que cette solution ne peut venir de l’éditeur d’une des solutions ni être imposée par le haut.
Logique ! Les autres utilisateurs trouveraient ça suspect. On est volontiers parano dans la BI.
Il serait trop long de rentrer dans le détail des fonctionnalités de Zenoptics et des raisons qui vont amener les utilisateurs à les adorer et ceux qui sont aux commandes de la cohérence et de la validité des données, coincés entre leur souhait de satisfaire les demandes leurs utilisateurs et une règlementation toujours plus contraignante, à pousser Zenoptics en même temps qu’un soupir de soulagement. Voyez par vous-même !
Si vous ne le faites pas, ne venez pas me reprocher de ne pas avoir partagé ma découverte.