De l’analyse à l’action : 50 nuances à prendre en compte


Rédigé par le 13 Juillet 2016

Ces dernières années, à chaque fois que je tombais sur une citation qui m’inspirait, je la notais. Au final j’ai constitué une collection de plus de deux cents que j’ai souvent utilisée pour mes différentes contributions pour Decideo. Je vous en propose ici une cinquantaine qui concerne le processus qui va de l’analyse à l’action, en passant par la caractérisation d’une situation, la prise en compte du passé, du futur, des risques, la fixation d’un objectif et la mobilisation des hommes. J’ai ci-dessous regroupé grosso modo les propositions par sujet, mais cet ensemble n’a pas bien entendu l’ambition d’épuiser les sujets.



Michel Bruley
Analyse, bilan, problématique :

Le premier problème c’est le problème. Un problème bien posé est un problème à moitié résolu. Il n’y a pas de bonne réponse à une mauvaise question.
L’œil regarde, mais seule la sensibilité voit.
L’intérêt particulier fascine les yeux et rétrécit l’esprit.
Ce sont nos sentiments qui s'interposent entre la réalité et nous.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde des croyances.
Un oui, un non, une ligne droite.
L’abus des mots nous trompe sur les choses.
Les choix les plus essentiels que nous ayons à faire dans notre vie, professionnelle ou privée, consistent à décider de ce qui est important.
Yvetot vaut Constantinople.
Ce qui ne me fait pas mourir me rend plus fort.

Passé, futur :

Qui ne se préoccupe pas de l’avenir se condamne aux soucis immédiats.
L’avenir vient de loin.
À la lumière du passé, le présent s’éclaire.
Regarder l’avenir bouleverse le présent.
On ne peut pas prédire le futur à partir du passé.
L’expérience est une lanterne que l’on porte dans le dos et qui éclaire le chemin parcouru.
Ce qui est passionnant avec le futur ce n’est pas de le prévoir, mais de le construire.
La seule chose qui ne changera jamais est que tout change toujours tout le temps.
Quand tu ne sais plus où tu vas, retourne-toi et regarde d’où tu viens.
On a deux vies et la deuxième commence le jour où l'on se rend compte qu'on n'en a qu'une.

Fixer des objectifs :

Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où aller.
L’imagination ne sait pas inventer, c’est l’action qui invente.
Le hasard ne favorise que les esprits bien préparés.
Ce n’est pas en optimisant la bougie qu’on a inventé l’ampoule.
Rien ne se crée avec rien. Ce serait comme dire qu’un enfant naît d’un enfant.
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.
Le plus grand danger pour la plupart d’entre nous n’est pas que nos objectifs soient trop hauts et que nous les rations, mais qu’ils soient trop bas et que nous les atteignons.
Un travail infatigable vient à bout de tout.
Il y a bien des manières de ne pas réussir, mais la plus sûre est de ne jamais prendre de risques.
Il faut vouloir fortement une chose pour qu’elle arrive, et vouloir est insuffisant, pour obtenir le succès il faut aussi du talent et de la chance.

Définir des actions :

Toute action ne nous engage-t-elle pas dans un jeu que nous ne pouvons entièrement contrôler ?
Les bateaux sont en sécurité dans les ports, mais ils ne sont pas faits pour cela.
La guerre n’est pas si onéreuse que la servitude.
Le jour où nous perdons notre envie de nous battre est le jour où nous perdons notre liberté.
La gestion ne doit pas être confondue avec la stratégie : la première minimise les risques, la seconde les optimise.
Un bon plan aujourd’hui est préférable à un plan parfait demain.
Aucun plan ne survit au contact avec l’ennemi.
Organiser, ce n’est pas mettre de l’ordre, c’est susciter la vie.
Attention, chercher à combler ses lacunes, c’est investir là où on a échoué.
La clé universelle de l’excellence n’existe pas, elle doit être remodelée en permanence au gré de l’évolution de l’environnement.
Il faut attendre que le sucre fonde (on ne peut pas toujours accélérer l’histoire).

Mobiliser les hommes :

Rien de ce qui est grand dans ce monde ne s’est fait sans passion.
Prenez-moi tout, mais laissez-moi les hommes et je recommencerai tout.
Le pouvoir n’est rien … seule compte l’influence.
Il y a des gens qui disent qu’ils peuvent, d’autres qu’ils ne peuvent pas. En général ils ont tous raison.
Le plus souple en ce monde domine le plus rigide.
On ne gère pas les gens, il s’agit de les guider. L’objectif est de rendre productifs les points forts et le savoir de chaque individu.
La logique est statique : une argumentation logique satisfait l’esprit, elle ne l’entraîne pas.
Il ne suffit pas d’avoir des idées, il faut que les acteurs concernés se les approprient.
La reconnaissance silencieuse ne sert à personne.

J’espère que cet ensemble pourra être utile, et pour aller plus loin sur le thème de la définition d’une stratégie marketing/vente, on peut consulter ma présentation intitulée : Apprentissage stratégique - https://fr.scribd.com/doc/187530704/Apprentissage-Stratgique-Wiki



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