Alors que certains éditeurs parient sur l’élargissement de leur couverture fonctionnelle, d’autres restent attachés à leur spécialité. C’est le cas de Syncsort, société américaine restée à capitaux privés depuis sa création, bâtie sur une idée : l’optimisation de la vitesse de traitement des applications à exécution différée (batch).
Utilisateurs d’un outil décisionnel vous ne le savez pas forcément, mais une des opérations les plus fréquentes lorsque l’on développe les procédures d’un système d’information consiste tout simplement à trier un jeu de données. Le tri est une opération basique, qui permet de présenter des données, de préparer un traitement… tout utilisateur d’un tableur a forcément au moins une fois utilisé la fonction de tri sur certaines de ses données.
Syncsort a développé il y a déjà de nombreuses années, son premier logiciel sur ce marché pointu : un logiciel de tri pour optimiser les calculs et les traitements tout d’abord sur grands systèmes propriétaires, puis sous Unix, Windows et maintenant Linux.
Fort de son expertise dans la manipulation efficace des données, Syncsort a ensuite lancé un logiciel de gestion des sauvegardes. Une sauvegarde n’est en effet là encore qu’une copie de données d’un endroit à l’autre du système d’information. La valeur ajoutée est apportée dans ce cas par la gestion des métadonnées, les informations qui décrivent l’environnement des données sauvegardées.
Troisième outil au catalogue de Syncsort, DMExpress, que Hervé Coser, directeur technique de la Syncsort pour l’Europe francophone, définit comme « un outil d’extraction à haute vitesse des données d’une source, qui applique ensuite à ces données tout type de transformation au niveau des enregistrements ou des champs, et qui recharge enfin ces données transformées dans une cible quelconque (base de données ou fichier plat) ». On retrouve bien ici une définition des outils d’alimentation des systèmes décisionnels, les ETL (Acronyme en anglais de Extraction – Transformation – Chargement). Un marché déjà largement occupé par des solutions indépendantes (Informatica, Sunopsis, Datamirror…) mais de plus en plus également par des solutions acquises ou développées dans le catalogue des grands éditeurs (Oracle, Microsoft, Business Objects ou IBM).
Syncsort ne prétend d’ailleurs pas s’opposer frontalement à l’ensemble du marché déjà bien implanté des solutions ETL. « Nous proposons un ETL complet, mais nous savons également être complémentaires, et optimiser les ETL déjà en place dans l’entreprise comme Ascential ou Informatica, en améliorant la vitesse d’exécution de certains traitements comme les jointures entre tables ou les opérations d’agrégation », explique Chantal Saliou, directeur général de Syncsort pour l’Europe francophone.
C’est en effet dans l’optimisation que la solution Syncsort se justifie. Ainsi AC Nielsen l’utilise pour industrialiser la fabrication de data marts d’analyse pour plus de 200 clients, utilisateurs de leur service d’analyse de données.
La position de Syncsort évolue donc en fonction du client ciblé : plutôt une offre d’optimisation des architectures existantes en complément des ETL déjà en place chez les grands comptes équipés, ou une concurrence directe avec les ETL du marché sur les appels d’offres de nouveaux projets.
La cible directe de Syncsort reste les grandes entreprises ; par culture tout d’abord, mais également pour des raisons pratiques. Les ressources humaines des filiales européennes ne permettraient pas de gérer en direct les ventes aux PME. C’est d’ailleurs pour cette raison que Syncsort a débuté la constitution d’un réseau de partenaires. Mais la discrétion et la qualité restent des lignes conductrices chez l’éditeur. Plutôt que de recruter des dizaines de partenaires peu engagés aux côtés de l’éditeur, ce dernier préfère cibler quelques grands intégrateurs spécialisés. Ainsi AtosOrigin serait déjà un des préconisateurs des solutions ETL Syncsort auprès de ses clients.
Mais pourquoi choisir une solution aussi pointue et dont le fort penchant technique peut rebuter certains ? Chantal Saliou résume les critères différenciateurs de DMExpress en trois points clefs : une volumétrie importante, des fenêtres de temps réduites pour les opérations de migration de données, et un besoin d’optimisation des serveurs.
Avantages auxquels il faudrait ajouter le coût de la solution, que Syncsort annonce comme « cinq à huit fois moins cher que les autres ETL du marché ». Un optimisme à tempérer car le modèle économique de Syncsort est … original. Le client paie en effet lors de l’acquisition, en une seule fois, le coût d’achat et les cinq premières années de maintenance ! L’investissement initial peut donc paraître plus important, mais il intègre en réalité le prix du contrat de maintenance (autour de 20 % par an chez les autres éditeurs) pendant cinq ans. A vos calculettes donc pour comparer les prix !
D’autant plus que Chantal Saliou rappelle que pour un calcul complet du coût total de possession (TCO), il faudrait aussi intégrer l’économie réalisée sur la puissance machine utilisée par les traitements. Un calcul utile chez un grand compte, mais moins significatif dans les environnements distribués où l’unité de mesure n’est plus vraiment la minute de CPU.
Utilisateurs d’un outil décisionnel vous ne le savez pas forcément, mais une des opérations les plus fréquentes lorsque l’on développe les procédures d’un système d’information consiste tout simplement à trier un jeu de données. Le tri est une opération basique, qui permet de présenter des données, de préparer un traitement… tout utilisateur d’un tableur a forcément au moins une fois utilisé la fonction de tri sur certaines de ses données.
Syncsort a développé il y a déjà de nombreuses années, son premier logiciel sur ce marché pointu : un logiciel de tri pour optimiser les calculs et les traitements tout d’abord sur grands systèmes propriétaires, puis sous Unix, Windows et maintenant Linux.
Fort de son expertise dans la manipulation efficace des données, Syncsort a ensuite lancé un logiciel de gestion des sauvegardes. Une sauvegarde n’est en effet là encore qu’une copie de données d’un endroit à l’autre du système d’information. La valeur ajoutée est apportée dans ce cas par la gestion des métadonnées, les informations qui décrivent l’environnement des données sauvegardées.
Troisième outil au catalogue de Syncsort, DMExpress, que Hervé Coser, directeur technique de la Syncsort pour l’Europe francophone, définit comme « un outil d’extraction à haute vitesse des données d’une source, qui applique ensuite à ces données tout type de transformation au niveau des enregistrements ou des champs, et qui recharge enfin ces données transformées dans une cible quelconque (base de données ou fichier plat) ». On retrouve bien ici une définition des outils d’alimentation des systèmes décisionnels, les ETL (Acronyme en anglais de Extraction – Transformation – Chargement). Un marché déjà largement occupé par des solutions indépendantes (Informatica, Sunopsis, Datamirror…) mais de plus en plus également par des solutions acquises ou développées dans le catalogue des grands éditeurs (Oracle, Microsoft, Business Objects ou IBM).
Syncsort ne prétend d’ailleurs pas s’opposer frontalement à l’ensemble du marché déjà bien implanté des solutions ETL. « Nous proposons un ETL complet, mais nous savons également être complémentaires, et optimiser les ETL déjà en place dans l’entreprise comme Ascential ou Informatica, en améliorant la vitesse d’exécution de certains traitements comme les jointures entre tables ou les opérations d’agrégation », explique Chantal Saliou, directeur général de Syncsort pour l’Europe francophone.
C’est en effet dans l’optimisation que la solution Syncsort se justifie. Ainsi AC Nielsen l’utilise pour industrialiser la fabrication de data marts d’analyse pour plus de 200 clients, utilisateurs de leur service d’analyse de données.
La position de Syncsort évolue donc en fonction du client ciblé : plutôt une offre d’optimisation des architectures existantes en complément des ETL déjà en place chez les grands comptes équipés, ou une concurrence directe avec les ETL du marché sur les appels d’offres de nouveaux projets.
La cible directe de Syncsort reste les grandes entreprises ; par culture tout d’abord, mais également pour des raisons pratiques. Les ressources humaines des filiales européennes ne permettraient pas de gérer en direct les ventes aux PME. C’est d’ailleurs pour cette raison que Syncsort a débuté la constitution d’un réseau de partenaires. Mais la discrétion et la qualité restent des lignes conductrices chez l’éditeur. Plutôt que de recruter des dizaines de partenaires peu engagés aux côtés de l’éditeur, ce dernier préfère cibler quelques grands intégrateurs spécialisés. Ainsi AtosOrigin serait déjà un des préconisateurs des solutions ETL Syncsort auprès de ses clients.
Mais pourquoi choisir une solution aussi pointue et dont le fort penchant technique peut rebuter certains ? Chantal Saliou résume les critères différenciateurs de DMExpress en trois points clefs : une volumétrie importante, des fenêtres de temps réduites pour les opérations de migration de données, et un besoin d’optimisation des serveurs.
Avantages auxquels il faudrait ajouter le coût de la solution, que Syncsort annonce comme « cinq à huit fois moins cher que les autres ETL du marché ». Un optimisme à tempérer car le modèle économique de Syncsort est … original. Le client paie en effet lors de l’acquisition, en une seule fois, le coût d’achat et les cinq premières années de maintenance ! L’investissement initial peut donc paraître plus important, mais il intègre en réalité le prix du contrat de maintenance (autour de 20 % par an chez les autres éditeurs) pendant cinq ans. A vos calculettes donc pour comparer les prix !
D’autant plus que Chantal Saliou rappelle que pour un calcul complet du coût total de possession (TCO), il faudrait aussi intégrer l’économie réalisée sur la puissance machine utilisée par les traitements. Un calcul utile chez un grand compte, mais moins significatif dans les environnements distribués où l’unité de mesure n’est plus vraiment la minute de CPU.