Jérôme Renoux, Regional Vice President France chez Akamai
« Vous êtes ici » : la géolocalisation
La géolocalisation fait désormais partie intégrante de l’expérience utilisateur. Accéder à un catalogue ou des offres et produits disponibles localement parait une évidence et, pourtant, ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. Grâce à cette géolocalisation, une grande marque de voiture est aujourd’hui capable de personnaliser son catalogue et d’afficher les informations sur les ventes, les prix du marché, les notes et commentaires des utilisateurs…
Or, la récupération de toutes ces données nécessite de nombreux échanges avec l’application web. Concrètement, quand l’utilisateur accède à l’application, un microservice de géolocalisation permet de « filtrer » ce qui s’affiche, et tous ces échanges provoquent de la latence. Le ralentissement de chargement de la page provoqué par ce microservice de géolocalisation est estimé entre 500 millisecondes et 2 secondes.
Certaines solutions proposent de réaliser une économie de 99 % du temps de parcours, ce qui signifie que le microservice renvoie les données de géolocalisation en 20 millisecondes. Ce type de solution injecte des données de géolocalisation via un cookie situé en edge - ou communément appelé en français, en bordure d’Internet - qui ajoute des données régionales dans l’en-tête de la requête, ce qui permet une double économie :
- en supprimant le premier aller-retour pour récupérer les données de géolocalisation.
- en éliminant la nécessité d’utiliser une demande distincte pour obtenir des renseignements supplémentaires pour la région.
L’application gagne en efficacité et limite les échanges avec le cloud, améliorant les temps de réponse et réduisant les coûts associés.
L’importance de l’individu : améliorer la personnalisation
L’optimisation des moteurs de recherches est souvent mal comprise et sujette aux critiques. Prenons l’exemple concret d’un équipementier sportif qui cherche le bon équilibre entre le SEO (Search Engine Optimisation) et la performance. Equilibre qui repose sur deux objectifs : augmenter la valeur du moteur de recherche et réduire le coût de l’infrastructure cloud.
Comme souvent, l’entreprise attire et fidélise ses clients grâce à la personnalisation. Par exemple, en lançant des campagnes de marketing URL personnalisées avec des codes UTM de suivi et d’analyse. Ce qui donne des url de type «? Utm_source = blog & utm_medium = email & utm_campaign = member » si l’on suit le lien d’un email promotionnel. Ces URLs sont excellentes pour les marketeurs, mais pas pour la performance du cache. Dans la mesure où, pour assurer l’efficacité de l’opération marketing, chaque URL doit être différente ; et pour optimiser la performance du cache, les URLs doivent être cohérentes ; et, pour capter la clientèle, les pages doivent charger rapidement.
Pour une meilleure efficacité et une réduction du volume de requêtes, l’entreprise a écrit une fonction JavaScript améliorant les correspondances, contrôlant la clé de cache et ignorant les codes UTM. Par exemple, une URL comme « www.retailer.com/offers/promo_page?utm_source=blog&utm_medium=email&utm_campaign=member » correspond à « www.retailer.com/offers/promo_page ». Cette dernière améliore le taux de correspondances mises en cache et permet ensuite de ré-ajouter les codes UTM pour continuer l’analyse comportementale de l’utilisateur.
Vie privée : la mise en conformité
Le RGPD européen, le CCPA californien, l’APPI japonais… Autant de lois dédiées au respect de la vie privée ayant placé la conformité réglementaire au premier plan. Les entreprises ont accéléré leurs efforts pour se conformer aux règles et éviter les pénalités. Prenons l’exemple d’une entreprise de mesure et d’analyse des médias qui souhaitait, dans sa gestion du contenu utilisateur, garder la trace des données de consentement des utilisateurs.
L’entreprise a utilisé le Transparency and Consent Framework (TCF 2.0), une solution standard de l’IAB visant à demander et à authentifier le consentement des utilisateurs. Conçue sous la forme d’un microservice, elle permet de garder une trace des consentements pour le suivi des activités. Toujours par cette fonction en tant que microservice natif sur l’edge, des cookies sont ajoutés à la session lorsque l’utilisateur consent au suivi, permettant à l’entreprise de personnaliser l’expérience utilisateur. Si l’utilisateur ne donne pas son consentement, le cookie est effacé et l’utilisateur vit une expérience plus générale, moins personnalisée.
Autour du monde : à quand remonte ma dernière connexion ?
Tous ceux qui prennent l’avion rencontrent ce problème : les changements d’horaires et de détails du vol annoncés. Pour éviter les déconvenues, il est conseillé de télécharger l’application de la compagnie aérienne pour recevoir des notifications, consulter les informations de vols ou encore celles de l’aéroport. Une fois arrivée à l’aéroport, il est possible de consulter les informations d’embarquement et de prendre connaissance des terminaux de portes sur les écrans. Or, une fois devant la porte d’embarquement, l’information initiale peut ne pas correspondre à celle affichée.
Lors de l’envoi et de la synchronisation de données critiques, les compagnies sont confrontées à des irrégularités dans les vitesses d’Internet et des réseaux qui rendent difficile la coordination des données en temps réel. Une information contradictoire sur le statut d’un vol porte à confusion les voyageurs et augmente le recours au service client. Un partage d’information plus exact et plus précis augmenterait la satisfaction des clients et réduirait les coûts.
Bien souvent, les applications Web standards ne sont pas en mesure de résoudre le problème de synchronisation des données en raison du grand nombre d’applications à actualiser. De plus, ces applications sont mises à jour à partir des renseignements sur un calendrier (ou en réponse à un événement). Tout comme les informations de votre messagerie téléphonique dépend de la synchronisation push ou pull et de la fréquence à laquelle vous recevez de nouveaux messages, le problème avec les données sur les vols est le nombre de demandes : l’application mobile, les écrans d’aéroport, les sites Web et les terminaux de portes ont tous des intervalles de mise à jour différents, faisant apparaître les informations de vol de manière différée.
Des solutions existent pour synchroniser les informations mondiales de vol. Contrairement aux applications Web qui utilisent HTTP, certaines solutions utilisent le protocole MQTT (Message Queue Telemetry Transport). Les principaux avantages de ce type de solution sont la réduction des messages, la rapidité et la fiabilité de leur transmission ainsi que la sécurisation de l’information, envoyée uniquement à des abonnés connus. Chacun des dispositifs affichant les informations de vol les reçoit en même temps que les autres et fournit des messages et notifications automatisées et fiables en temps réel.
Ces exemples ne sont qu’un échantillon de la manière dont l’Edge Computing améliore déjà la vie des utilisateurs, là où la donnée est accessible, et le flux réalisé au plus près du lieu d’activité.
La géolocalisation fait désormais partie intégrante de l’expérience utilisateur. Accéder à un catalogue ou des offres et produits disponibles localement parait une évidence et, pourtant, ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. Grâce à cette géolocalisation, une grande marque de voiture est aujourd’hui capable de personnaliser son catalogue et d’afficher les informations sur les ventes, les prix du marché, les notes et commentaires des utilisateurs…
Or, la récupération de toutes ces données nécessite de nombreux échanges avec l’application web. Concrètement, quand l’utilisateur accède à l’application, un microservice de géolocalisation permet de « filtrer » ce qui s’affiche, et tous ces échanges provoquent de la latence. Le ralentissement de chargement de la page provoqué par ce microservice de géolocalisation est estimé entre 500 millisecondes et 2 secondes.
Certaines solutions proposent de réaliser une économie de 99 % du temps de parcours, ce qui signifie que le microservice renvoie les données de géolocalisation en 20 millisecondes. Ce type de solution injecte des données de géolocalisation via un cookie situé en edge - ou communément appelé en français, en bordure d’Internet - qui ajoute des données régionales dans l’en-tête de la requête, ce qui permet une double économie :
- en supprimant le premier aller-retour pour récupérer les données de géolocalisation.
- en éliminant la nécessité d’utiliser une demande distincte pour obtenir des renseignements supplémentaires pour la région.
L’application gagne en efficacité et limite les échanges avec le cloud, améliorant les temps de réponse et réduisant les coûts associés.
L’importance de l’individu : améliorer la personnalisation
L’optimisation des moteurs de recherches est souvent mal comprise et sujette aux critiques. Prenons l’exemple concret d’un équipementier sportif qui cherche le bon équilibre entre le SEO (Search Engine Optimisation) et la performance. Equilibre qui repose sur deux objectifs : augmenter la valeur du moteur de recherche et réduire le coût de l’infrastructure cloud.
Comme souvent, l’entreprise attire et fidélise ses clients grâce à la personnalisation. Par exemple, en lançant des campagnes de marketing URL personnalisées avec des codes UTM de suivi et d’analyse. Ce qui donne des url de type «? Utm_source = blog & utm_medium = email & utm_campaign = member » si l’on suit le lien d’un email promotionnel. Ces URLs sont excellentes pour les marketeurs, mais pas pour la performance du cache. Dans la mesure où, pour assurer l’efficacité de l’opération marketing, chaque URL doit être différente ; et pour optimiser la performance du cache, les URLs doivent être cohérentes ; et, pour capter la clientèle, les pages doivent charger rapidement.
Pour une meilleure efficacité et une réduction du volume de requêtes, l’entreprise a écrit une fonction JavaScript améliorant les correspondances, contrôlant la clé de cache et ignorant les codes UTM. Par exemple, une URL comme « www.retailer.com/offers/promo_page?utm_source=blog&utm_medium=email&utm_campaign=member » correspond à « www.retailer.com/offers/promo_page ». Cette dernière améliore le taux de correspondances mises en cache et permet ensuite de ré-ajouter les codes UTM pour continuer l’analyse comportementale de l’utilisateur.
Vie privée : la mise en conformité
Le RGPD européen, le CCPA californien, l’APPI japonais… Autant de lois dédiées au respect de la vie privée ayant placé la conformité réglementaire au premier plan. Les entreprises ont accéléré leurs efforts pour se conformer aux règles et éviter les pénalités. Prenons l’exemple d’une entreprise de mesure et d’analyse des médias qui souhaitait, dans sa gestion du contenu utilisateur, garder la trace des données de consentement des utilisateurs.
L’entreprise a utilisé le Transparency and Consent Framework (TCF 2.0), une solution standard de l’IAB visant à demander et à authentifier le consentement des utilisateurs. Conçue sous la forme d’un microservice, elle permet de garder une trace des consentements pour le suivi des activités. Toujours par cette fonction en tant que microservice natif sur l’edge, des cookies sont ajoutés à la session lorsque l’utilisateur consent au suivi, permettant à l’entreprise de personnaliser l’expérience utilisateur. Si l’utilisateur ne donne pas son consentement, le cookie est effacé et l’utilisateur vit une expérience plus générale, moins personnalisée.
Autour du monde : à quand remonte ma dernière connexion ?
Tous ceux qui prennent l’avion rencontrent ce problème : les changements d’horaires et de détails du vol annoncés. Pour éviter les déconvenues, il est conseillé de télécharger l’application de la compagnie aérienne pour recevoir des notifications, consulter les informations de vols ou encore celles de l’aéroport. Une fois arrivée à l’aéroport, il est possible de consulter les informations d’embarquement et de prendre connaissance des terminaux de portes sur les écrans. Or, une fois devant la porte d’embarquement, l’information initiale peut ne pas correspondre à celle affichée.
Lors de l’envoi et de la synchronisation de données critiques, les compagnies sont confrontées à des irrégularités dans les vitesses d’Internet et des réseaux qui rendent difficile la coordination des données en temps réel. Une information contradictoire sur le statut d’un vol porte à confusion les voyageurs et augmente le recours au service client. Un partage d’information plus exact et plus précis augmenterait la satisfaction des clients et réduirait les coûts.
Bien souvent, les applications Web standards ne sont pas en mesure de résoudre le problème de synchronisation des données en raison du grand nombre d’applications à actualiser. De plus, ces applications sont mises à jour à partir des renseignements sur un calendrier (ou en réponse à un événement). Tout comme les informations de votre messagerie téléphonique dépend de la synchronisation push ou pull et de la fréquence à laquelle vous recevez de nouveaux messages, le problème avec les données sur les vols est le nombre de demandes : l’application mobile, les écrans d’aéroport, les sites Web et les terminaux de portes ont tous des intervalles de mise à jour différents, faisant apparaître les informations de vol de manière différée.
Des solutions existent pour synchroniser les informations mondiales de vol. Contrairement aux applications Web qui utilisent HTTP, certaines solutions utilisent le protocole MQTT (Message Queue Telemetry Transport). Les principaux avantages de ce type de solution sont la réduction des messages, la rapidité et la fiabilité de leur transmission ainsi que la sécurisation de l’information, envoyée uniquement à des abonnés connus. Chacun des dispositifs affichant les informations de vol les reçoit en même temps que les autres et fournit des messages et notifications automatisées et fiables en temps réel.
Ces exemples ne sont qu’un échantillon de la manière dont l’Edge Computing améliore déjà la vie des utilisateurs, là où la donnée est accessible, et le flux réalisé au plus près du lieu d’activité.