L’éditeur de solutions décisionnelles Cognos a lancé fin août une OPA amicale sur son confrère suédois Frango, spécialisé dans les technologies de reporting financier. L’offre doit, en fait, être acceptée en fin de mois par les actionnaires qui ont d’ores et déjà émis un avis favorable. Outre une meilleure résistance à la concurrence Business Objects ou Hyperion sur le marché français, l’opération devrait permettre à l’éditeur canadien de pallier certains déficits fonctionnels ou technologiques, notamment ceux de la gamme Cognos Finance (gestion de la performance d’entreprise appliquée à la finance) qui n’a pas fait ses preuves.
En termes d’offres, Frango apporte une suite de consolidation financière (prévisions, élaboration budgétaire, reporting et analyse) ainsi qu’une plate-forme EAI. La difficulté pour Cognos résidera sans doute dans l’intégration des deux offres qui offrent plusieurs redondances, bien que celle de Frango soit plus souple et modulable.
Parallèlement, Frango ouvre à Cognos un peu plus grandes les portes du marché européen où il réalise les trois quarts de son chiffre d’affaires, le reste en Asie. 15 % des ventes de l’éditeur sont ainsi effectuées en local. Les activités de Frango devraient d’ailleurs être intégrées à la filiale de Cognos en Suède. Enfin, Frango possède 1 300 clients et réalise 29 millions de chiffre d’affaires.
Face à la concurrence agressive, l’éditeur effectue des choix stratégiques. Un premier pas dans ce sens avait été fait avec le rachat de Adaytum, en janvier 2003 mais surtout l’acquisition de sa solution financière, focalisée sur la planification et l’élaboration financière, comprenant une bibliothèque d’indicateurs packagés. Par la suite, avec le rachat de Crystal Decisions en juillet 2003, Business Objects a pris une large part du gâteau du marché du reporting. De son côté, Microsoft a lancé Reporting Services quelques mois plus tard. En réaction, Cognos a donc choisi de se différencier et de se montrer plus pointu sur les applications financières, plutôt que sur le reporting, devenu un marché plus « commode ».
En termes d’offres, Frango apporte une suite de consolidation financière (prévisions, élaboration budgétaire, reporting et analyse) ainsi qu’une plate-forme EAI. La difficulté pour Cognos résidera sans doute dans l’intégration des deux offres qui offrent plusieurs redondances, bien que celle de Frango soit plus souple et modulable.
Parallèlement, Frango ouvre à Cognos un peu plus grandes les portes du marché européen où il réalise les trois quarts de son chiffre d’affaires, le reste en Asie. 15 % des ventes de l’éditeur sont ainsi effectuées en local. Les activités de Frango devraient d’ailleurs être intégrées à la filiale de Cognos en Suède. Enfin, Frango possède 1 300 clients et réalise 29 millions de chiffre d’affaires.
Face à la concurrence agressive, l’éditeur effectue des choix stratégiques. Un premier pas dans ce sens avait été fait avec le rachat de Adaytum, en janvier 2003 mais surtout l’acquisition de sa solution financière, focalisée sur la planification et l’élaboration financière, comprenant une bibliothèque d’indicateurs packagés. Par la suite, avec le rachat de Crystal Decisions en juillet 2003, Business Objects a pris une large part du gâteau du marché du reporting. De son côté, Microsoft a lancé Reporting Services quelques mois plus tard. En réaction, Cognos a donc choisi de se différencier et de se montrer plus pointu sur les applications financières, plutôt que sur le reporting, devenu un marché plus « commode ».