Début juin, Greenplum montait sur le nuage et proposait sa base de données « spécial data warehouse » en mode hébergé, accompagnée comme il se doit d’un peu de méthodologie et de son écosystème de partenaires éditeurs et intégrateurs. Un lancement salué par certains analystes comme James Kobelius chez Forrester qui estime que « dans les 5 à 10 prochaines années, l’entrepôt de données d’entreprise va évoluer vers un environnement virtuel, partagé et très évolutif car basé sur des plates-formes distribuées ». Greenplum en avait alors profité pour annoncer la version 3.3 de sa base de données.
Il y a quelques jours, ce sont quatre éditeurs qui ont annoncé la mise en commun de leurs efforts pour promouvoir une solution décisionnelle globale : Talend, Vertica, Jaspersoft et RightScale.
L’une des principales difficultés du modèle « cloud computing » est en effet l’intégration entre les différents composants. Demandant déjà des connaissances pointues lorsque l’ensemble des composants est installé sur une même plate-forme d’entreprise, cela peut tourner au casse-tête lorsque les composants sont accessibles sur une plate-forme mutualisée et que les besoins de chaque entreprise cliente peuvent diverger.
Les briques fonctionnelles de cette solution de « cloud business intelligence » sont apportées par Talend (intégration), Vertica (stockage) et Jaspersoft (restitution). L’administration de l’ensemble est confiée à RightScale. L’hébergement se fait sur la plate-forme EC2 de Amazon.
Une offre commune qui n’en est cependant pas vraiment une. Comme le reconnaît Yves de Montcheuil, vice-président marketing de Talend, interrogé par PC World, les clients doivent contractualiser avec chacune des entreprises concernées... soit cinq contrats au moins (quatre avec les éditeurs et un avec Amazon pour l’hébergement) pour mettre en place la solution... les services juridiques vont certainement tirer le signal d’alarme sur les conséquences juridiques d’une telle complexité, et le coût juridique en cas de litige. Comme le souligne en détail cet article publié par LeGrandBI, la complexité tarifaire est également au rendez-vous. Chaque éditeur conserve son propre modèle de tarification, ses propres indicateurs de mesure, du forfait chez l’un, un nombre d’utilisateurs chez l’autre, un volume de données chez le troisième... seule certitude, vous êtes certains de ne pas savoir combien va vous coûter réellement la solution !
Sur le papier et du point de vue technique, la solution pourrait tenir la route et répondre à un besoin naissant. Mais du point de vue commercial, tout reste à faire et les éditeurs concernés donnent de cette annonce une impression de brouillon. Avoir voulu annoncer vite, une solution mal ficelée commercialement, pour griller la politesse à des concurrents éventuels.
Mais de toutes façons, tombée en Europe le 12 août, cette annonce ne devrait pas avoir provoqué de grands émois sur les plages de la Côte d’Azur...
Il y a quelques jours, ce sont quatre éditeurs qui ont annoncé la mise en commun de leurs efforts pour promouvoir une solution décisionnelle globale : Talend, Vertica, Jaspersoft et RightScale.
L’une des principales difficultés du modèle « cloud computing » est en effet l’intégration entre les différents composants. Demandant déjà des connaissances pointues lorsque l’ensemble des composants est installé sur une même plate-forme d’entreprise, cela peut tourner au casse-tête lorsque les composants sont accessibles sur une plate-forme mutualisée et que les besoins de chaque entreprise cliente peuvent diverger.
Les briques fonctionnelles de cette solution de « cloud business intelligence » sont apportées par Talend (intégration), Vertica (stockage) et Jaspersoft (restitution). L’administration de l’ensemble est confiée à RightScale. L’hébergement se fait sur la plate-forme EC2 de Amazon.
Une offre commune qui n’en est cependant pas vraiment une. Comme le reconnaît Yves de Montcheuil, vice-président marketing de Talend, interrogé par PC World, les clients doivent contractualiser avec chacune des entreprises concernées... soit cinq contrats au moins (quatre avec les éditeurs et un avec Amazon pour l’hébergement) pour mettre en place la solution... les services juridiques vont certainement tirer le signal d’alarme sur les conséquences juridiques d’une telle complexité, et le coût juridique en cas de litige. Comme le souligne en détail cet article publié par LeGrandBI, la complexité tarifaire est également au rendez-vous. Chaque éditeur conserve son propre modèle de tarification, ses propres indicateurs de mesure, du forfait chez l’un, un nombre d’utilisateurs chez l’autre, un volume de données chez le troisième... seule certitude, vous êtes certains de ne pas savoir combien va vous coûter réellement la solution !
Sur le papier et du point de vue technique, la solution pourrait tenir la route et répondre à un besoin naissant. Mais du point de vue commercial, tout reste à faire et les éditeurs concernés donnent de cette annonce une impression de brouillon. Avoir voulu annoncer vite, une solution mal ficelée commercialement, pour griller la politesse à des concurrents éventuels.
Mais de toutes façons, tombée en Europe le 12 août, cette annonce ne devrait pas avoir provoqué de grands émois sur les plages de la Côte d’Azur...