Après plusieurs années chez Capgemini, François Tricot rejoint en 2008 la direction informatique de Ceva Santé Animale à Bordeaux. Ce "CIO" a la tâche de transformer le système d'information de cette grosse PME afin de la préparer à une nouvelle période de croissance. "Nous sommes actuellement le neuvième groupe pharmaceutique vétérinaire au monde, et pourtant notre société n’a été créée qu’en 1999 ! Nos deux domaines d'expertise sont la pharmacie et la biologie, et nous disposons d'équipes spécialisées qui s’emploient à répondre aux besoins spécifiques des secteurs des ruminants, des volailles, des porcs et des animaux de compagnie. Nous nous efforçons toujours de trouver de meilleurs remèdes aux maladies existantes et nouvelles, nous permettant ainsi d’améliorer la santé animale et la productivité", explique l'entreprise sur son site web. "Implantés dans 40 pays, avec 11 centres de recherche et de développement, 17 sites de production et 2 543 collaborateurs dans le monde entier. Nos activités se concentrent autour de la recherche, le développement, la fabrication, la commercialisation et le marketing de produits pharmaceutiques et vaccins pour les animaux de compagnie, les volailles, les ruminants et les porcs", mais les humains ne sont pas oubliés en particulier pour le traitement des maladies nouvelles, d'origine animale. "Ceva est impliquée dans la lutte contre la propagation des maladies infectieuses pouvant être transmises aux hommes par les animaux sauvages ou domestiques et les oiseaux, des maladies connues sous le nom de zoonoses, dont la grippe aviaire, la brucellose et la fièvre Q".
En 2010 l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 468 millions d'euros, en progression de 18,5 %, et dégagé un résultat avant impôts impressionnant de plus de 63 millions d'euros !
Parmi les projets conduits par François Tricot, le choix et la mise en place d'une nouvelle solution de reporting et d'analyse pour remplacer une solution vieillissante, Hummingbird BI Web.
En 2010 l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 468 millions d'euros, en progression de 18,5 %, et dégagé un résultat avant impôts impressionnant de plus de 63 millions d'euros !
Parmi les projets conduits par François Tricot, le choix et la mise en place d'une nouvelle solution de reporting et d'analyse pour remplacer une solution vieillissante, Hummingbird BI Web.
Processus de choix
François TRICOT, Directeur de l'Organisation et des Systèmes d'Infomation (CIO) de CEVA Santé Animale
L'origine du choix de Microstrategy est l'ancienneté du système précédent, Hummingbird BI Web, qui n'était plus maintenu par son éditeur (Open Text). Ceva a mis en compétition en 2010 quatre acteurs majeurs : SAP Business Objects, IBM Cognos, Oracle et Microstrategy. Microsoft avait été écarté pour des raisons qualifiées de "philosophiques". Le processus de comparaison semble avoir été objectif. Un cahier des charges identique a été remis aux quatre éditeurs. Leur travail a été financé par Ceva. Les éditeurs disposaient de 4,5 jours pour préparer leurs résultats et d'une demi-journée "pour nous montrer qu'ils ont été les meilleurs", explique François Tricot. "Microstrategy a terminé loin devant". La réponse d'IBM en terme d'architecture, de performance, aurait été "catastrophique, avec par exemple des écrans qui mettaient une minute à s'afficher sur 100 000 lignes de données. En plus le rendu était moche et ils ont essayé de faire 'à la IBM' du lobbying auprès de ma direction générale et de ma direction financière…". Concernant SAP Business Objects, François Tricot considère que la technologie était correcte et le produit sympathique, mais que "l'équipe n'avait pas envie. Ils nous ont envoyé des gens moyens". Nous étions en 2010, rappelons-le…
Pour Oracle l'architecture était différente; François Tricot reconnait que la solution plaisait bien aux informaticiens. Ils avaient l'impression de reconnaitre les données. Le produit OBIEE semblait plus proche des données que des utilisateurs.
Pour François Tricot, c'est plus l'architecture que les fonctionnalités qui ont fait la différence. Il était également précis sur ses demandes en matière de sécurisation de l'accès à l'information. "Je souhaitais que par nature, un utilisateur ait accès à toutes les données auxquelles il a le droit d'accéder et puisse ensuite faire les rapports qu'il souhaite, ce que propose Microstrategy. Toutes les autres offres fonctionnent à l'inverse par un filtrage sur les rapports. Je vous donne le droit à un rapport sur lequel je filtre vos données. De ce point de vue le système de métadonnées de Microstrategy n'a pas d'égal, il est bien fait et il est multi-canal !", explique François Tricot. En choisissant Microstrategy il nous explique avoir fait le choix d'une plateforme unique, avec un même centre de R&D, qui n'est pas le résultat d'acquisitions. Un choix qui lui permet de gagner en efficacité. Il considère être le patron d'une petite direction des systèmes d'information avec une cinquantaine de personnes dans le monde, dont deux au siège qui ont en charge la consolidation financière, l'ETL et les applications Microstrategy. "Et je n'ai pas l'intention d'en avoir dix demain ! Je crois que Microstrategy propose un des meilleurs coût total de possession en BI sur le marché", explique François Tricot.
Pour Oracle l'architecture était différente; François Tricot reconnait que la solution plaisait bien aux informaticiens. Ils avaient l'impression de reconnaitre les données. Le produit OBIEE semblait plus proche des données que des utilisateurs.
Pour François Tricot, c'est plus l'architecture que les fonctionnalités qui ont fait la différence. Il était également précis sur ses demandes en matière de sécurisation de l'accès à l'information. "Je souhaitais que par nature, un utilisateur ait accès à toutes les données auxquelles il a le droit d'accéder et puisse ensuite faire les rapports qu'il souhaite, ce que propose Microstrategy. Toutes les autres offres fonctionnent à l'inverse par un filtrage sur les rapports. Je vous donne le droit à un rapport sur lequel je filtre vos données. De ce point de vue le système de métadonnées de Microstrategy n'a pas d'égal, il est bien fait et il est multi-canal !", explique François Tricot. En choisissant Microstrategy il nous explique avoir fait le choix d'une plateforme unique, avec un même centre de R&D, qui n'est pas le résultat d'acquisitions. Un choix qui lui permet de gagner en efficacité. Il considère être le patron d'une petite direction des systèmes d'information avec une cinquantaine de personnes dans le monde, dont deux au siège qui ont en charge la consolidation financière, l'ETL et les applications Microstrategy. "Et je n'ai pas l'intention d'en avoir dix demain ! Je crois que Microstrategy propose un des meilleurs coût total de possession en BI sur le marché", explique François Tricot.
L'entrepôt de données centralise toutes les sources
Du point de vue de l'architecture, les données analysées viennent en grande partie de l'ERP JDEdwards. Les données sont extraites par l'ETL OpenText Hummingbird Genio pour alimenter l'entrepôt de données. "Cette phase sert à gommer les différences entre les sources de données". D'autres données proviennent du système de gestion des ventes des grossistes aux clients, sous forme de fichiers plats qui sont retravaillés en amont avant d'alimenter l'entrepôt de données. La qualité et l'origine de ces fichiers dépend des pays où les grossistes sont implantés.
Ces données sont considérées comme des données externes, par exemple en France où elles sont achetées aux vétérinaires. Les ventes de Ceva sont connues par vétérinaire client, et les ventes des concurrents par département. "Cela nous permet de savoir où nos produits partent et comment la concurrence se positionne dans la région".
D'autres données viennent également du département finance au travers de SAP (ex-Cartesis). L'ensemble des sources passe par l'ETL avant de rejoindre l'entrepôt de données, une base de données Oracle. Un choix d'efficacité car Oracle est la base de données support de l'ERP JDEdwards et que Ceva dispose d'un administrateur de bases Oracle, qui peut donc prendre également en charge l'entrepôt de données. Un entrepôt de données que Ceva considère comme petit, avec quelques millions de lignes de données, 40 filiales dans le monde, 100 produits en moyenne par filiale. Et c'est sur cette base que vient se connecter l'application Microstrategy.
Ces données sont considérées comme des données externes, par exemple en France où elles sont achetées aux vétérinaires. Les ventes de Ceva sont connues par vétérinaire client, et les ventes des concurrents par département. "Cela nous permet de savoir où nos produits partent et comment la concurrence se positionne dans la région".
D'autres données viennent également du département finance au travers de SAP (ex-Cartesis). L'ensemble des sources passe par l'ETL avant de rejoindre l'entrepôt de données, une base de données Oracle. Un choix d'efficacité car Oracle est la base de données support de l'ERP JDEdwards et que Ceva dispose d'un administrateur de bases Oracle, qui peut donc prendre également en charge l'entrepôt de données. Un entrepôt de données que Ceva considère comme petit, avec quelques millions de lignes de données, 40 filiales dans le monde, 100 produits en moyenne par filiale. Et c'est sur cette base que vient se connecter l'application Microstrategy.
Une mise en place orientée vers le libre-service aux utilisateurs
Pour la mise en place, Ceva s'est appuyé sur les services professionnels de Microstrategy France. Les collaborateurs ont été formés par Microstrategy. Puis ils ont commencé par quelques petits projets comme le pilotage du stock biologie/vaccins, l'analyse des ventes d'un pays… puis a enchainé par une phase d'optimisation de l'entrepôt de données pour éviter l'inflation du nombre de rapports. François Tricot pense par exemple pouvoir couvrir l'ensemble des besoins de l'ensemble de ses filiales avec une dizaine de rapports d'analyse des ventes; ce qui impose d'ajuster de manière régulière le design de l'entrepôt de données. "Les gens ont des envies différentes, mais ils font tous le même boulot ! Si nous réalisons cette harmonisation intelligemment ils y trouveront suffisamment de valeur pour l'accepter", explique François Tricot. L'objectif est par ailleurs que les états Microstrategy soient "finaux", c'est à dire que les utilisateurs n'aient plus besoin de réexporter leurs données pour les retravailler sur Excel. "J'y crois vraiment ! Je veux transformer le reporting Excel + Email en reporting Web ou alors poussé vers Excel. C'est à dire que le vendeur sur le terrain recevra des données en PDF, ou s'il préfère et a besoin de rentrer dans le détail, en Excel". François Tricot ne se trouve pas pour autant trop dirigiste dans son approche des systèmes d'information pour les utilisateurs. "Je leur propose des outils en libre-service : une plate-forme et des outils de base où ils ont la possibilité de tout faire. Je leur donne de quoi couvrir 90 % de leurs besoins, et en plus je leur pousse le détail s'ils veulent jouer avec. Notre politique est au contraire de responsabiliser les utilisateurs : vous faites ce que vous voulez ! Je suis en revanche convaincu qu'il ne faut pas céder aux sirènes du 'tout le monde fait n'importe quoi'. Et c'est donc mon rôle de concevoir une offre bien faite dès le début et de la fournir à tous".
Le chiffon rouge qu'agite notre DSI est celui d'un "centre de services BI" de dix personnes qui couterait très cher à l'entreprise. "Nous devons maitriser les coûts. C'est ce que j'ai vécu avec la solution précédente. Les utilisateurs demandent de nouveaux rapports, on les produit, on n'a pas de visibilité sur leur usage; Deux ans après on s'aperçoit que cela fait longtemps qu'ils ne les regardent plus, mais qu'ils en ont demandé trois autres !"
Le chiffon rouge qu'agite notre DSI est celui d'un "centre de services BI" de dix personnes qui couterait très cher à l'entreprise. "Nous devons maitriser les coûts. C'est ce que j'ai vécu avec la solution précédente. Les utilisateurs demandent de nouveaux rapports, on les produit, on n'a pas de visibilité sur leur usage; Deux ans après on s'aperçoit que cela fait longtemps qu'ils ne les regardent plus, mais qu'ils en ont demandé trois autres !"
Et le cloud computing, que doit-on en penser ?
En ce qui concerne l'offre en cloud computing proposée par Microstrategy, François Tricot semble plutôt partant. "Michael Saylor m'a posé la question. Je lui ai répondu que si c'était à refaire, j'aurais sans doute choisi cette offre hébergée. Mais il faut tout de même vérifier les détails de l'offre en particulier son coût. Si cela revient dix fois plus cher, bien sur ce sera non ! Mais le fait d'avoir mes données chez Microstrategy ne me poserait pas de problème. Sans les avoir audités, je peux imaginer qu'une société comme Microstrategy aura fait un effort en matière de sécurité qu'une PME comme la notre ne peut prendre en charge. La réalité c'est que 99% des fuites de données viennent de l'intérieur de l'entreprise. Autant une entreprise sait relativement bien se protéger des agressions extérieures, autant en interne c'est plus compliqué. Quand je suis arrivé dans l'entreprise, un stagiaire en Afrique du Sud dans une filiale où nous allons une fois par an pouvait faire un ping sur mon serveur Oracle ! Les serveurs étaient sur le même réseau que les utilisateurs".
L'idée de mettre ses données considérées comme stratégiques sur un outil hébergé à l'extérieur conduit également à se poser la question de la confidentialité de chaque donnée. Le secret n'est pas toujours là où l'on pense. Sur ce point, François Tricot a également une opinion tranchée. "Si je publiais mes ventes détaillées, client par client, mon PDG ferait des bonds mais mon concurrent, je ne sais pas bien ce qu'il en ferait. La réalité c'est que dans l'usage, avoir des données n'est pas suffisant. Si elles se retrouvaient exposées à l'extérieur ce ne serait fort probablement pas un danger pour la pérennité de l'entreprise, même si cela serait bien sur scandaleux. Il est plus important pour nous de protéger un Powerpoint dans lequel il y a nos futurs produits… et qui permettrait de savoir sur quelles molécules j'investis pour demain !".
Des données sensibles que l'on retrouve pourtant sur Google Apps car Ceva a choisi de migrer vers cette solution bureautique en ligne. "Mais nous avons gagné en réactivité, en flexibilité. Le jour où nous avons migré de Lotus Notes à Google Apps toutes les filiales m'ont remercié. Avant nous avions un serveur Blackberry au siège pour les membres du comité de direction. Maintenant c'est autant de personnes que nécessaire, avec n'importe quel téléphone, PC, Mac, à la maison, à l'hôtel, mais avec des moyens d'authentification très forts proposés par Google".
Cependant le cloud computing n'est pas exempt de défaut. François Tricot cite par exemple la perte de contrôle sur les mises à jour et changements de versions. "Le cloud c'est une seule version du logiciel pour tout le monde. Chez Google il peut y avoir des mises à jour toutes les semaines. Ce n'est pas toujours simple à gérer pour la DSI. Mais avant nous faisions une mise à jour tous les cinq ans parce qu'il fallait passer sur chaque poste client !". Sur ce point la réponse de Microstrategy n'est pas encore très claire. L'éditeur a du mal à dire franchement à ses clients qu'ils perdront le contrôle sur les mises à jour et qu'il faudra accepter que ce soit l'éditeur qui en pilote le calendrier de déploiement. Pour François Tricot, si Microstrategy rencontre le succès avec son offre hébergée, l'éditeur va également changer de méthodes. L'éditeur devra accorder plus d'importance aux impacts des migrations sur les développements de ses clients, à la transparence de ces nouvelles versions. "Un jour, un simple clic suffira pour valider le passage à une nouvelle version. Et Microstrategy devra y parvenir, sinon ce n'aura rien à voir avec le cloud, ce sera de l'hébergement classique d'applications".
Du côté des équipes internes c'est un peu différent. Les réticences semblent encore fortes, tout simplement en raison des risques qui pèsent sur l'emploi des informaticiens demain. "Les ingénieurs informaticiens n'ont pas envie du cloud. Il n'y a que les décideurs qui en veulent. Il y a toujours cette crainte d'avoir moins de travail demain; crainte raisonnable d'ailleurs car il y aura certainement un déplacement de l'effort".
En terme d'évolutions, c'est la mobilité qui attire François Tricot, en connectant le décisionnel et le CRM; par exemple en remontant les rapports de visite et les commandes du terrain. Une migration également facilitée vers les tablettes car François Tricot ne retient que des solutions qui fonctionnent dans un simple navigateur.
(entretien réalisé en juillet 2011)
L'idée de mettre ses données considérées comme stratégiques sur un outil hébergé à l'extérieur conduit également à se poser la question de la confidentialité de chaque donnée. Le secret n'est pas toujours là où l'on pense. Sur ce point, François Tricot a également une opinion tranchée. "Si je publiais mes ventes détaillées, client par client, mon PDG ferait des bonds mais mon concurrent, je ne sais pas bien ce qu'il en ferait. La réalité c'est que dans l'usage, avoir des données n'est pas suffisant. Si elles se retrouvaient exposées à l'extérieur ce ne serait fort probablement pas un danger pour la pérennité de l'entreprise, même si cela serait bien sur scandaleux. Il est plus important pour nous de protéger un Powerpoint dans lequel il y a nos futurs produits… et qui permettrait de savoir sur quelles molécules j'investis pour demain !".
Des données sensibles que l'on retrouve pourtant sur Google Apps car Ceva a choisi de migrer vers cette solution bureautique en ligne. "Mais nous avons gagné en réactivité, en flexibilité. Le jour où nous avons migré de Lotus Notes à Google Apps toutes les filiales m'ont remercié. Avant nous avions un serveur Blackberry au siège pour les membres du comité de direction. Maintenant c'est autant de personnes que nécessaire, avec n'importe quel téléphone, PC, Mac, à la maison, à l'hôtel, mais avec des moyens d'authentification très forts proposés par Google".
Cependant le cloud computing n'est pas exempt de défaut. François Tricot cite par exemple la perte de contrôle sur les mises à jour et changements de versions. "Le cloud c'est une seule version du logiciel pour tout le monde. Chez Google il peut y avoir des mises à jour toutes les semaines. Ce n'est pas toujours simple à gérer pour la DSI. Mais avant nous faisions une mise à jour tous les cinq ans parce qu'il fallait passer sur chaque poste client !". Sur ce point la réponse de Microstrategy n'est pas encore très claire. L'éditeur a du mal à dire franchement à ses clients qu'ils perdront le contrôle sur les mises à jour et qu'il faudra accepter que ce soit l'éditeur qui en pilote le calendrier de déploiement. Pour François Tricot, si Microstrategy rencontre le succès avec son offre hébergée, l'éditeur va également changer de méthodes. L'éditeur devra accorder plus d'importance aux impacts des migrations sur les développements de ses clients, à la transparence de ces nouvelles versions. "Un jour, un simple clic suffira pour valider le passage à une nouvelle version. Et Microstrategy devra y parvenir, sinon ce n'aura rien à voir avec le cloud, ce sera de l'hébergement classique d'applications".
Du côté des équipes internes c'est un peu différent. Les réticences semblent encore fortes, tout simplement en raison des risques qui pèsent sur l'emploi des informaticiens demain. "Les ingénieurs informaticiens n'ont pas envie du cloud. Il n'y a que les décideurs qui en veulent. Il y a toujours cette crainte d'avoir moins de travail demain; crainte raisonnable d'ailleurs car il y aura certainement un déplacement de l'effort".
En terme d'évolutions, c'est la mobilité qui attire François Tricot, en connectant le décisionnel et le CRM; par exemple en remontant les rapports de visite et les commandes du terrain. Une migration également facilitée vers les tablettes car François Tricot ne retient que des solutions qui fonctionnent dans un simple navigateur.
(entretien réalisé en juillet 2011)