Bernard LIAUTAUD, Co-fondateur de Business Objects
Après une période où l’on voyait plutôt Business Objects cible de certains grands groupes comme Oracle, les rumeurs se sont accélérées il y a une dizaine de jours, une opération semblait imminente entre Business Objects, éditeur bien connu de solutions de « business intelligence » et Cartesis, éditeur d’applications de reporting et de consolidation financière. Les deux sociétés sont d’origine française, mais présentes sur les principaux continents. La semaine dernière l’opération semblait avoir du mal à se conclure, les deux parties ne parvenant pas à se mettre d’accord sur le prix d’acquisition. Mais la situation se serait débloquée en fin de semaine dernière et l’opération devrait pouvoir être annoncée aujourd'hui.
Pour Business Objects, co-fondé et toujours dirigé par Bernard Liautaud, cette opération permet à l’éditeur de rester dans la course du décisionnel qui d’un marché d’outils a évolué depuis plusieurs années vers un marché applicatif où de plus, les applications financières occupent une place importante. Chez Business Objects comme chez son concurrent direct Cognos, plusieurs acquisitions ont été faites dans les domaines de la consolidation et de l’élaboration budgétaire. De son côté Microsoft, autre concurrent, a choisi de développer sa solution et vient de mettre sur le marché son logiciel d’élaboration budgétaire qui devrait être suivi d’une application de consolidation. Et dernièrement le rachat majeur de Hyperion par Oracle a donné au marché un signal fort. Si le rachat de Cartesis par Business Objects est confirmé, ce dernier franchirait une étape majeure et confirmerait son positionnement sur le marché. Ce rachat sera également une marche supplémentaire franchie dans la direction du podium des principaux éditeurs mondiaux de logiciels que souhaite rejoindre Business Objects. Une opération également saluée par anticipation par certains analystes financiers.
Pour Cartesis, rejoindre le groupe Business Objects sera plutôt également une bonne nouvelle. La culture des deux entreprises n’est pas trop éloignée, leurs clients sont en partie communs et Cartesis cherchait officiellement à être rejoindre un groupe plus important. L’amplitude de développement commercial et de présence mondiale de Cartesis en sera améliorée.
Pour Business Objects, co-fondé et toujours dirigé par Bernard Liautaud, cette opération permet à l’éditeur de rester dans la course du décisionnel qui d’un marché d’outils a évolué depuis plusieurs années vers un marché applicatif où de plus, les applications financières occupent une place importante. Chez Business Objects comme chez son concurrent direct Cognos, plusieurs acquisitions ont été faites dans les domaines de la consolidation et de l’élaboration budgétaire. De son côté Microsoft, autre concurrent, a choisi de développer sa solution et vient de mettre sur le marché son logiciel d’élaboration budgétaire qui devrait être suivi d’une application de consolidation. Et dernièrement le rachat majeur de Hyperion par Oracle a donné au marché un signal fort. Si le rachat de Cartesis par Business Objects est confirmé, ce dernier franchirait une étape majeure et confirmerait son positionnement sur le marché. Ce rachat sera également une marche supplémentaire franchie dans la direction du podium des principaux éditeurs mondiaux de logiciels que souhaite rejoindre Business Objects. Une opération également saluée par anticipation par certains analystes financiers.
Pour Cartesis, rejoindre le groupe Business Objects sera plutôt également une bonne nouvelle. La culture des deux entreprises n’est pas trop éloignée, leurs clients sont en partie communs et Cartesis cherchait officiellement à être rejoindre un groupe plus important. L’amplitude de développement commercial et de présence mondiale de Cartesis en sera améliorée.