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De tous les mensonges, les plus efficaces sont ceux qui contiennent une part de vérité qui se rapporte à un événement réel, mais qui est tellement déformée qu’elle devient fausse. De tels mensonges, habillement formatés du politiquement correct du moment, sont les plus susceptibles de se retrouver dans les médias grand public, tels que les journaux ou les chaînes de télévision, d’être très diffusés et très relayés par les médias sociaux. Dans ce contexte, force est de constater que ce sont les médias traditionnels, qui touchent l’audience la plus importante, qui sont à l’origine de la diffusion la plus large de fausses nouvelles.
Les fausses informations se développent dans un contexte où la presse et les médias connaissent une crise profonde, le quatrième pouvoir bat de l’aile : les recettes publicitaires sont en baisse ; les effectifs continuent de se réduire fortement dans beaucoup de pays ; il se développe une méfiance de la population, des politiques envers les médias (seulement 24% des Français estiment que les journalistes sont indépendants). À la décharge des médias traditionnels qui diffusent largement de fausses nouvelles, il faut noter qu’ils sont aussi les plus ciblés par les manipulateurs.
De nombreux organes de presse ont aujourd’hui leur rubrique de fact checking (en français vérification des faits), mais la plupart du temps, ils ne ciblent que les personnes qui ne sont pas de leur bord dans une logique de participation active aux combats politiques ou idéologiques. Les journalistes gagneraient à être plus neutres, à ne pas être systématiquement politiquement corrects et à se servir plus de nouvelles technologies de l’information en général, de l’analyse de données en particulier, pour vérifier, filtrer, dénoncer les fausses nouvelles, quel que soit le bord politique des manipulateurs.
Alors que l’open data se développe, et au-delà des bases de données facilement accessibles via internet, il existe de nombreuses technologies d’analyse de données qui permettent de vérifier les informations, les sources, de traquer les manipulations, comme : le text mining, l’analyse des sentiments, la catégorisation automatique, la syntaxe de recherche complète (and, or, not … paragraphe, sentence), le deep Learning (bon sur les images, pas sur les concepts), …
Cependant, force est de constater que le data journaliste reste embryonnaire aujourd’hui, en France particulièrement et qu’au-delà du biais lié à l’engagement politique, le militantisme de nombreux journalistes, le monde de la presse utilise peu les nouvelles technologies pour traquer les manipulateurs et font peu œuvre de pédagogie en matière de désinformation. Finalement ce sont les réseaux sociaux, grands diffuseurs de fausses nouvelles, qui dénoncent le plus de manipulations et amènent souvent les médias traditionnels à traiter des sujets qu’ils avaient volontairement minimisés ou carrément occultés.
Pour aller plus loin sur le sujet des « fakes news », vous pouvez utilement consulter mon autre article : Fausses nouvelles vs Libre expression
Les fausses informations se développent dans un contexte où la presse et les médias connaissent une crise profonde, le quatrième pouvoir bat de l’aile : les recettes publicitaires sont en baisse ; les effectifs continuent de se réduire fortement dans beaucoup de pays ; il se développe une méfiance de la population, des politiques envers les médias (seulement 24% des Français estiment que les journalistes sont indépendants). À la décharge des médias traditionnels qui diffusent largement de fausses nouvelles, il faut noter qu’ils sont aussi les plus ciblés par les manipulateurs.
De nombreux organes de presse ont aujourd’hui leur rubrique de fact checking (en français vérification des faits), mais la plupart du temps, ils ne ciblent que les personnes qui ne sont pas de leur bord dans une logique de participation active aux combats politiques ou idéologiques. Les journalistes gagneraient à être plus neutres, à ne pas être systématiquement politiquement corrects et à se servir plus de nouvelles technologies de l’information en général, de l’analyse de données en particulier, pour vérifier, filtrer, dénoncer les fausses nouvelles, quel que soit le bord politique des manipulateurs.
Alors que l’open data se développe, et au-delà des bases de données facilement accessibles via internet, il existe de nombreuses technologies d’analyse de données qui permettent de vérifier les informations, les sources, de traquer les manipulations, comme : le text mining, l’analyse des sentiments, la catégorisation automatique, la syntaxe de recherche complète (and, or, not … paragraphe, sentence), le deep Learning (bon sur les images, pas sur les concepts), …
Cependant, force est de constater que le data journaliste reste embryonnaire aujourd’hui, en France particulièrement et qu’au-delà du biais lié à l’engagement politique, le militantisme de nombreux journalistes, le monde de la presse utilise peu les nouvelles technologies pour traquer les manipulateurs et font peu œuvre de pédagogie en matière de désinformation. Finalement ce sont les réseaux sociaux, grands diffuseurs de fausses nouvelles, qui dénoncent le plus de manipulations et amènent souvent les médias traditionnels à traiter des sujets qu’ils avaient volontairement minimisés ou carrément occultés.
Pour aller plus loin sur le sujet des « fakes news », vous pouvez utilement consulter mon autre article : Fausses nouvelles vs Libre expression