Michel Bruley, Directeur Marketing International de Teradata Aster
On peut distinguer quatre grands types de modèles d'affaires de commerce électronique. Le distributeur virtuel comme Amazon qui n’utilise que le canal du web et génère la quasi-totalité de son chiffre d'affaires de la vente en ligne. Les « clicks & mortar » comme la FNAC, qui dispose d'un réseau de magasins physiques en tant que canal de distribution principal, mais aussi des offres en ligne. Les vépécistes qui historiquement vendent via un catalogue papier, mais aussi depuis quelques années via un site web. Enfin les fabricants qui vendent directement aux consommateurs, soit parce que c’est leur seul canal de vente (Cf. DELL), soit qu’ils travaillent en parallèle via de multiples canaux.
Le commerce électronique tire ses revenus des marges qu’il réalise de ses opérations commerciales (Amazon, Fnac, Dell), de la publicité (seule source de revenu pour Yahoo par exemple), des frais de transaction facturés (eBay), ou de frais de souscription (Journaux en ligne par exemple). Pour réussir il convient de disposer d’une bonne offre, d’une communication efficace (site web, trafic, expérience client, …), et pour les biens matériels d’une distribution physique adaptée.
Ce qu’il y a de bien avec le commerce électronique, c’est qu’Internet est un canal très mesurable : combien de visiteurs, combien d’acheteurs, combien de temps ont-ils passés sur le site, quelles pages ont été vues, etc. Cependant identifier les visiteurs n’est pas toujours simple, sauf à les faire s’enregistrer sur le site. En effet une bonne gestion des cookies et des adresses IP n’offre pas une garantie absolue pour les analyses et les mesures, du fait des suppressions régulières des cookies, des changements fréquents d’adresse IP, et du fait que dans tous les cas, on identifie une machine (ou un navigateur), qui peut représenter plusieurs personnes ou une partie seulement de l’activité internet d’une personne.
Pour gérer et mesurer son activité, l’e-commerçant doit relever un certain nombre de défis. Il doit être capable par exemple d’assumer la disponibilité de son site (24/7, 99,99%) et son évolution, de répondre aux pics d’activité dans la journée et dans l’année, d’assurer le stockage d’un grand volume de données brutes, de mettre à disposition des analystes les données d’activité, et de supporter la charge que représente la fouille approfondie des big data conservées. C’est pourquoi beaucoup d’e-commerçant se tournent vers des solutions de cloud privées ou publiques, gérées par des entreprises spécialisées (exemple Amazon EC2), qui louent leurs services (infrastructure, plateforme de développement, applications opérationnelles et décisionnelles).
Des solutions d’analyse avancée, de data mining de big data, comme celles de Teradata Aster, SAS ou Hadoop (Hortonworks, Cloudera) par exemple, sont disponibles pour les e-commerçants, ils peuvent les installer sur leur système ou en disposer en mode cloud,. Comme pour la gestion des sites et des transactions, le cloud offre des avantages en matière de systèmes d’information décisionnels, et de nombreuses sociétés y ont recours, chez les clients d’Aster c’est le cas d’Insight Express, de Mzinga, de Gilt, …. Pour plus d’information sur la solution cloud de Teradata Aster vous pouvez consulter le lien suivant : http://www.asterdata.com/product/deployment/cloud.php