Imaginez que, pendant la lecture de ce billet, votre ordinateur surveille discrètement votre rythme cardiaque, votre niveau de stress, votre température, votre expression faciale et bien d'autres informations émises par votre corps. Il ne s'agit plus d'un scénario de science-fiction ou d'un privilège d'astronaute en mission depuis que Microsoft a déposé, d'après The Times Online, un brevet décrivant un système de surveillance de la santé et de la productivité des utilisateurs de PC. A partir de capteurs sans fils scrutant le métabolisme de l'utilisateur, l'ordinateur sera capable d'évaluer la santé et l'état psychologique de son utilisateur.
Ce type de technologie particulièrement intrusive et indiscrète pourrait être d'un usage très polémique dans le monde de l'entreprise. On imagine facilement l'usage d'une telle technologie pour surveiller la santé et la productivité des salariés. Il va falloir se maîtriser dorénavant si l'on veut éviter qu'un supérieur hiérarchique soit alerté par mail d'un coup de stress de fin de "quarter" ou d'une colère soudaine. De même, ce type de dispositif permettrait une identification précoce des salariés à la santé déclinante ou des femmes enceintes. Ces informations pourrait inciter un employeur indélicat à rompre rapidement une période d'essai ou un contrat de travail pour éviter un absentéïsme pour maladie ou maternité. Voilà de nouveaux sujets de débats pour les syndicats et les services RH.
Dans la sphère privée, il y a fort à parier que les compagnies d'assurances donneront cher pour obtenir ces informations afin de mieux tarifer leurs contrats d'assurance-vie ou de mutuelle. On pourrait même aboutir à une individualisation totale des contrats avec une tarification recalculée périodiquement selon l'évolution des indicateurs métaboliques relevés par le système. Voilà qui remettrait en cause les principes de solidarité face à la maladie auxquels nous somme habitués.
Ce type de technologie émergente pose, vous l'avez compris, de nombreuses questions éthiques et risque de révolutionner la relation que nous entretenons avec notre ordinateur. D'un point de vue plus "business", il y a fort à parier que la plupart des éditeurs de solutions BI se feront une joie d'adapter leurs solutions d'analyse temps réel pour alimenter des datamarts biologiques et afficher un tableau de bord détaillé de la santé de l'utilisateur.
D'ici peu, le widget affichant les performances de notre portefeuille boursier sera peut-être remplacé sur le bureau de l'OS Microsoft par un widget graphique mesurant la pression sanguine ou la tension musculaire de l'utilisateur. Windows Vista n'aura jamais aussi bien porté son nom.
Ce type de technologie particulièrement intrusive et indiscrète pourrait être d'un usage très polémique dans le monde de l'entreprise. On imagine facilement l'usage d'une telle technologie pour surveiller la santé et la productivité des salariés. Il va falloir se maîtriser dorénavant si l'on veut éviter qu'un supérieur hiérarchique soit alerté par mail d'un coup de stress de fin de "quarter" ou d'une colère soudaine. De même, ce type de dispositif permettrait une identification précoce des salariés à la santé déclinante ou des femmes enceintes. Ces informations pourrait inciter un employeur indélicat à rompre rapidement une période d'essai ou un contrat de travail pour éviter un absentéïsme pour maladie ou maternité. Voilà de nouveaux sujets de débats pour les syndicats et les services RH.
Dans la sphère privée, il y a fort à parier que les compagnies d'assurances donneront cher pour obtenir ces informations afin de mieux tarifer leurs contrats d'assurance-vie ou de mutuelle. On pourrait même aboutir à une individualisation totale des contrats avec une tarification recalculée périodiquement selon l'évolution des indicateurs métaboliques relevés par le système. Voilà qui remettrait en cause les principes de solidarité face à la maladie auxquels nous somme habitués.
Ce type de technologie émergente pose, vous l'avez compris, de nombreuses questions éthiques et risque de révolutionner la relation que nous entretenons avec notre ordinateur. D'un point de vue plus "business", il y a fort à parier que la plupart des éditeurs de solutions BI se feront une joie d'adapter leurs solutions d'analyse temps réel pour alimenter des datamarts biologiques et afficher un tableau de bord détaillé de la santé de l'utilisateur.
D'ici peu, le widget affichant les performances de notre portefeuille boursier sera peut-être remplacé sur le bureau de l'OS Microsoft par un widget graphique mesurant la pression sanguine ou la tension musculaire de l'utilisateur. Windows Vista n'aura jamais aussi bien porté son nom.