Malgré une conjoncture défavorable, le marché de la BI reste le marché IT le plus préservé. Toutefois, au regard des prévisions, l’année 2003 fut plutôt décevante; 2004 annonce déjà une reprise des investissements dans ce domaine.
Le marché (logiciels et services) de la business intelligence en France est estimé par PAC à 928 millions d’euros en 2003, en croissance de 4,3% par rapport à l’année précédente.
Malgré le fait que le marché soit moins sensible à la conjoncture économique que d’autres offres IT, le marché BI connaît depuis deux ans un affaissement du niveau de sa croissance. Après une bonne année 2002 à 9% de croissance, le marché de la BI se si-tue autour des 4,3% en 2003. Le marché est tiré par les deman-des en CRM analytique, reporting et controling financier, ainsi que par les applications plus spécifiques liées à la direction générale, aux ressources humaines ou à la logistique.
La demande reste donc importante, y compris pendant la crise des deux dernières années. Les entreprises ont en effet besoin de disposer en permanence d'applications analytiques perfor-mantes pour suivre leur activité. Ce qui est d'autant plus vrai dans un contexte économique difficile.
Ce qui explique les perspectives optimistes vis-à-vis du marché de la BI, particulièrement pour 2004 et 2005. Comme l’atteste l’évolution passée, le marché recèle encore beaucoup de poten-tiel de croissance. Les outils de BI continueront à être mis en place dans les entreprises de par leur nécessité absolue. De manière générale, ceci se fera au niveau d’un service ou d’un département de l’entreprise.
Malgré la croissance de 4,3% en 2003, on est encore loin d'un marché entièrement équipé. Les grands comptes ayant connu des fusions présentent notamment des besoins importants. Ces groupes doivent en effet remettre à plat leur environnement de BI pour disposer d'indicateurs en provenance de l'ensemble de leurs entités. Les chantiers sont également motivés par l'émergence de nouvelles normes financières, telles que IAS/IFRS.
La dépense en logiciels et services BI conserve un rythme soute-nu durant les prochaines années :
1. Le marché logiciels et services BI en France
Concernant les principaux acteurs, voici quelques faits marquants :
1 – au niveau des éditeurs : L’année 2003 marque un profond bouleversement pour les 4 leaders de ce marché. Avec le rachat de Crystal Decisions par Business Objects, celui-ci conforte sa position de leader dans le domaine du reporting et s’ouvre de plus en plus à l’OEM. Hyperion, de son côté, va compléter son offre de reporting par le rachat de Brio Software. SAS et Cognos privilégient quant à eux leur R&D interne, avec le développement de la V9 pour SAS, première vraie plate-forme BI chez cet édi-teur incluant des fonctions de création et de diffusion de rapports en masse, et par ReportNet chez Cognos pour le reporting de masse également, et le développement de l’offre Planning et Metrics Manager pour l’analyse et la simulation.
2 – au niveau des intégrateurs : Capgemini conserve la pre-mière place du classement, mais est concurrencé par des acteurs plus petits que lui : Sopra qui grâce au rachat de Valoris, se place en second dans notre futur classement, et Business & Décision qui continue à flirter avec des taux de croissance à 20-30%. Par contre, d’autres SSII spécialisées comme Umanis cèdent du ter-rain, montrant également que ce marché n’est pas fait que de suc-cess stories… En 2003/2004, les intégrateurs ont procédé à des rapprochements (Atos Origin / Schlumbergersema, Sopra / Valo-ris…) qui auront des répercutions certaines sur le marché dès 2004.
Le marché (logiciels et services) de la business intelligence en France est estimé par PAC à 928 millions d’euros en 2003, en croissance de 4,3% par rapport à l’année précédente.
Malgré le fait que le marché soit moins sensible à la conjoncture économique que d’autres offres IT, le marché BI connaît depuis deux ans un affaissement du niveau de sa croissance. Après une bonne année 2002 à 9% de croissance, le marché de la BI se si-tue autour des 4,3% en 2003. Le marché est tiré par les deman-des en CRM analytique, reporting et controling financier, ainsi que par les applications plus spécifiques liées à la direction générale, aux ressources humaines ou à la logistique.
La demande reste donc importante, y compris pendant la crise des deux dernières années. Les entreprises ont en effet besoin de disposer en permanence d'applications analytiques perfor-mantes pour suivre leur activité. Ce qui est d'autant plus vrai dans un contexte économique difficile.
Ce qui explique les perspectives optimistes vis-à-vis du marché de la BI, particulièrement pour 2004 et 2005. Comme l’atteste l’évolution passée, le marché recèle encore beaucoup de poten-tiel de croissance. Les outils de BI continueront à être mis en place dans les entreprises de par leur nécessité absolue. De manière générale, ceci se fera au niveau d’un service ou d’un département de l’entreprise.
Malgré la croissance de 4,3% en 2003, on est encore loin d'un marché entièrement équipé. Les grands comptes ayant connu des fusions présentent notamment des besoins importants. Ces groupes doivent en effet remettre à plat leur environnement de BI pour disposer d'indicateurs en provenance de l'ensemble de leurs entités. Les chantiers sont également motivés par l'émergence de nouvelles normes financières, telles que IAS/IFRS.
La dépense en logiciels et services BI conserve un rythme soute-nu durant les prochaines années :
1. Le marché logiciels et services BI en France
Concernant les principaux acteurs, voici quelques faits marquants :
1 – au niveau des éditeurs : L’année 2003 marque un profond bouleversement pour les 4 leaders de ce marché. Avec le rachat de Crystal Decisions par Business Objects, celui-ci conforte sa position de leader dans le domaine du reporting et s’ouvre de plus en plus à l’OEM. Hyperion, de son côté, va compléter son offre de reporting par le rachat de Brio Software. SAS et Cognos privilégient quant à eux leur R&D interne, avec le développement de la V9 pour SAS, première vraie plate-forme BI chez cet édi-teur incluant des fonctions de création et de diffusion de rapports en masse, et par ReportNet chez Cognos pour le reporting de masse également, et le développement de l’offre Planning et Metrics Manager pour l’analyse et la simulation.
2 – au niveau des intégrateurs : Capgemini conserve la pre-mière place du classement, mais est concurrencé par des acteurs plus petits que lui : Sopra qui grâce au rachat de Valoris, se place en second dans notre futur classement, et Business & Décision qui continue à flirter avec des taux de croissance à 20-30%. Par contre, d’autres SSII spécialisées comme Umanis cèdent du ter-rain, montrant également que ce marché n’est pas fait que de suc-cess stories… En 2003/2004, les intégrateurs ont procédé à des rapprochements (Atos Origin / Schlumbergersema, Sopra / Valo-ris…) qui auront des répercutions certaines sur le marché dès 2004.