Process Intelligence
Scott G. Opitz, President & CEO, Altosoft Corporation
Pour Altosoft, la "process intelligence", consiste à capturer les informations générées à chaque étape d'un processus d'affaires. "Tout est processus" explique Scott G. Opitz, Président et CEO de Altosoft, "mais l'enjeu consiste à récupérer l'information à valeur ajoutée générée pendant l'exécution de chaque processus", pour la transformer en outil d'aide à la prise de décisions.
C'est une vision différente de la collecte d'informations décisionnelles. Plutôt que de penser "données", en regardant une base d'informations, son modèle de données, ses champs, ses lignes, etc., on va analyser chaque étape des processus et capturer l'information au moment où elle est générée. Il est alors possible de réagir en temps réel ou presque, à chaque prise de mesure du déroulement d'un processus; alors que l'analyse classique des données se limite souvent au début et à la fin d'un processus. Première conclusion évidente, il n'est pas facile de mettre en place une solution de "process intelligence" si l'entreprise n'a pas formalisé ses processus d'affaires. Mais c'est sans doute une bonne manière de faciliter leur mise en place que de penser tout de suite à leur analyse. Dans le cadre d'une démarche organisationnelle, la mise en place d'un outil de "process intelligence" comme Altosoft, dès la définition des premiers processus apportera un outil de contrôle et d'évaluation très efficace.
Les arguments de Altosoft pour défendre sa solution sont finalement assez classiques. L'éditeur affirme réduire les coûts et la durée des projets traditionnels de BI. La clef pour Altosoft, mieux utiliser les ressources humaines dans l'entreprise et confier les clefs de la BI à ses utilisateurs. Cela passe par de la BI en libre-service pour des utilisateurs qui vont concevoir eux-mêmes leurs rapports, et par des analystes d'affaires capables d'inculquer au système les règles métiers sans passer par des informaticiens.
C'est une vision différente de la collecte d'informations décisionnelles. Plutôt que de penser "données", en regardant une base d'informations, son modèle de données, ses champs, ses lignes, etc., on va analyser chaque étape des processus et capturer l'information au moment où elle est générée. Il est alors possible de réagir en temps réel ou presque, à chaque prise de mesure du déroulement d'un processus; alors que l'analyse classique des données se limite souvent au début et à la fin d'un processus. Première conclusion évidente, il n'est pas facile de mettre en place une solution de "process intelligence" si l'entreprise n'a pas formalisé ses processus d'affaires. Mais c'est sans doute une bonne manière de faciliter leur mise en place que de penser tout de suite à leur analyse. Dans le cadre d'une démarche organisationnelle, la mise en place d'un outil de "process intelligence" comme Altosoft, dès la définition des premiers processus apportera un outil de contrôle et d'évaluation très efficace.
Les arguments de Altosoft pour défendre sa solution sont finalement assez classiques. L'éditeur affirme réduire les coûts et la durée des projets traditionnels de BI. La clef pour Altosoft, mieux utiliser les ressources humaines dans l'entreprise et confier les clefs de la BI à ses utilisateurs. Cela passe par de la BI en libre-service pour des utilisateurs qui vont concevoir eux-mêmes leurs rapports, et par des analystes d'affaires capables d'inculquer au système les règles métiers sans passer par des informaticiens.
Architecture d'un data mart classique
Tableau de bord réalisé pour le secteur hospitalier
Altosoft propose de centraliser les données en provenance des différentes sources de l'entreprise dans un serveur analytique, qui collecte les données et les méta-données. Des méta-données complètes qui permettent à la fois de comprendre les objets stockés et de participer à la gouvernance des données utilisées dans la prise de décision.
Dans le domaine de la santé, et du pilotage des processus hospitaliers, Altosoft va par exemple permettre de récupérer les méta-données liées au circuit d'un patient au sein de la structure et d'analyser ainsi les anomalies du processus. Les méta-données peuvent être : la structure des objets (dimensions, mesures, enregistrements…), les règles (qui peut créer, modifier, supprimer), les relations entre les données, la méthode de stockage de la donnée (en mémoire, sur disque), le mode d'affichage de la donnée, les droits d'accès...
Argument majeur de Altosoft, l'ensemble du processus de création de la base de données centrale et de son alimentation se ferait sans aucune saisie de code. Un argument qui ne pourra être vérifié qu'à l'usage. Comme l'ont relevé certains analystes lors de la session de présentation organisée par le BBBT (Boulder BI Brain Trust), il est impossible de réaliser un outil qui ne nécessite jamais la moindre saisie de code, la question est plutôt de savoir si l'on est à 80 % ou 99,5 % d'usage direct par une interface homme-machine à l'écran.
L'entrepôt de données départemental proposé par Altosoft s'appelle MetricsMart, et il peut être installé sur les principales bases de données relationnelles du marché. Alimenté par le module Analytics Server (équivalent d'un ETL), il stocke les données, après transformation, agrégation et calculs intermédiaires. La dimension temporelle bénéficie d'un traitement particulier, nativement implanté dans le module d'alimentation. La mise à jour à partir de Analytics Server peut se faire à la demande, cadencée, ou automatiquement à chaque nouvel enregistrement de la base source. L'entrepôt de données peut conserver simplement le résultat des agrégations, avec un lien permettant de remonter aux données d'origine, ou conserver l'ensemble des données sources dans le cas où l'application d'origine les supprime au fil de l'eau.
MetricsMart fonctionne comme un entrepôt départemental classique, stockant ses données sur disque. Altosoft a développé une option "Accelerator" qui permet de gérer certains éléments en mémoire. "C'est un point très important, nous atteignons de très hauts niveaux de performance, tout en conservant les coûts et les caractéristiques d'une architecture à stockage sur disques", argumente Scott Optiz.
MetricsMart est accessible en lecture mais aussi en modifications et en écriture. Il peut donc gérer des applications décisionnelles qui nécessitent l'entrée de données par l'utilisateur. Mais Altosoft ne recommande pas ces usages et préconise plutôt de modifier les données source qui sont ensuite répliquées automatiquement dans MetricsMart.
Dans le domaine de la santé, et du pilotage des processus hospitaliers, Altosoft va par exemple permettre de récupérer les méta-données liées au circuit d'un patient au sein de la structure et d'analyser ainsi les anomalies du processus. Les méta-données peuvent être : la structure des objets (dimensions, mesures, enregistrements…), les règles (qui peut créer, modifier, supprimer), les relations entre les données, la méthode de stockage de la donnée (en mémoire, sur disque), le mode d'affichage de la donnée, les droits d'accès...
Argument majeur de Altosoft, l'ensemble du processus de création de la base de données centrale et de son alimentation se ferait sans aucune saisie de code. Un argument qui ne pourra être vérifié qu'à l'usage. Comme l'ont relevé certains analystes lors de la session de présentation organisée par le BBBT (Boulder BI Brain Trust), il est impossible de réaliser un outil qui ne nécessite jamais la moindre saisie de code, la question est plutôt de savoir si l'on est à 80 % ou 99,5 % d'usage direct par une interface homme-machine à l'écran.
L'entrepôt de données départemental proposé par Altosoft s'appelle MetricsMart, et il peut être installé sur les principales bases de données relationnelles du marché. Alimenté par le module Analytics Server (équivalent d'un ETL), il stocke les données, après transformation, agrégation et calculs intermédiaires. La dimension temporelle bénéficie d'un traitement particulier, nativement implanté dans le module d'alimentation. La mise à jour à partir de Analytics Server peut se faire à la demande, cadencée, ou automatiquement à chaque nouvel enregistrement de la base source. L'entrepôt de données peut conserver simplement le résultat des agrégations, avec un lien permettant de remonter aux données d'origine, ou conserver l'ensemble des données sources dans le cas où l'application d'origine les supprime au fil de l'eau.
MetricsMart fonctionne comme un entrepôt départemental classique, stockant ses données sur disque. Altosoft a développé une option "Accelerator" qui permet de gérer certains éléments en mémoire. "C'est un point très important, nous atteignons de très hauts niveaux de performance, tout en conservant les coûts et les caractéristiques d'une architecture à stockage sur disques", argumente Scott Optiz.
MetricsMart est accessible en lecture mais aussi en modifications et en écriture. Il peut donc gérer des applications décisionnelles qui nécessitent l'entrée de données par l'utilisateur. Mais Altosoft ne recommande pas ces usages et préconise plutôt de modifier les données source qui sont ensuite répliquées automatiquement dans MetricsMart.
Une présence commerciale encore à développer
Analyse de processus
Le siège de Altosoft est sur la cote Est des Etats-Unis, à l'ouest de Philadelphie. Pour l'instant l'éditeur commercialise ses produits essentiellement aux Etats-Unis, et en ventes directes. En Europe il ne dispose actuellement que d'un seul partenaire, eKPI Solutions aux Pays-Bas.
La version en mode hébergé est proposée à partir de 850 $US par mois pour 10 utilisateurs et 2 développeurs. Pour un grand nombre d'utilisateurs, le prix peut descendre jusqu'à 15 $US par mois et par utilisateur.
Alors QlikView, Tableau, SiSense, Proclarity, WhereScape ou Panorama… le marché sur lequel se positionne Altosoft semble déjà bien occupé. L'éditeur dispose de solides arguments, il devra cependant mettre les moyens pour convaincre que sa solution apporte une réelle valeur ajoutée. Mais la liste de clients déjà convaincus et d'utilisateurs joue en faveur de cette jeune entreprise. Bank of America, Boston Financial Data Services, Cleveland Clinic, Yale University School of Medecine… figurent déjà parmi leurs références. Des références essentiellement dans deux secteurs, la santé et la finance; deux secteurs qui fonctionnent déjà sous forme de processus et peuvent donc bénéficier rapidement de la "process intelligence".
La version en mode hébergé est proposée à partir de 850 $US par mois pour 10 utilisateurs et 2 développeurs. Pour un grand nombre d'utilisateurs, le prix peut descendre jusqu'à 15 $US par mois et par utilisateur.
Alors QlikView, Tableau, SiSense, Proclarity, WhereScape ou Panorama… le marché sur lequel se positionne Altosoft semble déjà bien occupé. L'éditeur dispose de solides arguments, il devra cependant mettre les moyens pour convaincre que sa solution apporte une réelle valeur ajoutée. Mais la liste de clients déjà convaincus et d'utilisateurs joue en faveur de cette jeune entreprise. Bank of America, Boston Financial Data Services, Cleveland Clinic, Yale University School of Medecine… figurent déjà parmi leurs références. Des références essentiellement dans deux secteurs, la santé et la finance; deux secteurs qui fonctionnent déjà sous forme de processus et peuvent donc bénéficier rapidement de la "process intelligence".