ABBYY, multinationale spécialisée dans l'IA, révèle les conclusions de son étude intitulée ABBYY State of Intelligent Automation : AI Trust Barometer 2024 réalisée en partenariat avec Opinium en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Allemagne, en Australie et à Singapour. Selon l'enquête, la peur de manquer des opportunités est un facteur clé dans l’investissement en intelligence artificielle. En effet, en France, 63 % des décideurs informatiques redoutent que leur entreprise soit distancée si elle ne met pas en place l’IA.
En moyenne, les entreprises françaises ont investi 811 000 euros dans l’IA au cours des 12 derniers mois
Dans les pays étudiés, la crainte d’être dépassé a poussé les décideurs informatiques à investir en moyenne 600 000 euros dans l’IA au cours de l’année écoulée. En France, la moyenne est supérieure et s'élève à 811 000 euros, malgré les préoccupations de près d'un tiers (30 %) des dirigeants français concernant les coûts d’implémentation. Selon l’enquête ABBYY State of Intelligent Automation : AI Trust Barometer, 87 % des entreprises françaises prévoient également d’augmenter leurs investissements en IA au cours de l’année à venir.
En France, l’investissement en IA est principalement motivé par la quête d’une plus grande efficacité et d’une amélioration du service client, des priorités pour 52 % des entreprises. Près de la moitié d’entre elles (45 %) estiment que l’IA leur permettra de fournir un service de meilleure qualité. De plus, 44 % des entreprises, encouragées par les résultats positifs déjà obtenus, souhaitent intensifier l’utilisation de cette technologie.
Plus de la moitié des dirigeants (55 %) reconnaissent que la pression de leurs clients constitue un facteur clé dans l’adoption de l’IA
Par ailleurs, plus de la moitié des dirigeants (55 %) reconnaissent que la pression de leurs clients constitue un facteur clé dans l’adoption de l’IA. Fait surprenant, l’enquête révèle que la principale préoccupation des décideurs informatiques quant à l’implémentation de l’IA réside dans la mauvaise utilisation par leurs propres équipes (38 %). Cette inquiétude devance celles liées aux coûts (30 %), aux idées reçues sur l’IA (30 %), au manque d’expertise (34 %) et au risque de non-conformité (31 %).
Les répondants français jugent les LLM dignes de confiance à 84 %, devant les SLM à 80 %
Dans l'ensemble des pays étudiés, les décideurs interrogés évaluent les petits modèles de langage (SLM) et les solutions d’IA spécialisés comme légèrement plus fiables, avec une confiance de 90 % (versus 89 % pour les LLM).
Dans l’Hexagone, les grands modèles de langage (LLM) sont néanmoins perçus comme plus dignes de confiance que les SLM, atteignant 84 % contre 80 % pour ces derniers, une tendance unique parmi les pays de l’échantillon. D'ailleurs, plus de la moitié des répondants en France (52 %) déclarent déjà utiliser des outils d’IA spécifiques, tels que le traitement intelligent des documents (IDP).
« Il est compréhensible que les entreprises se tournent vers les petits modèles de langage (SLM), car les grands modèles de langage (LLM) peuvent parfois donner des réponses erronées ou imprécises. Même si en France, les décideurs ont davantage confiance dans les LLM, la confiance envers les SLM est élevée. Il sera intéressant de suivre l'évolution de ce taux dans les mois à venir. De fait, malgré la couverture plus importante des LLM, les dirigeants choisissent les SLM pour leur capacité à répondre plus précisément aux besoins spécifiques et à fournir des résultats ayant un impact positif et prédictible sur le business. »
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Maxime Vermeir, Senior Director of AI Strategy chez ABBYY
Près de la moitié des répondants français (46 %) indiquent qu’ils se sentiraient plus confiants si leur entreprise adoptait une politique responsable en matière d’IA
Concernant la confiance et l’utilisation éthique de l’IA, une majorité écrasante (81 %) des personnes interrogées en France est convaincue que leur entreprise respecte toutes les réglementations en vigueur. Cependant, seulement 43 % affirment avoir établi des politiques internes de confiance en matière d’IA auxquelles leurs équipes adhèrent, tandis que 34 % se tournent vers des cabinets de conseil ou des organisations à but non lucratif pour obtenir des conseils.
Près de la moitié des répondants français (46 %) indiquent qu’ils se sentiraient plus confiants si leur entreprise adoptait une politique responsable en matière d’IA. De même, la présence d’outils informatiques capables de détecter et de contrôler la conformité de l’IA est également perçue comme un facteur clé pour améliorer la confiance, selon 43 % des personnes interrogées.
Malgré un taux élevé de confiance (77 %), les français sont les plus sceptiques vis-à-vis de l'IA
À l’international, la confiance dans l’IA est la plus élevée aux États-Unis, avec 87 % des répondants exprimant leur confiance. Singapour suit avec 86 %, tandis que le Royaume-Uni et l’Australie affichent un taux de 85 % chacun. L’Allemagne enregistre un taux de confiance de 83 %. En revanche, la France se classe en bas du tableau, avec seulement 77 % des personnes interrogées affirmant faire confiance à l’IA.
Méthodologie : en juin dernier, ABBYY, en partenariat avec l’institut Opinium, a mené une enquête auprès de 1 200 décideurs informatiques répartis dans six pays : la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne, l’Australie et Singapour. L’étude couvre un large éventail d’entreprises, allant des PME aux grands groupes. Pour plus de détails, télécharger le rapport complet sur abbyy.com.
En moyenne, les entreprises françaises ont investi 811 000 euros dans l’IA au cours des 12 derniers mois
Dans les pays étudiés, la crainte d’être dépassé a poussé les décideurs informatiques à investir en moyenne 600 000 euros dans l’IA au cours de l’année écoulée. En France, la moyenne est supérieure et s'élève à 811 000 euros, malgré les préoccupations de près d'un tiers (30 %) des dirigeants français concernant les coûts d’implémentation. Selon l’enquête ABBYY State of Intelligent Automation : AI Trust Barometer, 87 % des entreprises françaises prévoient également d’augmenter leurs investissements en IA au cours de l’année à venir.
En France, l’investissement en IA est principalement motivé par la quête d’une plus grande efficacité et d’une amélioration du service client, des priorités pour 52 % des entreprises. Près de la moitié d’entre elles (45 %) estiment que l’IA leur permettra de fournir un service de meilleure qualité. De plus, 44 % des entreprises, encouragées par les résultats positifs déjà obtenus, souhaitent intensifier l’utilisation de cette technologie.
Plus de la moitié des dirigeants (55 %) reconnaissent que la pression de leurs clients constitue un facteur clé dans l’adoption de l’IA
Par ailleurs, plus de la moitié des dirigeants (55 %) reconnaissent que la pression de leurs clients constitue un facteur clé dans l’adoption de l’IA. Fait surprenant, l’enquête révèle que la principale préoccupation des décideurs informatiques quant à l’implémentation de l’IA réside dans la mauvaise utilisation par leurs propres équipes (38 %). Cette inquiétude devance celles liées aux coûts (30 %), aux idées reçues sur l’IA (30 %), au manque d’expertise (34 %) et au risque de non-conformité (31 %).
Les répondants français jugent les LLM dignes de confiance à 84 %, devant les SLM à 80 %
Dans l'ensemble des pays étudiés, les décideurs interrogés évaluent les petits modèles de langage (SLM) et les solutions d’IA spécialisés comme légèrement plus fiables, avec une confiance de 90 % (versus 89 % pour les LLM).
Dans l’Hexagone, les grands modèles de langage (LLM) sont néanmoins perçus comme plus dignes de confiance que les SLM, atteignant 84 % contre 80 % pour ces derniers, une tendance unique parmi les pays de l’échantillon. D'ailleurs, plus de la moitié des répondants en France (52 %) déclarent déjà utiliser des outils d’IA spécifiques, tels que le traitement intelligent des documents (IDP).
« Il est compréhensible que les entreprises se tournent vers les petits modèles de langage (SLM), car les grands modèles de langage (LLM) peuvent parfois donner des réponses erronées ou imprécises. Même si en France, les décideurs ont davantage confiance dans les LLM, la confiance envers les SLM est élevée. Il sera intéressant de suivre l'évolution de ce taux dans les mois à venir. De fait, malgré la couverture plus importante des LLM, les dirigeants choisissent les SLM pour leur capacité à répondre plus précisément aux besoins spécifiques et à fournir des résultats ayant un impact positif et prédictible sur le business. »
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Maxime Vermeir, Senior Director of AI Strategy chez ABBYY
Près de la moitié des répondants français (46 %) indiquent qu’ils se sentiraient plus confiants si leur entreprise adoptait une politique responsable en matière d’IA
Concernant la confiance et l’utilisation éthique de l’IA, une majorité écrasante (81 %) des personnes interrogées en France est convaincue que leur entreprise respecte toutes les réglementations en vigueur. Cependant, seulement 43 % affirment avoir établi des politiques internes de confiance en matière d’IA auxquelles leurs équipes adhèrent, tandis que 34 % se tournent vers des cabinets de conseil ou des organisations à but non lucratif pour obtenir des conseils.
Près de la moitié des répondants français (46 %) indiquent qu’ils se sentiraient plus confiants si leur entreprise adoptait une politique responsable en matière d’IA. De même, la présence d’outils informatiques capables de détecter et de contrôler la conformité de l’IA est également perçue comme un facteur clé pour améliorer la confiance, selon 43 % des personnes interrogées.
Malgré un taux élevé de confiance (77 %), les français sont les plus sceptiques vis-à-vis de l'IA
À l’international, la confiance dans l’IA est la plus élevée aux États-Unis, avec 87 % des répondants exprimant leur confiance. Singapour suit avec 86 %, tandis que le Royaume-Uni et l’Australie affichent un taux de 85 % chacun. L’Allemagne enregistre un taux de confiance de 83 %. En revanche, la France se classe en bas du tableau, avec seulement 77 % des personnes interrogées affirmant faire confiance à l’IA.
Méthodologie : en juin dernier, ABBYY, en partenariat avec l’institut Opinium, a mené une enquête auprès de 1 200 décideurs informatiques répartis dans six pays : la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne, l’Australie et Singapour. L’étude couvre un large éventail d’entreprises, allant des PME aux grands groupes. Pour plus de détails, télécharger le rapport complet sur abbyy.com.
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