Par Jean-Michel Franco, Directeur des solutions, Business & Décision
Microsoft, de son côté, présente à l’occasion de ses Tech Days Microsoft Master Data Services, qui fait désormais partie de SQLServer 2008 R2. Cette offre est consécutive au rachat de la société Stratature que Microsoft avait engagé en 2007.
Le marché du MDM est désormais sous les projecteurs. Pas seulement du côté des éditeurs d’ailleurs, puisque beaucoup d’initiatives sont en en train de se dessiner du côté des entreprises. Car, à coup de mise en œuvre de grands progiciels, ou en adoptant des approches méthodologiques telles que l’approche objet ou l’architectures comme SOA, les entreprises ont eu tendance à négliger la dimension informationnelle de leur système qui leur tenait pourtant à cœur dans les années 1980. Il leur manque donc un référentiel informationnel transverse ainsi que la gouvernance associée pour en maitriser la qualité et la sécurité. Et les exigences des métiers sont là : nouvelles réglementations et exigences de transparence de la part des clients et actionnaires ; nécessité de préserver le patrimoine applicatif existant à l’heure il n’est plus d‘actualité d’investir sur de nouveaux applicatifs plus transverses que la génération précédente comme on avait pu le faire avec les ERP ou le CRM ; multiplicité des sources d’informations à fédérer, internes ou externes, structurées ou non structurées, etc.
Cette fois-ci, contrairement à ce qu’il s’est passé sur le marché de la Business Intelligence, les grands éditeurs n’auront pas attendu que les spécialistes du domaine dépassent la barre du milliard de dollars de chiffre d’affaire avant de s’intéresser à ce marché. Le marché du Master Data Management est donc prêt à prendre son envol (malgré la crise, sa croissance est du reste restée soutenue en 2009). Trois grandes tendances se dessinent pour 2010 :
- Certains acteurs vont renforcer l’alignement de leur offre par rapport à certains enjeux métier : c’est semble-t-il ce que recherche IBM avec le rachat d’Initiate, dont on connait la pertinence sur les secteurs de la santé et du public. SAP et Oracle semblent eux aussi miser sur cet axe.
- D’autre visent à l’inverse le marché de volume, afin de démocratiser le MDM dont le coût d’entrée est encore resté dissuasif tant pour les sociétés de taille moyenne que dès qu’il s’agit de généraliser le MDM dans les grandes entreprises au-delà des classiques référentiels clients et produits. C’est visiblement la cible de Talend ou de Microsoft, qui cherchent à constituer une offre la plus générique possible, et l’associent à un modèle à la fois « low cost » et viral, en l’associant à d’autres produits de leur gamme.
- L’arrivée des suites de gestion de l’information, combinant intégration de données, gestion de la qualité de données et MDM. Informatica semble viser cet axe, ou l’on trouve aussi SAS/Dataflux et Tibco, mais aussi potentiellement presque tous les autres.
Il reste enfin quelques pure players, Orchestra Networks en tête, dont la réaction dans les prochains jours est à suivre de près.
Le marché du MDM est désormais sous les projecteurs. Pas seulement du côté des éditeurs d’ailleurs, puisque beaucoup d’initiatives sont en en train de se dessiner du côté des entreprises. Car, à coup de mise en œuvre de grands progiciels, ou en adoptant des approches méthodologiques telles que l’approche objet ou l’architectures comme SOA, les entreprises ont eu tendance à négliger la dimension informationnelle de leur système qui leur tenait pourtant à cœur dans les années 1980. Il leur manque donc un référentiel informationnel transverse ainsi que la gouvernance associée pour en maitriser la qualité et la sécurité. Et les exigences des métiers sont là : nouvelles réglementations et exigences de transparence de la part des clients et actionnaires ; nécessité de préserver le patrimoine applicatif existant à l’heure il n’est plus d‘actualité d’investir sur de nouveaux applicatifs plus transverses que la génération précédente comme on avait pu le faire avec les ERP ou le CRM ; multiplicité des sources d’informations à fédérer, internes ou externes, structurées ou non structurées, etc.
Cette fois-ci, contrairement à ce qu’il s’est passé sur le marché de la Business Intelligence, les grands éditeurs n’auront pas attendu que les spécialistes du domaine dépassent la barre du milliard de dollars de chiffre d’affaire avant de s’intéresser à ce marché. Le marché du Master Data Management est donc prêt à prendre son envol (malgré la crise, sa croissance est du reste restée soutenue en 2009). Trois grandes tendances se dessinent pour 2010 :
- Certains acteurs vont renforcer l’alignement de leur offre par rapport à certains enjeux métier : c’est semble-t-il ce que recherche IBM avec le rachat d’Initiate, dont on connait la pertinence sur les secteurs de la santé et du public. SAP et Oracle semblent eux aussi miser sur cet axe.
- D’autre visent à l’inverse le marché de volume, afin de démocratiser le MDM dont le coût d’entrée est encore resté dissuasif tant pour les sociétés de taille moyenne que dès qu’il s’agit de généraliser le MDM dans les grandes entreprises au-delà des classiques référentiels clients et produits. C’est visiblement la cible de Talend ou de Microsoft, qui cherchent à constituer une offre la plus générique possible, et l’associent à un modèle à la fois « low cost » et viral, en l’associant à d’autres produits de leur gamme.
- L’arrivée des suites de gestion de l’information, combinant intégration de données, gestion de la qualité de données et MDM. Informatica semble viser cet axe, ou l’on trouve aussi SAS/Dataflux et Tibco, mais aussi potentiellement presque tous les autres.
Il reste enfin quelques pure players, Orchestra Networks en tête, dont la réaction dans les prochains jours est à suivre de près.