Le jeudi 15 mai à Paris, des fonctionnaires ont défilé, comme souvent, pour revendiquer, comme toujours… mais là n’est pas la question. De manière immuable, les chiffres fournis par les uns et les autres semblent fantaisistes : à mi-chemin entre l’amateurisme, la méthode Coué et la propagande. Hier donc à Paris, les organisateurs affirmaient avoir fait descendre 20 000 personnes dans la rue. De son côté la Préfecture de Police de Paris annonçait avoir compté 10 000 manifestants. Donc 10 000 personnes manquent à l’appel ; soit ils étaient invisibles pour la Police, soit ils manifestaient assis à la terrasse d’un café…
Alors que nous sommes entrés dans le siècle de la donnée, de tels écarts semblent absurdes et ne peuvent être que volontaires, d’un côté comme de l’autre.
Mais grâce à Every-Ware, ses outils et ses modèles mathématiques, ces approximations seront peut-être bientôt de l’histoire ancienne.
Le 15 mai, les équipes de Every-Ware ont longé la manifestation, et affirment avoir détecté 85 % des utilisateurs de smartphones. « 7.411 smartphones ont été détectés par les boitiers sur les 4 heures de l’évènement. Selon la méthode de détection, le nombre total de participant est estimé à 16 450. L’extrapolation du nombre de participants se base sur le taux d’équipement de la population français (53% dispose d’un smartphone) et sur le pourcentage de smartphones détectés par les boitiers (85%). », explique Charles Adrien, fondateur de Every-Ware. Au-delà de cet exemple public, Every-Ware « utilise la technologie de détection des smartphones pour proposer des services d’études de flux aux entreprises et institutionnels. Every-ware permet d’étudier les déplacements des clients, l’étude des foules, la fréquentation des rues, ou places en fonction des horaires ».
Si l’on peut comprendre la tendance des organisateurs à amplifier le succès de leurs actions, on s’étonner que l’approche policière soit 40 % en dessous de la réalité scientifique. Les méthodes « scientifiques » de la police seraient-elles obsolètes. On ne peut pas imaginer en effet que la grande police française modifie volontairement les chiffres !
Cette application démontre tout l’intérêt du secteur de l’internet des objets, des capteurs, et de l’exploitation des données volumineuses qui en découlent. Bien sur, elle nous conduit à poser des limites dans l’exploitation de ces données, mais si elles nous permettent de remplacer la propagande des uns et des autres par la vérité, nous serons tous gagnants.
Alors que nous sommes entrés dans le siècle de la donnée, de tels écarts semblent absurdes et ne peuvent être que volontaires, d’un côté comme de l’autre.
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Le 15 mai, les équipes de Every-Ware ont longé la manifestation, et affirment avoir détecté 85 % des utilisateurs de smartphones. « 7.411 smartphones ont été détectés par les boitiers sur les 4 heures de l’évènement. Selon la méthode de détection, le nombre total de participant est estimé à 16 450. L’extrapolation du nombre de participants se base sur le taux d’équipement de la population français (53% dispose d’un smartphone) et sur le pourcentage de smartphones détectés par les boitiers (85%). », explique Charles Adrien, fondateur de Every-Ware. Au-delà de cet exemple public, Every-Ware « utilise la technologie de détection des smartphones pour proposer des services d’études de flux aux entreprises et institutionnels. Every-ware permet d’étudier les déplacements des clients, l’étude des foules, la fréquentation des rues, ou places en fonction des horaires ».
Si l’on peut comprendre la tendance des organisateurs à amplifier le succès de leurs actions, on s’étonner que l’approche policière soit 40 % en dessous de la réalité scientifique. Les méthodes « scientifiques » de la police seraient-elles obsolètes. On ne peut pas imaginer en effet que la grande police française modifie volontairement les chiffres !
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